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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 12 novembre 2023 dans Question de langue

    Le « ne » ici n’est pas une négation. Il est facultatif. On le rencontre après les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter. On le trouve également dans les propositions comparatives marquant l’inégalité de même qu’après les locutions conjonctives « avant que » et « à moins que.
    Je crains que l’ennemi ne puisse en tirer un avantage…
    Je l’avertirai avant que la nouvelle ne soit dans les journaux
    J‘irai la voir à moins qu’elle ne soit trop occupée

    >>>
    Vous avez donc le choix :
    Je crains que l’eau de la bouteille se répande dans le réfrigérateur
    Je crains que l’eau de la bouteille ne se répande dans le réfrigérateur
    —-
    Quand ces phrases sont négatives, on  emploie de toutes façons la négation à deux termes :
    Je crains que notre allié ne puisse pas en tirer un avantage
    j’irai la voir à moins qu’elle ne le veuille pas.
    Je doute qu’elle ne soit pas heureuse de déménager

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  • Grand maître Demandé le 11 novembre 2023 dans Question de langue

    – L’emploi du point virgule ne peut être aussi réducteur et réservé à l’emploi de relatives
    – Vous l’employez de façon erronée.
    —————–
    Le point-virgule, qui correspond à une pause de durée moyenne, signale la fin d’une proposition intimement liée par le sens à celle qui la suit. Les propositions séparées par le point-virgule doivent donc toujours contribuer au sens général de la phrase.

    Le point-virgule sert plus particulièrement à :

    Mettre en parallèle des propositions qui expriment une opposition ou une comparaison :

      • Il voulait en finir; elle voulait continuer.

     

      • Aimer pour être aimé, c’est de l’homme; mais aimer pour aimer, c’est presque de l’ange (A. de Lamartine).

     

      • La vraie barbarie, c’est Dachau; la vraie civilisation, c’est d’abord la part de l’homme que les camps ont voulu détruire (A. Malraux).

     

     

     

    Distinguer des propositions qui renferment déjà une ou plusieurs virgules, notamment lorsqu’il y a ellipse du verbe dans la deuxième proposition :

      • Le rôle du dramaturge, c’est de créer la pièce; celui du metteur en scène, de la faire vivre.

     

     

    Si l’on remplaçait le point-virgule par une virgule dans ce dernier exemple, il serait plus difficile de distinguer les rapports qui existent entre les idées, puisque la virgule se trouverait à remplir trois fonctions bien différentes dans la phrase.

    Termium plus – Le guide du rédacteur

    >>>
    On peut légitimement penser que cet homme, qui fut dans une certaine mesure le père du régime représentatif,
    (pas de point virgule entre les deux sujets)et son disciple qui marcha dans ses pas avec un libéralisme propre au XIXe siècle  (on ne peut pas mettre un ; entre les sujets et leur verbe -une virgule à la rigueur parce que la phrase est longue) furent les bâtisseurs de la République telle qu’on la connaît.

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  • Grand maître Demandé le 10 novembre 2023 dans Conjugaison

    A consulter les divers sites, articles… traitant le sujet, il y a de quoi être complètement perdu.
    Je pense qu’il faut simplifier au maximum !
    Je dirais (dans cet esprit) qu’il n’existe que deux grands types de verbes pronominaux  :
    Les verbes pronominaux le sont soit 1 essentiellement soit 2 occasionnellement
    s’enfuir est essentiellement pronominal puisque « enfuir » seul n’existe pas.
    laver embrasser apercevoir sont occasionnellement pronominaux puisqu’ils peuvent être accompagnés d’un deuxième pronom : se laver s’embrasser s’apercevoir
    —-
    On distingue, parmi les verbes de la deuxième catégorie (occasionnellement pronominaux)

    – les réfléchis je me lave
    – les réciproques ils s’embrassent
    – ceux de sens passif la montagne s’aperçoit au loin (= on aperçoit la montagne au loin)
    ———
    pour la question de l’accord du PP :

