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Grand maître
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  • Grand maître Demandé 1 jour auparavant dans Question de langue

    Ce restaurant est à Paris ; en connaissez-vous l’adresse.
    Oui on peut pronominaliser.  Mais en ce cas le pronom est « en » parce qu’il reprend le nom « restaurant » pour un complément du nom.
    J’explique :
    Ce restaurant est à Paris ; connaissez-vous l’adresse de ce restaurant ? Ce qui est à remplacer n’est pas « Paris », complément de lieu mais restaurant, complément du nom adresse. En = de cela.

    Autres phrases (par exemple):
    Avec pronominalisation

    Ce restaurant est à Paris ; êtes-vous déjà allé à Paris –> y êtes vous déjà allé ? Y est pronom remplaçant le complément de lieu « à Paris ».
    Ce restaurant est à Paris : connaissez-vous ce restaurant ? —> le connaissez-vous ? Le est pronom remplaçant le COD restaurant .
    Sans pronominalisation :
    Ce restaurant est à Paris : où dans Paris ? Où = en quel lieu ; où n’est pas pronom (il ne remplace aucun nom) mais adverbe interrogatif de lieu.
    Ce restaurant est à Paris ; à quelle adresse ? Quelle est adjectif interrogatif

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Question de langue

    Je reconnais et me conforme aux règles de la grammaire
    C’est impossible.
    On ne peut ainsi coordonner deux verbes qui ont une construction différente. On est obligé de formuler autrement :
    Je reconnais les règles de la grammaire et je m’y conforme.

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Accords

    Le pays est enlisé dans une des crises les plus complexes qui sévissent actuellement dans le monde.
    Le choix est à faire entre l’indicatif et le subjonctif  et entre le pluriel et le singulier.
    Il faut opter pour le pluriel, le sujet étant les crises et le subjonctif qui est de rigueur après le comparatif.

    En effet, pour  comprendre le pluriel : des crises sévissent dans le monde ; le pays est enlisé dans une de ces crises.
    Pour comprendre le subjonctif  on permute le verbe sévir dont le subjonctif et l’indicatif sont homonymes (ils sévissent et qu’ils sévissent) avec le verbe être (ils sont et qu’ils soient):
    Le pays est enlisé dans une des crises les plus complexes qui soient actuellement dans le monde.

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Question de langue

    au cours de remue-méninge
    Le singulier de méninge a une valeur générique. Le mot « remue » est un verbe et reste invariable.

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Général

    Vous pouvez écrire les deux.
    Explétif signifie (dans le domaine grammatical) selon le TLF  : Qui est inutile au sens ou n’est pas exigé par la syntaxe, mais qui sert, surtout dans la langue écrite, à colorer la phrase généralement d’une nuance affective

    On peut ajouter qu’il donne à la phrase un aspect plus soutenu.

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  • Grand maître Demandé 3 jours auparavant dans Accords

    Ils se sont téléphoné = ils ont téléphoné  à  (l’un  à l’autre t l’autre à l’un).
    Le pronom « se » est COI et non COD : ( Il n’est donc pas de sens réfléchi mais réciproque). C’est pourquoi on ne fait pas l’accord.
    On est dans le même cas qu’avec le verbe « parler »

    Autres cas :
    Ils se sont téléphoné la nouvelle : le verbe a ici un COI « se »  et un COD « nouvelle »- l’accord ne se fait que si le COD est placé avant le verbe comme ici : C’est une nouvelle qu’ils se sont téléphonée. : le COD nouvelle étant placé avant le verbe, on fait l’accord avec lui.

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  • Grand maître Demandé 3 jours auparavant dans Accords

    Entourer les fleurs indiquées par les flèches

    Le participe passé s’accorde avec le nom fleurs (les fleurs sont indiquées )

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  • Grand maître Demandé 4 jours auparavant dans Accords

    Dis-leur que je préfère les nuances de vert et d’éviter les teintes orange et violettes.
    – Vert est un nom : complément du nom « nuances » il est introduit par la préposition « de » (ce qui ne peut être lle cas d’un adjectif. Il n’a pas de raison de se mettre au pluriel. Les sens est :  les nuances du (de le) vert et non les nuances des verts.
    – Orange est un nom (l’adjectif correspondant est orangé) : il est complément du nom teintes. Le nom ne s’accorde pas avec un autre nom.
    – Violet est un adjectif et s’accorde donc avec le nom auquel il se rapporte : « teintes »

    Parmi les mots qui désignent les couleurs, certains sont des adjectifs, et d’autres sont des noms.
     J’aime le rouge – les pommes sont rouges : ici, on a un mot, qui a deux natures différentes : (le) rouge, nom masculin et rouge adjectif.
    Ces ballons sont  orange – ces ballons sont  de couleur orangée : un nom « orange » et un adjectif « orangé »

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  • Grand maître Demandé 4 jours auparavant dans Accords

    Il faut réserver le singulier pour le cou parce que le pluriel n’apporte ici aucune information supplémentaire.
    Dans certains cas, le pluriel peut être obligatoire : leurs cous présentaient des tatouages identiques.

    Dans d’autres phrases, il apporterait  même la confusion et il faut différencier :  Ils  tendent leurs mains de Ils tendent leur main.

    C’est le sens qui décide.

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  • Grand maître Demandé 4 jours auparavant dans Conjugaison

    Vous précisez bien que vous employez une formulation atténuée pour énoncer votre opinion.
    En réalité vous niez la réalité d’un fait : ils ont le droit d’être là.
    C’est pourquoi vous utilisez spontanément l’indicatif et vous avez raison.

    Dans un autre contexte, le subjonctif aurait sa raison d’être, par exemple si vous posiez  le fait comme sujet de discussion (que ce soit sincèrement ou diplomatiquement).

    L’emploi du subjonctif ne doit et ne peut pas être automatique. Le choix entre les deux modes est une richesse de nuances à conserver absolument.
    Remarque : il est des verbes introducteurs qui impliquent logiquement un seul mode :
    Je veux qu’ils soient là : le subjonctif marque l’irréalité du fait voulu.
    Je sais qu’ils sont là au contraire, l’indicatif marque la réalité du fait.

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