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Je souhaite pareillement exprimer ma reconnaissance à la dame qui m’a offert les Favole al telefono de Gianni Rodari, dont certains (des ?) récits contribuèrent de manière décisive à désinhiber ma créativité.
…dont certains récits…
…dont certains des récits…
Les deux formulations sont correctes et ne diffèrent que par une nuance
La différence est la même qu’entre « quelques récits » et « une partie des récits », c’est à dire simplement que, avec l’article « des » on insiste sur l’aspect partitif (la partie par opposition au tout).
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Pour lever l’ambiguïté : les récits de les Favole ou les récits d Gianni Rodari, il suffit de reprendre l’antécédent ^par un autre nom :
Je souhaite également exprimer ma reconnaissance à la dame qui m’a offert les Favole al telefono de Gianni Rodari, recueil dont certains des récits contribuèrent de manière décisive à désinhiber ma créativité.
ou :
Je souhaite pareillement exprimer ma reconnaissance à la dame qui m’a offert les Favole al telefono de Gianni Rodari, auteur dont certains des récits contribuèrent de manière décisive à désinhiber ma créativité. »
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Il semble que le degré de certitude ne soit pas toujours suffisant pour choisir le mode de la subordonnée sujet du verbe de la principale. On lit ceci concernant la complétive (subordonnée) sujet ( 44. Le subjonctif ) :
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Le verbe d’une proposition subordonnée complétive se met normalement au subjonctif quand la complétive est le sujet du verbe de la proposition principale.
Il y a deux cas principaux :
a) ordre des mots normal, quand la complétive est sujet du verbe de la principale, devant le verbe :
Qu’ils vous aient répondu de cette manière ne m’étonne guère.b) sujet inversé, quand la complétive est sujet du verbe de la principale et postposée à ce verbe (et on emploie habituellement le pronom conjugateur il/ça/ce devant le verbe), dans des constructions de types variés :
Il faut que vous répondiez le plus vite possible. ■ Il est exclu que l’octroi de cette subvention soit remis en question. ■ C’est une grande chance qu’on ait découvert la fuite de gaz à temps. ■ Peu importe qu’ils ne soient pas d’accord, on le fera quand même ■ Il n’est pas normal que cette demande n’ait pas encore été examinée.Les constructions où la complétive est sujet postposé sont très fréquentes en français et elles comportent de nombreuses variantes, dans lesquelles l’indicatif est parfois possible également. Mais dans l’ensemble, on peut dire que quand la complétive est sujet du verbe, le mode normal et majoritaire est le subjonctif.
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Pour ma part, j’écrirais avec inversion du sujet :
1 Il va de soi que tu es la bienvenue. L’indicatif soulignant en effet le degré de certitude très élevé (mais le subjonctif est possible également).
et, avec le sujet posé avant la principale
2 Que tu sois la bienvenue va de soi. Le subjonctif place généralement le fait comme thème de réflexion, ce qui s’accorde avec la position du sujet qui est le thème de la phrase en 2Cette réponse a été acceptée par MaryT. le 6 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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On partage un gâteau, un objet avec quelqu’un ou entre plusieurs personnes : je partage mes biens entre mes enfants
on partage sa vie en plusieurs activités : répartir
On peut utiliser le verbe pour une chose abstraite : on partage un moment avec quelqu’un – on partage un repas,
Au sens figuré : on partage le chagrin, les idées de quelqu’un.Mais en aucun cas on ne peut dire : °je vous partage une nouvelle qui signifie : je partage cette nouvelle à vous
Cet emploi du verbe « partager » est donc incorrect. On le trouve malheureusement beaucoup dans les réseaux sociaux.
On dira : je vous fais part de cette nouvelle. Je partage avec vous cette information ou simplement : je vous transmets cette image…——et en effet : °je voulais partager avec vous que j’ai été nommé directeur. est un autre emploi incorrect. Comme vous le dites, la construction du verbe partager : partager avec quelqu’un + subordonnée conjonctive est fausse.
>> je voulais partager avec vous ma joie d’avoir été nommé directeur. – je voulais vous faire savoir que j’ai été nommé directeurCette réponse a été acceptée par missnath. le 6 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Pour être franche Bruno, je ne suis pas moi-même convaincue par ces distinctions qui se trouvent pourtant dans des sites sérieux -ici la BDL.
