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Grand maître
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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Question de langue

    Une robe d’hiver s’oppose à une robe d’été, une robe de soirée, une robe de chambre, une robe de mariée, une robe de plage : il s’agit d’une sorte de robe et le complément du nom est donc restrictif. Les compléments du nom restrictifs s’emploient sans déterminant :
    une cuillère à dessert/une cuillère à soupe/une cuillère à café
    un chapeau de marin/de paille/ cow-boy ..

    Alors que dans les joies de l’hiver le complément du nom est simplement descriptif

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Question de langue

    C’était dans une grange abandonnée qu‘elle avait passé la nuit précédente.
    Ce n’est pas une phrase complexe. Il n’y a  qu’une seule proposition  : elle avait passé la nuit précédente dans une grange abandonnée.
    L’élément « dans une grange abandonnée » -complément circonstanciel de lieu- est mis en relief par le présentatif « c’est … que » (c’était…que)

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  • Grand maître Demandé 4 jours auparavant dans Conjugaison

    Subordonnants composés suivis du subjonctif ou de l’indicatif | BDL

    Un article qui répond à votre question, il me semble.

    Après non pas que, on emploie le subjonctif, l’indicatif ou le conditionnel

    Je simplifie en transformant la phrase :
    1 a Il ne pourra plus jamais l’entendre. Non pas qu’il m’aurait écoutée si je lui avais parlé : conditionnel passé
    1 b Il ne pourra plus jamais l’entendre. Non pas qu’il m’eût écoutée si je lui avais parlé : ici on utilise le conditionnel passé 2e forme* (qui est emprunté au subjonctif passé)
    En effet dans cette phrase,  on est dans l’irréel du passé et c’est bien le conditionnel qui est le mode de l’irréel.

    Pour la suite de la phrase :
    à moins que je ne lui eusse hurlé en pleine face : cette fois-ci, il s’agit bien du subjonctif après « à moins que », pour marquer une restriction
    et qu’il eût été attaché pour que je me sentisse en sécurité : même chose après « à moins que » et toujours subjonctif après « pour que »

    *Remarque: ce qui peut troubler la réflexion et faire qu’on ne sache plus s’il fallait un conditionnel ou un subjonctif, c’est l’utilisation du conditionnel 2e forme dans la première phrase (1a t 1b))

    —-
    dans d’autres cas on aura le subjonctif ou l’indicatif après non pas que :
    Je le tiens attaché, non pas qu’il puisse vous attaquer : fait futur envisagé (pour le nier).
    Je le tiens attaché, non pas qu’il est méchant mais parce qu’il est impressionnant (fait nié au profit d’ un autre fait réel))

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  • Grand maître Demandé 6 jours auparavant dans Général

    On avait déjà répondu dans ce sens à ImreSimon.  Dans le cas d’une impression d’oralité à rendre, les points de suspension sont plus indiqués que les virgules.

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  • Grand maître Demandé le 22 mai 2025 dans Général

    Il semble bien que ces deux phrases soient la transcription écrite de propos prononcés à l’oral.
    L’écrit ne répond pas aux mêmes règles que l’oral. Pour mettre en relief un élément, le locuteur a des moyens non linguistiques  intonation, accents d’intensité, gestes, mimiques, silences.
    L’écrit a d’autres moyens.Pour la première phrase, ce n’est pas une virgule qui convient mais deux points qui annoncent une (mini) énumération  :
    La justification est l’étape numéro un : pour faire de vous des esclaves, pour corrompre davantage votre âme. (Et on répète la préposition  « pour ».
    En ce qui concerne la deuxième phrase, la virgule ne convient pas. Elle ne se justifie pas. Pour mettre en relief « force », on procèdera autrement. Par exemple :
    La  force  exprimée à travers la faiblesse des autres, cette force-là n’est pas de la force en réalité, car la vraie force ne dépend pas de conditions particulières pour s’exprimer.

    Si on veut réellement rapporter des paroles telles (enfin à peu près) qu’elles ont été prononcées à l’oral (noter que ce n’est qu’une impression d’oralité, sinon, ce serait parfois presque illisible*) , alors, employez des points de suspension pour les silences. 
    La force  exprimée à travers la faiblesse des autres… n’est pas de la force en réalité, car la vraie force ne dépend pas de conditions particulières pour s’exprimer.
    La justification est l’étape numéro un …. pour faire de vous des esclaves, corrompre davantage votre âme.

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  • Grand maître Demandé le 22 mai 2025 dans Général

    Le nom « champ » n’a pas de « S » au singulier.

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  • Grand maître Demandé le 22 mai 2025 dans Conjugaison

    Le singulier convient très bien.
    Les prisons là-bas, c’est  l’endroit où on les envoyait. On ne penserait pas écrire « ce sont ». « C’est » est un présentatif neutre.

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  • Grand maître Demandé le 22 mai 2025 dans Accords

    Un adjectif précédé de la préposition de s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou avec le pronom auquel il se rapporte. Les pronoms invariables du singulier commandent l’accord au masculin singulier, alors que les pronoms invariables du pluriel commandent l’accord au même genre que leur antécédent.
    […]
    Pronom + de + adjectif

    L’adjectif introduit par de peut également accompagner un pronom, et il s’accorde alors avec celui-ci.

    • Il n’y a que nous d’assez téméraires pour faire cela.
    • Tu vois toutes ces belles voitures? Eh bien, il n’y en a aucune de neuve!
    • J’ai vu beaucoup de tableaux, mais pas un d’original.
    • Quand il s’agit de biscuits, il n’y a que les siens de délicieux.

    Voyez ce site : Accord des adjectifs introduits par DE | BDL

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  • Grand maître Demandé le 22 mai 2025 dans Question de langue

    Le pronom en, à ne pas confondre avec la préposition en, remplace un complément introduit par de représentant le plus souvent une chose ou un animal; il est toutefois admis que en représente une personne.BDL

    Si on veut une langue plus soutenue on dira (écrira). Des gens, je surpasse certains d’entre eux.

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  • Grand maître Demandé le 21 mai 2025 dans Général

    Je me permets de vous répondre pour vous donner mon avis. Il me semble en effet que la ponctuation, qui a un rôle évident pour le rythme, sert aussi à mettre en évidence, voire en exergue, certains éléments : une proposition qui devient phrase, et qui est donc entourée de la pause voulue par les points, a forcément plus de relief que lorsque par exemple, elle se trouve entre virgules.
    Il me semble que c’est précisément le talent de l’écrivain que d’utiliser la ponctuation aussi dans cette optique.
    Pour prendre un exemple bien connu, les phrases de Proust : leur longueur découle évidemment d’un choix de ponctuation ; l’auteur préfère le point virgule où un autre aurait mis un point, décide de virgules, d’incises, plutôt que de clore une phrase pour en commencer une autre, etc.

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