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Mettre en œuvre est une locution verbale, c’est à dire qu’elle fonctionne comme un verbe simple. On pourrait ici la remplacer par le verbe organiser par exemple.
Mais cela ne change rien à la règle du participe passé : auxiliaire être – accord avec le sujet (ici : les deux sujets).
Une transformation de la place et une végétalisation ont été mises en œuvre
Une transformation de la place et une végétalisation ont été organisées- 4777 vues
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Le choix de l’une ou l’autre formulation dépend essentiellement du contexte : de ce qui est écrit avant, et ce qui viendra ensuite. Il n’est pas possible de choisir sans ce contexte.
Le rythme des phrases, le ton adopté, le besoin de mettre en relief ou non le nom propre, etc.- 423 vues
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A la naissance je mesurais 49 cm.
Il faut choisir l‘imparfait parce qu’il s’agit d’une information.
Si on change de personne : A la naissance il mesurait 49 cm (et non « il mesura 49 cm).Le passé simple sert à rendre compte d’une succession d’événements racontés au passé.
Je posai l’enfant sur le lit et le mesurai/ il posa l’enfant sur le lit et le mesura- 367 vues
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1 Nous avons changé le jour de la réunion.
2 Nous avons changé de jour pour la réunion.
On a une différence de structure plus que de mots.
En 1 réunion est complément du nom ‘jour », en 2 réunion est complément d’attribution du verbe « changer ».Toute différence dans la formulation indique une nuance. Si elle est ici minime,elle existe : en 2 la focalisation est davantage mise sur « jour », il y a légère insistance sur le changement. La 1 est plus neutre.
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Espérer en quelqu’un a en effet un sens mais ne peut avoir de COD : on ne peut pas dire : espérer en quelqu’un quelque chose.
Espérer en quelqu’un – TLF : Rare. Espérer dans/en qqn.Avoir une confiance absolue; espérer selon la vertu théologale d’espérance; faire de Dieu, de la religion, d’un être supérieur le fondement de sa vie et le guide du futur.
Mon âme a espéré dans le Seigneur (Claudel),
—
Dans le sens que vous voulez il faut employer une autre préposition : espérer quelque chose de quelqu’un.
> j’espère de vous le règlement d’un certain nombre de circonstances.
—
Remarque : on comprend mal ce que signifie régler des circonstances. Voulez-vous dire : régler la situation ? résoudre un certain nombre de problèmes ?Cette réponse a été acceptée par missnath. le 5 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Je souhaite pareillement exprimer ma reconnaissance à la dame qui m’a offert les Favole al telefono de Gianni Rodari, dont certains (des ?) récits contribuèrent de manière décisive à désinhiber ma créativité.
…dont certains récits…
…dont certains des récits…
Les deux formulations sont correctes et ne diffèrent que par une nuance
La différence est la même qu’entre « quelques récits » et « une partie des récits », c’est à dire simplement que, avec l’article « des » on insiste sur l’aspect partitif (la partie par opposition au tout).
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Pour lever l’ambiguïté : les récits de les Favole ou les récits d Gianni Rodari, il suffit de reprendre l’antécédent ^par un autre nom :
Je souhaite également exprimer ma reconnaissance à la dame qui m’a offert les Favole al telefono de Gianni Rodari, recueil dont certains des récits contribuèrent de manière décisive à désinhiber ma créativité.
ou :
Je souhaite pareillement exprimer ma reconnaissance à la dame qui m’a offert les Favole al telefono de Gianni Rodari, auteur dont certains des récits contribuèrent de manière décisive à désinhiber ma créativité. »
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Il semble que le degré de certitude ne soit pas toujours suffisant pour choisir le mode de la subordonnée sujet du verbe de la principale. On lit ceci concernant la complétive (subordonnée) sujet ( 44. Le subjonctif ) :
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Le verbe d’une proposition subordonnée complétive se met normalement au subjonctif quand la complétive est le sujet du verbe de la proposition principale.
