Le profil de Tara
Grand maître
47978
points

Questions
15

Réponses
6378

  • Grand maître Demandé 1 jour auparavant dans Conjugaison

    Subordonnants composés suivis du subjonctif ou de l’indicatif | BDL

    Un article qui répond à votre question, il me semble.

    Après non pas que, on emploie le subjonctif, l’indicatif ou le conditionnel

    Je simplifie en transformant la phrase :
    1 a Il ne pourra plus jamais l’entendre. Non pas qu’il m’aurait écoutée si je lui avais parlé : conditionnel passé
    1 b Il ne pourra plus jamais l’entendre. Non pas qu’il m’eût écoutée si je lui avais parlé : ici on utilise le conditionnel passé 2e forme* (qui est emprunté au subjonctif passé)
    En effet dans cette phrase,  on est dans l’irréel du passé et c’est bien le conditionnel qui est le mode de l’irréel.

    Pour la suite de la phrase :
    à moins que je ne lui eusse hurlé en pleine face : cette fois-ci, il s’agit bien du subjonctif après « à moins que », pour marquer une restriction
    et qu’il eût été attaché pour que je me sentisse en sécurité : même chose après « à moins que » et toujours subjonctif après « pour que »

    *Remarque: ce qui peut troubler la réflexion et faire qu’on ne sache plus s’il fallait un conditionnel ou un subjonctif, c’est l’utilisation du conditionnel 2e forme dans la première phrase (1a t 1b))

    —-
    dans d’autres cas on aura le subjonctif ou l’indicatif après non pas que :
    Je le tiens attaché, non pas qu’il puisse vous attaquer : fait futur envisagé (pour le nier).
    Je le tiens attaché, non pas qu’il est méchant mais parce qu’il est impressionnant (fait nié au profit d’ un autre fait réel))

    • 48 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé 4 jours auparavant dans Général

    On avait déjà répondu dans ce sens à ImreSimon.  Dans le cas d’une impression d’oralité à rendre, les points de suspension sont plus indiqués que les virgules.

    • 124 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé 5 jours auparavant dans Général

    Il semble bien que ces deux phrases soient la transcription écrite de propos prononcés à l’oral.
    L’écrit ne répond pas aux mêmes règles que l’oral. Pour mettre en relief un élément, le locuteur a des moyens non linguistiques  intonation, accents d’intensité, gestes, mimiques, silences.
    L’écrit a d’autres moyens.Pour la première phrase, ce n’est pas une virgule qui convient mais deux points qui annoncent une (mini) énumération  :
    La justification est l’étape numéro un : pour faire de vous des esclaves, pour corrompre davantage votre âme. (Et on répète la préposition  « pour ».
    En ce qui concerne la deuxième phrase, la virgule ne convient pas. Elle ne se justifie pas. Pour mettre en relief « force », on procèdera autrement. Par exemple :
    La  force  exprimée à travers la faiblesse des autres, cette force-là n’est pas de la force en réalité, car la vraie force ne dépend pas de conditions particulières pour s’exprimer.

    Si on veut réellement rapporter des paroles telles (enfin à peu près) qu’elles ont été prononcées à l’oral (noter que ce n’est qu’une impression d’oralité, sinon, ce serait parfois presque illisible*) , alors, employez des points de suspension pour les silences. 
    La force  exprimée à travers la faiblesse des autres… n’est pas de la force en réalité, car la vraie force ne dépend pas de conditions particulières pour s’exprimer.
    La justification est l’étape numéro un …. pour faire de vous des esclaves, corrompre davantage votre âme.

    • 75 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé 6 jours auparavant dans Général

    Le nom « champ » n’a pas de « S » au singulier.

    • 67 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé 6 jours auparavant dans Conjugaison

    Le singulier convient très bien.
    Les prisons là-bas, c’est  l’endroit où on les envoyait. On ne penserait pas écrire « ce sont ». « C’est » est un présentatif neutre.

    • 54 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé 6 jours auparavant dans Accords

    Un adjectif précédé de la préposition de s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou avec le pronom auquel il se rapporte. Les pronoms invariables du singulier commandent l’accord au masculin singulier, alors que les pronoms invariables du pluriel commandent l’accord au même genre que leur antécédent.
    […]
    Pronom + de + adjectif

    L’adjectif introduit par de peut également accompagner un pronom, et il s’accorde alors avec celui-ci.

    • Il n’y a que nous d’assez téméraires pour faire cela.
    • Tu vois toutes ces belles voitures? Eh bien, il n’y en a aucune de neuve!
    • J’ai vu beaucoup de tableaux, mais pas un d’original.
    • Quand il s’agit de biscuits, il n’y a que les siens de délicieux.

    Voyez ce site : Accord des adjectifs introduits par DE | BDL

    • 61 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé 6 jours auparavant dans Question de langue

    Le pronom en, à ne pas confondre avec la préposition en, remplace un complément introduit par de représentant le plus souvent une chose ou un animal; il est toutefois admis que en représente une personne.BDL

    Si on veut une langue plus soutenue on dira (écrira). Des gens, je surpasse certains d’entre eux.

    • 89 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé 6 jours auparavant dans Général

    Je me permets de vous répondre pour vous donner mon avis. Il me semble en effet que la ponctuation, qui a un rôle évident pour le rythme, sert aussi à mettre en évidence, voire en exergue, certains éléments : une proposition qui devient phrase, et qui est donc entourée de la pause voulue par les points, a forcément plus de relief que lorsque par exemple, elle se trouve entre virgules.
    Il me semble que c’est précisément le talent de l’écrivain que d’utiliser la ponctuation aussi dans cette optique.
    Pour prendre un exemple bien connu, les phrases de Proust : leur longueur découle évidemment d’un choix de ponctuation ; l’auteur préfère le point virgule où un autre aurait mis un point, décide de virgules, d’incises, plutôt que de clore une phrase pour en commencer une autre, etc.

    • 89 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé 7 jours auparavant dans Général

    Avoir envie de est une locution qui a le sens(à peu près) de désirer.
    Je désire/j’ai envie de jouer/cet objet/qu’il sorte : jouer est complément d’objet direct du verbe comme les autres éléments soulignés.

    Dans d’autres phrases envie peut avoir des expansions comme un autre nom :  j’ai une envie extraordinaire de cerises qui ne me quitte pas :
    envie a comme expansions :
    – un déterminant
    – un adjectif
    – un GN complément
    – une proposition relative

    Dans avoir envie de, envie n’a même pas un déterminant. c’est pour cela qu’il faut considérer ce groupe comme une locution verbale et ne pas voir dans l’élément qui suit une expansion du nom mais un complément du verbe.

    • 120 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 17 mai 2025 dans Accords

    Le célèbre épicier, depuis 30 ans maintenant dans la conduite et le développement avec son épouse Martine de SON ou de LEUR activité dans la ville de Rouen, a rencontré aussi la philatélie.

    Il faut, pour plus de clarté, un ordre différent des compléments, qui sont nombreux. Et faire deux propositions (autour de deux verbes).
    Par exemple :
    Le célèbre épicier, qui conduit  et développe son activité dans la ville de Rouen depuis 30 ans avec son épouse Martine, a rencontré aussi la philatélie.
    Ou encore :
    Le célèbre épicier  a rencontré aussi la philatélie, qu’il pratique  parallèlement à l’activité qu’il conduit et développe avec son épouse Martine depuis 30 ans dans la ville de Rouen.

    L’adverbe « maintenant » peut être supprimé pour alléger encore un peu la phrase.

    • 127 vues
    • 7 réponses
    • 0 votes