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  • Grand maître Demandé le 14 avril 2024 dans Question de langue

    Au contraire, selon  le TLF  la formulation est correcte (c’est moi qui mets en gras :

    5.Coordonnant deux termes de même nature ou de même fonction
    Tant bien que mal, tant mal que bien. Car nous sommes persuadés qu’une infinité de bâtiments s’y sont perdus pour s’en être rapportés là-dessus aveuglément à toutes les cartes tant françaises qu’anglaises et espagnoles (Baudry)
    Il est démontré que ce n’est qu’à force de farines et de fécules que les congestions graisseuses se forment, tant chez l’homme que chez les animaux (Brillat).

    Sa coiffure se révèle tant originale que maladroite est correct

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  • Grand maître Demandé le 10 avril 2024 dans Accords

    Les noms des jours de la semaine s’écrivent avec une minuscule et ils prennent un s au pluriel. Le comité se réunit les lundis et mercredis. Tous les samedis, ils accompagnent leur enfant à la piscine. Nos bureaux sont fermés les samedis et dimanches.
    Vitrine Linguistique

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  • Grand maître Demandé le 10 avril 2024 dans Conjugaison

    Oui c’est correct. Il n’y a jamais  d’accent circonflexe devant un « S » sauf dans le mot châsse et ses dérivés.
    La réforme de l’orthographe de 1990 autorise à écrire « il plait » sans accent circonflexe sur le même modèle que « il tait ».

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  • Grand maître Demandé le 10 avril 2024 dans Accords

    Non : intacte est ici attribut du COD.
    J’ai conservé intacte la beauté de ces fleurs
    Beauté est COD du verbe conserver, et c’est ce verbe qui introduit l’adjectif « intact » auprès de lui.
    En substituant à l’adjectif intact un autre adjectif, audiblement variable,  beau/belle, par exemple, on voit bien qu’il ne s’agit pas d’un adverbe, mais bien d’un adjectif :
    J’ai conservé belle ma chevelure/ beaux mes cheveux.

    Cette réponse a été acceptée par ababault. le 11 avril 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 10 avril 2024 dans Accords

    Je lui ai lu une revue.
    Voir la règle de l’accord du participe passé.
    Ici :
    Auxiliaire avoir.
    Quand il se fait, l’accord se fait avec le COD.
    Il faut aussi que ce COD soit placé avant le verbe.
    Où est le COD ? c’est « un livre » . Le COD est un complément direct du verbe (construit sans préposition).
    Il est placé après. Il n’y a pas d’accord.
    Il y aurait accord en ce cas : je la lui ai lue (la revue) car le COD est placé avant. C’est en ce cas le pronom « la » qui représente « la revue » qui est COD.
    Ce livre, je le lui ai lu.
    Cette fois-ci l’accord ne se voit pas parce que « livre » est masculin singulier.
    Ces livres, je les lui ai lus.

    « Lui » est pronom complément d’objet indirect et n’a jamais aucune incidence avec l’accord du participe passé : j’ai lu un livre à lui/à elle : Le COI est introduit par une préposition (ici à) ou est un pronom différent du pronom COD : lui =à elle/à lui – leur = à elles/à eux

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  • Grand maître Demandé le 10 avril 2024 dans Accords

    Simplement : les gâteaux sont aussi des étoiles (figures, formes). Le nom « étoile qualifie le nom « gâteau »
    –> des gâteaux étoiles  gâteaux = étoiles
    Mais on écrit des pauses café parce que les sens des deux noms ne se superposent pas : il s’agit de pauses consacrées au café.

    Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 10 avril 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 9 avril 2024 dans Accords

    Super est un adjectif invariable. (familier).

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  • Grand maître Demandé le 9 avril 2024 dans Question de langue

    Je vous ai répondu sous votre dernier message.

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  • Grand maître Demandé le 9 avril 2024 dans Accords

    Un voisin n’est ni un ami, ni un ennemi, c’est un être, une culture, un peuple, une espèce, à la présence duquel je dois m’accoutumer.
    c’est un être, une culture, un peuple, une espèce :
    Les 4 noms renvoient à une même personne
    On peut simplifier ainsi :
    Un voisin n’est ni un ami, ni un ennemi, c’est un être à la présence duquel je dois m’accoutumer.

    Analyse :
    1 Un voisin n’est ni un ami, ni un ennemi
    2 C’est un être
    3 Je dois m’accoutumer à la présence de cet être

    Avec la subordination, de la proposition 3 à la 2, on remplace le nom « être » (qui est complément du nom présence) par le pronom relatif de même fonction « duquel ». On pourrait employer « de qui » –> à la présence de qui je dois m’accoutumer. (« Duquel » est meilleur)

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  • Grand maître Demandé le 9 avril 2024 dans Question de langue

    Ce sont deux vers (Rimbaud).

    Les propositions n’ont pas toujours un verbe comme noyau.
    – Parfois c’est un nom  : Rassemblement immédiat de tout le personnel dans le grand hall de l’établissement (rassemblement)
    – Parfois proposition est nominale : Quelle chance de vous avoir !

    Parfois le verbe est sous-entendu  : Je vais sur la droite. Toi sur la gauche.

    C’est le cas ici :
    Comme d’un cercueil vert en fer blanc, une tête
    De femme à cheveux bruns fortement pommadés
    D’une vieille baignoire émerge, lente et bête,
    Avec des déficits assez mal ravaudés ;

    Puis le col gras et gris, les larges omoplates
    Qui saillent ; le dos court qui rentre et qui ressort ;

    Le verbe une fois exprimé on a :  Une tête ..émerge… avec des déficits…puis (émergent) le col … les…omoplates qui saillent; (émerge) le dos court qui rentre et qui ressort
    Analyse :
    Une tête ..émerge... avec des déficits… :
    proposition indépendante
    puis (émergent) le col … les…omoplates : proposition principale
    qui saillent; : proposition subordonnée relative
    (émerge) le dos court  :
    proposition principale
    qui rentre : proposition subordonnée relative
    et qui ressort : proposition subordonnée relative coordonnée à la précédente par « et »

    Les phrases de base sont :
    1 les omoplates émergent
    2 Ces omoplates saillent
    Avec la subordination le pronom relatif remplace le nom de la 2e proposition. Comme il est sujet du verbe de la 2e proposition, on emploie le pronom relatif (qui relie) qui. L’antécédent, le mot que remplace « qui » est » omoplates ».

    1 le dos court émerge
    2 ce dos rentre
    3 ce dos ressort

    Le raisonnement est évidemment le même :  Avec la subordination le pronom relatif remplace le nom de la 2e proposition. Comme il est sujet du verbe de la 2e proposition, on emploie le pronom relatif (qui relie) qui. La 3e proposition subit la même transformation et est reliée à la précédente par « et ».
    L’antécédent des deux « qui » est « dos.

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