Il y a deux cas principaux :
a) ordre des mots normal, quand la complétive est sujet du verbe de la principale, devant le verbe :
Qu’ils vous aient répondu de cette manière ne m’étonne guère.b) sujet inversé, quand la complétive est sujet du verbe de la principale et postposée à ce verbe (et on emploie habituellement le pronom conjugateur il/ça/ce devant le verbe), dans des constructions de types variés :
Il faut que vous répondiez le plus vite possible. ■ Il est exclu que l’octroi de cette subvention soit remis en question. ■ C’est une grande chance qu’on ait découvert la fuite de gaz à temps. ■ Peu importe qu’ils ne soient pas d’accord, on le fera quand même ■ Il n’est pas normal que cette demande n’ait pas encore été examinée.Les constructions où la complétive est sujet postposé sont très fréquentes en français et elles comportent de nombreuses variantes, dans lesquelles l’indicatif est parfois possible également. Mais dans l’ensemble, on peut dire que quand la complétive est sujet du verbe, le mode normal et majoritaire est le subjonctif.
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Pour ma part, j’écrirais avec inversion du sujet :
1 Il va de soi que tu es la bienvenue. L’indicatif soulignant en effet le degré de certitude très élevé (mais le subjonctif est possible également).
et, avec le sujet posé avant la principale
2 Que tu sois la bienvenue va de soi. Le subjonctif place généralement le fait comme thème de réflexion, ce qui s’accorde avec la position du sujet qui est le thème de la phrase en 2Cette réponse a été acceptée par MaryT. le 6 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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On partage un gâteau, un objet avec quelqu’un ou entre plusieurs personnes : je partage mes biens entre mes enfants
on partage sa vie en plusieurs activités : répartir
On peut utiliser le verbe pour une chose abstraite : on partage un moment avec quelqu’un – on partage un repas,
Au sens figuré : on partage le chagrin, les idées de quelqu’un.Mais en aucun cas on ne peut dire : °je vous partage une nouvelle qui signifie : je partage cette nouvelle à vous
Cet emploi du verbe « partager » est donc incorrect. On le trouve malheureusement beaucoup dans les réseaux sociaux.
On dira : je vous fais part de cette nouvelle. Je partage avec vous cette information ou simplement : je vous transmets cette image…——et en effet : °je voulais partager avec vous que j’ai été nommé directeur. est un autre emploi incorrect. Comme vous le dites, la construction du verbe partager : partager avec quelqu’un + subordonnée conjonctive est fausse.
>> je voulais partager avec vous ma joie d’avoir été nommé directeur. – je voulais vous faire savoir que j’ai été nommé directeurCette réponse a été acceptée par missnath. le 6 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Pour être franche Bruno, je ne suis pas moi-même convaincue par ces distinctions qui se trouvent pourtant dans des sites sérieux -ici la BDL.
Plutôt que d’essayer de transmettre une réponse, j’aurais mieux fait de réfléchir et de suivre ma logique, ce qu’en général, je fais.
Je ne vois pas pourquoi la présence d’un nombre devrait changer les choses.
L’année qu’il a vécue a été très enrichissante.
Les deux années qu’il a vécues ont été très enrichissantes
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le complément de mesure est nettement repérable : je regrette les dix euros que m’a coûté cet objet. mais : les dix euros que j’ai perdus
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Vivre n’est jamais à mon sens un verbe qui commande un complément de mesure.
Les deux années qu’il a vécues/ les deux drames qu’il a vécus/les deux affronts qu’il a vécus… etc
J’efface mon premier message qui à mon avis est erroné.- 858 vues
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Très simple :
Les types de phrases ne peuvent se superposer. Une phrase est soit déclarative, soit interrogative soit injonctive.
Déclarative : on donne une information : Elle ouvre la porte.
Interrogative: on demande une information : Ouvre-t-elle la porte ?
Injonctive : on veut faire faire quelque chose à quelqu’un : Ferme la porte.
On voit bien qu’une phrase ne peut être à la fois interrogative et déclarative ou déclarative et injonctive ou interrogative et injonctive.
L’énonciateur ne peut avoir qu’un enjeu : donner une info, demander une info ou faire faire qqc à qq’1Les types de phrase ci-dessus peuvent avoir des formes différentes :
Déclarative forme négative : Elle n’ouvre pas la porte.
Déclarative forme passive : La porte n’a pas été ouverte par elle.
Déclarative forme exclamative : Elle n’ouvre pas la porte !
etc.
Interrogative forme négative : N’ouvre-t-elle pas la porte ?
Interrogative forme emphatique : Est-ce bien elle qui ouvre la porte ?
Interrogative forme exclamative : Elle n’ouvre donc pas la porte ?
Injonctive forme négative : N’ouvre pas la porte.
Injonctive forme exclamative : Ferme la porte voyons !
etc.
Les formes de phrases se superposent aux types de phrases.
C’est pourquoi la phrase exclamative est une forme de phrase et pas un type de phrase.- 593 vues
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