    Quand le verbe a un COD, qu’il soit le deuxième pronom ou un autre élément de la phrase, l’accord se fait avec lui. En fait, bien que l’auxiliaire soit « être », on suit  la règle du PP accompagné de « avoir ».
    Elle s’est lavée – elle s’est lavé les mains – les mains qu’elle s’est lavées
    Quand le pronom n’est pas analysable (de sens indistinct)l’accord se fait avec le sujet. On suit la règle du PP employé avec être ».
    Elle s’est aperçue de son erreur : verbe occasionnellement pronominal – sens du pronom indistinct (inanalysable)
    Elle s’est enfuie : verbe essentiellement pronominal – sens du pronom indistinct (inanalysable)
    La robe s’est portée un temps très courte : verbe occasionnellement pronominale (de sens passif)  – sens du pronom indistinct (inanalysable)

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  • Grand maître Demandé le 10 novembre 2023 dans Accords

    Il semble que (+ subjonctif) exprime une incertitude, une éventualité, ou une affirmation atténuée : il semble qu’il se soit perdu ; il semble que vous ayez raison. Il semble que (+ indicatif) marque une réalité que l’on constate selon toute apparence : il semble qu’il s’est perdu ; il semble que vous avez raison. (Larousse)

    Je dirais plutôt que l’indicatif place le fait comme une information à vérifier et le subjonctif comme une question à débattre

    On peut également employer le conditionnel pour marquer une éventualité ou l’expression atténuée d’une opinion. Exemple: Il semble que ce pantalon t’irait mieux.
    il vous revient de choisir.
    >> Au vu de la réaction de ces personnes, il semble que ta blague les a/les ait dérangés plus qu’autre chose
    Le participe passé est employé avec l’auxiliaire « avoir ». Son accord se fera s’il a un COD placé avant. Ce qui est le cas : les (pronom pluriel) est COD  du verbe « déranger »

    Cette réponse a été acceptée par MaryT. le 10 novembre 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 9 novembre 2023 dans Question de langue

    -ça, ça viendra après
    On a un énoncé oral.
    – utilisation de « ça » très fréquent à l’oral.
    – reprise de « ça »
    – après :utilisé comme adverbe, il  peut avoir deux sens :  plus tard ou ensuite.
    – venir est pris ici dans le sens de se produire ou bien il y a  l’idée de s’occuper de quelque chose

    Comme vous le voyez, les termes sont tous très vagues, ce qui n’est pas un problème à l’oral où on est en situation : on sait ce qu’est « ça », le sens donné à  « venir » et à « après ».
    Dès qu’on passe à l’écrit ou qu’on veut un langage plus soutenu, on  doit être précis :

    Nous verrons cela plus tard ou Nous verrons cela  ensuite ou cela se produira plus tard, ou cela se produira ensuite, dans un deuxième temps.

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  • Grand maître Demandé le 9 novembre 2023 dans Accords

    L’accord avec le nom collectif met l’accent sur la notion d’ensemble ; l’accord avec le complément insiste davantage sur les éléments qui composent cet ensemble – Le Robert

    Ici je pense préférable d’accorder avec le complément parce qu’on a une métaphore (usée) : il ne s’agit pas d’une véritable avalanche  >> Une avalanche de messages lui parviennent de son ami historien .

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  • Grand maître Demandé le 9 novembre 2023 dans Général

    On rencontre en effet cette structure :  sujet + pronom COI + être + adjectif.
    Elle m’est chère – ils te sont proches – tu leur es cher – cette aventure vous fut agréable/pénible/précieuse … tu leur es particulièrement sympathique

    Mais en effet, tous les adjectifs ne peuvent tenir cette place. On ne dit pas : tu leur es attrayant.
    La raison en est peut-être de ce que la structure est un peu archaïque et qu’il y aurait eu figement partiel (??).

