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Je me permets de vous répondre pour vous donner mon avis. Il me semble en effet que la ponctuation, qui a un rôle évident pour le rythme, sert aussi à mettre en évidence, voire en exergue, certains éléments : une proposition qui devient phrase, et qui est donc entourée de la pause voulue par les points, a forcément plus de relief que lorsque par exemple, elle se trouve entre virgules.
Il me semble que c’est précisément le talent de l’écrivain que d’utiliser la ponctuation aussi dans cette optique.
Pour prendre un exemple bien connu, les phrases de Proust : leur longueur découle évidemment d’un choix de ponctuation ; l’auteur préfère le point virgule où un autre aurait mis un point, décide de virgules, d’incises, plutôt que de clore une phrase pour en commencer une autre, etc.- 92 vues
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Avoir envie de est une locution qui a le sens(à peu près) de désirer.
Je désire/j’ai envie de jouer/cet objet/qu’il sorte : jouer est complément d’objet direct du verbe comme les autres éléments soulignés.Dans d’autres phrases envie peut avoir des expansions comme un autre nom : j’ai une envie extraordinaire de cerises qui ne me quitte pas :
envie a comme expansions :
– un déterminant
– un adjectif
– un GN complément
– une proposition relativeDans avoir envie de, envie n’a même pas un déterminant. c’est pour cela qu’il faut considérer ce groupe comme une locution verbale et ne pas voir dans l’élément qui suit une expansion du nom mais un complément du verbe.
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Le célèbre épicier, depuis 30 ans maintenant dans la conduite et le développement avec son épouse Martine de SON ou de LEUR activité dans la ville de Rouen, a rencontré aussi la philatélie.
Il faut, pour plus de clarté, un ordre différent des compléments, qui sont nombreux. Et faire deux propositions (autour de deux verbes).
Par exemple :
Le célèbre épicier, qui conduit et développe son activité dans la ville de Rouen depuis 30 ans avec son épouse Martine, a rencontré aussi la philatélie.
Ou encore :
Le célèbre épicier a rencontré aussi la philatélie, qu’il pratique parallèlement à l’activité qu’il conduit et développe avec son épouse Martine depuis 30 ans dans la ville de Rouen.L’adverbe « maintenant » peut être supprimé pour alléger encore un peu la phrase.
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« Double » est un adjectif qui s’accorde avec le nom qu’il qualifie, comme tout autre adjectif > des doubles expositions ou des expositions doubles
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Si les faits devaient se reproduire, en ma présence où lorsque je m’absente, je saisirai/ saisirais)les services compétents
Si les faits devaient se reproduire, en sa présence où lorsqu’il s’absente il saisira/saisirait les services compétentsComme on le voit (l’entend) très bien en changeant de personne, les deux modes sont possibles, en fonction du degré d’incertitude à exprimer. Le conditionnel exprimant bien-sûr un degré d’incertitude (ou pour une plus grande diplomatie dans la formulation)
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Les médecins-chefs s’étaient attendus au pire
L’auxiliaire est être et le verbe pronominal n’a pas de COD : l’accord se fait avec le sujet- 159 vues
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Effectivement, si l’auteur utilise le « vous » de courtoisie en s’adressant à son lecteur, l’adjectif doit être au singulier.
Pour savoir si un auteur qui utilise le « vous » pense à un lecteur (générique) et pas à une pluralité de lecteurs, il faut considérer le contexte.Rabelais s’adresse à tous ses lecteurs : Buveurs très illustres et vous, vérolés très précieux (c’est à vous, à personne d’autre que sont dédiés mes écrits)[…] > le « vous » est pluriel
Baudelaire tutoie SON lecteur : Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat, / – Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère
Rousseau le vouvoie: ‘’Lecteur pitoyable*, partagez mon affliction (*qui peut éprouver de la pitié)- 122 vues
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Ne serait-ce que contient la négation restrictive : « ne…que », composée de deux éléments : « ne » et « que ».
On peut aussi dire : serait-ce seulement (en remplaçant ne…que par seulement :Il n’eut pas le temps (de réagir)*, ne serait-ce que d’esquisser un sourire.
Il n’eut pas le temps (de réagir*), serait-ce seulement d’esquisser un sourire.
*sinon, il manque un complément.Cette réponse a été acceptée par petite_correctrice. le 15 mai 2025 Vous avez gagné 15 points.
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« Rouge » est un adjectif ici. Nous sommes devenus tristes/grands/rouges.
Quand il a un déterminant ou/et un adjectif il s’agit d’un nom :
Ces étoffes sont d‘un rouge éclatant. Les tapis sont rouge sombre.
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La règle de l’accord du participe passé prend en compte trois éléments seulement
– le participe passé lui-même
-l’auxiliaire
– la présence d’un COD et sa place / le sujet quand l’auxiliaire est êtreLes compléments existants (circonstanciels, d’agent ou d’objet indirect) n’entrent pas en ligne de compte
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