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Juste employé en tant qu’adverbe marque bien une corrélation temporelle :
Voir l’article du TLF c’est moi qui souligne : [Avec une valeur restrictive] Exactement, mais pas plus; seulement, à peine. Avoir juste le temps de; arriver, commencer, se mettre, réussir juste à; venir juste de; avoir juste ce qu’il faut; avoir tout juste de quoi vivre; être tout juste bon à, capable dePas de problème donc avec : Il eut juste le temps de claquer la porte que l’autre y frappa
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Oui, votre formule est compréhensible.
Comme vous le dites, on a là un raccourci pour faire le point par radio, « radio » étant mis en apposition. Il n’y a pas de problème à alléger ainsi la formulation.
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En effet, il n’a alors pas un de ses nombreux sens « plein » . Il est auxiliaire du verbe qui suit (on l’appelle parfois semi-auxiliaire factitif).
L’affiche que j’ai faite a beaucoup plu : le sens su verbe est « plein » => fabriquée, créée.
L’affiche que j’ai fait encadrer.... : « faire » ne peut être remplacé par fabriquer ou créer. Il indique que l’agent de l’action d’encadrer a comme agent autre chose que le sujet (ici « je »)
==> L’affiche que j’ai fait encadrer par l’artisan a beaucoup plu.- 1429 vues
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Eh bien mais si, « mort » a ici une valeur adverbiale : « d’une manière qui est d’être mort ».
Certes l’adverbe « mortellement » n’a pas le même sens : il signifie : « d’une manière qui provoque la mort ».C’est d’ailleurs l’absence d’adverbe pour dire « dans un état de mort », qui fait que l’adjectif est adverbialisé ici.
Et si ce n’était pas le cas, si « mort » gardait sa valeur d’adjectif, il serait post posé à « né »: des enfants nés morts => des enfants qui sont nés morts.
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Quand je vous avais répondu, je vous invitais à bien faire la différence entre conditionnel et futur du passé. Je vous invite à relire ma réponse qui répond aussi à cette question.
Il a dit que je pouvais rester jusqu’au tournoi… (et il a dit) que je serais avec vous encore quelque temps, mais que pendant la préparation, je devrai (devrais) rester à l’hôtel.
Changeons de pronom pour éviter l’homophonie devrai/devrais et passons du système présent (phrase faisant référence au passé) eu système présent (phrase ancrée dans le présent) :
Système passé :
Il a dit que nous pouvions rester jusqu’au tournoi. Il a dit que nous serions avec vous encore quelque temps mais que pendant la préparation, nous devrions rester à l’hôtel. ==> serions – devrions : futur du passé
Système présent :
Il dit (maintenant)que nous pouvons rester jusqu’au tournoi. Il dit que nous serons avec vous encore quelque temps mais que pendant la préparation, nous devrons rester à l’hôtel.===> serons – devrons : futur du présent- 2011 vues
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Le singulier est approprié pour sa valeur d’extension du nom à un type, à un genre.
On dit d’ailleurs : une fièvre de cheval et non « °une fièvre de chevaux ». L’expression est figée.Le pluriel est cependant acceptable dans le cas de « clarté de feux de Bengale » qui n’est pas une expression figée.
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Faute de grand maître, je vous réponds :
Ce singulier donne au nom une extension générique, il le ramène à un type.
Comparez : « j’aime le saumon » à « j’aime les saumons ».Salle de sport (le singulier représente le sport en général) – salle de sports est possible aussi mais insiste sur la diversité des sports et évoque des sports précis, qui sont généralement caractérisés (qualifiés, définis).
Exemple : Je vais vous montrer la salle des sports que nous pratiquons dans notre école.- 12108 vues
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Eh bien non. Ce n’est pas correct. Selon la grammaire normative, le COD doit être exprimé dans la deuxième proposition sous la forme d’un pronom. Chaque proposition d’une phrase a sa propre autonomie.
A l’oral, en effet, on peut entendre cela, parfois. C’est la particularité de l’oral de faire des entorses aux règles. Elles sont parfois ressenties comme des incorrections, parfois, elles ne sont pas remarquées par le plus grand nombre.
C’est sans doute ainsi que la langue évolue. Un autre exemple : à l’oral il est très fréquent que la règle du participe passé ne soit pas respectée, même par des locuteurs qui maîtrisent la langue.Pour cette ellipse du pronom : à déconseiller même à l’oral.
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Une valeur étant plus ou moins grande, c’est l’adverbe « plus » qui convient au verbe correspondant valoir.
Un synonyme approximatif de ce verbe est coûter.
Cette guitare coûte/vaut plus que cette autre.==> Vous valiez bien plus que moi.
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Il a demandé a Pérez s’il avait vu que je ne pleurais pas.
C’est une interrogation.
– La phrase se termine par un point d’interrogation
– Elle porte sur le verbe voir. C’est ce verbe qui portera la marque de l’interrogation : l’inversion du sujet.
Que je ne pleurais pas est COD de ce verbe et « ne bouge pas » (c’est une proposition subordonnée COD dite aussi complétive).
===> Il a demandé a Pérez : as-tu vu qu’il ne pleurait pas ?
Cette inversion n’a pas toujours lieu. On peut avoir : il a demandé à Pérez : tu as vu qu’il ne pleurait pas ?
Une troisième forme est possible : Il a demandé à Perez : est-ce que tu as vu qu’il ne pleurait pas ?
La première forme est la plus soutenue.Remarques :
Quand on passe au discours direct on effectue des modifications.
– il faut faire attention aux pronoms qui changent souvent : ici il > tu et je > il
– les temps employés peuvent être différents : ici on passe du passé « avait vu » au présent « as vu »
– il peut y avoir d’autres modifications : exemples : la veille > hier – ce jour-là > aujourd’hui, etc. Ce n’est pas le cas ici.
Il faut simplement se fier au sens.- 1280 vues
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