    L’argument que donnait la vieille grammaire de grammaire (1812) est intéressant mais pas convainquant (cher, pénible, précieux, sympathique, par exemple, l’infirment) . Je n’ai rien trouvé d’autre à ce sujet :
    Mais pourquoi dit-on, cela m’est agréable ? et ne peut-on pas dire, cela m’est unique, cela est plaisant à mon goût, et non pas cela m’est plaisant ? C’est qu’agréable vient d’agréer, cela m’agrée : plaisant vient de plaire, cela me plaît ; comme s’il y avait agréé à moi, plaît à moi.
    Il n’en est pas ainsi d’aimer ; j’aime cette pièce, et non cette pièce aime à moi. Ainsi on ne peut pas dire m’est aimable.

    >>au moins voit-on que déjà tous les adjectifs ne pouvaient prendre cette place.
    Je note qu’on trouve cette structure avec certains participes passés  aussi :  il faut qu’ils soient attributifs
    elle m’est destinée – ils me sont cachés – ils leur sont revenus – tu leur es imposé..

    J’en suis là de mes réflexions. J’aimerais bien aller plus loin …

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  • Grand maître Demandé le 9 novembre 2023 dans Général

    La BDL précise que ce sont surtout les mots savants où le « gn » se prononce en deux sons distincts comme dans gnome.
    Une liste en est donnée (sans qu’il soit précisé si elle est ou non exhaustive).

    • agnat
    • agnathe
    • agnosie
    • agnostique
    • cognation
    • cognitif
    • cognition
    • diagnostic
    • diagnostiquer
    • gneiss
    • gnète
    • gnome
    • gnomon
    • gnose
    • gnou
    • magnum
    • pignoratif
    • prégnance
    • prognathie
    • pugnace
    • sphagnales
    • stagnant
    • stagner
    • syngnathe
    • wagnérien
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  • Grand maître Demandé le 9 novembre 2023 dans Conjugaison

    Il s’agit du plus grand chantier que le domaine a connu/ait connu depuis le règne…

    – c’est la forme composée qui convient puisque les autres chantiers se situent dans le passé
    on peut employer le subjonctif ou l’indicatif. Voici ce que dit l’Académie :

         Dans la relative, le verbe est le plus souvent à l’indicatif. On peut néanmoins rencontrer le subjonctif dans certains cas, en particulier quand l’antécédent contient un superlatif relatif (le plus, le moins, le meilleur, etc.) ou un adjectif impliquant une idée superlative (seul, premier, dernier, principal, unique, un des rares, etc.). On écrira donc fréquemment, bien que l’indicatif ne soit pas impossible : Voici le meilleur vin que l’on puisse trouver dans la région, C’est l’unique personne, le seul qui ait accepté.
         L’utilisation du subjonctif dans ce type de phrase permet de mettre l’accent sur la virtualité de l’existence de la chose ou de la personne évoquée, tandis que l’indicatif insiste au contraire sur son existence réelle.
    On notera d’ailleurs qu’aux formes interrogative et négative, formes qui orientent naturellement la phrase vers la virtualité, le subjonctif est plus habituel, non seulement avec des antécédents exprimant une idée superlative mais également avec des antécédents à valeur indéfinie (Connaissez-vous un homme, connaissez-vous quelqu’un qui puisse m’aider ? Je ne connais personne qui puisse vous aider), alors que l’indicatif s’imposera naturellement à la forme affirmative (Je connais quelqu’un qui peut vous aider). L’indicatif est également de rigueur lorsque la phrase relève de la pure constatation : Ce soir, c’est le meilleur qui a gagné.
         Enfin, dans certains cas, on peut établir une différence de sens selon que l’on emploie l’un ou l’autre mode : comparons C’est le plus jeune conseiller qui a été élu maire (on constate que c’est le plus jeune qui a été élu) et C’est le plus jeune conseiller qui ait été élu maire (le locuteur souligne qu’on n’a jamais élu un conseiller plus jeune comme maire).
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  • Grand maître Demandé le 8 novembre 2023 dans Général

    Il n’y a pas de raison de refuser « j’y ai réussi ». « Y » est bien un pronom qui équivaut à une construction indirecte et représente un nom, un pronom ou une proposition entière (TLF)

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