Plutôt que d’essayer de transmettre une réponse, j’aurais mieux fait de réfléchir et de suivre ma logique, ce qu’en général, je fais.
Je ne vois pas pourquoi la présence d’un nombre devrait changer les choses.
L’année qu’il a vécue a été très enrichissante.
Les deux années qu’il a vécues ont été très enrichissantes
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le complément de mesure est nettement repérable : je regrette les dix euros que m’a coûté cet objet. mais : les dix euros que j’ai perdus
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Vivre n’est jamais à mon sens un verbe qui commande un complément de mesure.
Les deux années qu’il a vécues/ les deux drames qu’il a vécus/les deux affronts qu’il a vécus… etc
J’efface mon premier message qui à mon avis est erroné.- 2428 vues
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Très simple :
Les types de phrases ne peuvent se superposer. Une phrase est soit déclarative, soit interrogative soit injonctive.
Déclarative : on donne une information : Elle ouvre la porte.
Interrogative: on demande une information : Ouvre-t-elle la porte ?
Injonctive : on veut faire faire quelque chose à quelqu’un : Ferme la porte.
On voit bien qu’une phrase ne peut être à la fois interrogative et déclarative ou déclarative et injonctive ou interrogative et injonctive.
L’énonciateur ne peut avoir qu’un enjeu : donner une info, demander une info ou faire faire qqc à qq’1Les types de phrase ci-dessus peuvent avoir des formes différentes :
Déclarative forme négative : Elle n’ouvre pas la porte.
Déclarative forme passive : La porte n’a pas été ouverte par elle.
Déclarative forme exclamative : Elle n’ouvre pas la porte !
etc.
Interrogative forme négative : N’ouvre-t-elle pas la porte ?
Interrogative forme emphatique : Est-ce bien elle qui ouvre la porte ?
Interrogative forme exclamative : Elle n’ouvre donc pas la porte ?
Injonctive forme négative : N’ouvre pas la porte.
Injonctive forme exclamative : Ferme la porte voyons !
etc.
Les formes de phrases se superposent aux types de phrases.
C’est pourquoi la phrase exclamative est une forme de phrase et pas un type de phrase.- 3752 vues
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Faites avec ces noms de peuples et leurs individus comme avec des gentilés réels puisque le lecteur et l’auteur passent un contrat de lecture : croire à ce qui est inventé le temps de la lecture.
Si l’auteur invente des peuples, ce sont des noms propres comme les autres.
Relon, Iriatide.
« Il est fou, s’exclama Gabriel le Relon »- La Samalhué partit alors de son propre chef .Noms avec majuscule, adjectif sans majuscule. Ex : une fille samalhué(enne)
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L’expression phrases clichés n’est pas un nom composé. On a un nom « phrases » et un autre nom, complément, qui lui est apposé : clichés. Donc on ne met pas de trait d’union entre les deux noms.
On peut donner à « phrase », d’autres compléments du nom : phrase d’accroche – phrase bateau – phrase fin de lettre – phrase virelangue – phrase culte – phrase piège
Par exemple : un point-virgule n’est ni un point ni une virgule mais un signe différent. Un balai-brosse est un objet différent d’une brosse et d’un balai. Un chou-fleur ne peut être confondu avec un chou. etc..
Alors qu’une phrase cliché et une phrase piège par exemple restent des phrases
Cette réponse a été acceptée par DAVID Sophie. le 1 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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On peut aussi voir le verbe « avoir » comme un verbe attributif. En effet ce verbe peut être soit possessif soit attributif.
Elle a les yeux verts : attributif
Elle a des yeux verts : possessif
« avoir attributif est un verbe sémantiquement vide qui régit une proposition prédicative réduite, alors que avoir possessif, sémantiquement plein, sélectionne un argument externe et un argument interne. » – Remarques sur avoir attributif et possessif – Christine Tellier
Pour approfondir la question : Remarques sur avoir attributif et possessif – 602757ar.pdfelle avait dix-huit ans : dix-huit ans est attribut du pronom sujet « elle ».
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On m’a dit que vous attendiez un nouvel enfant.
J’ai entendu dire que vous prépariez une petite fête.
« On m’a dit que vous pouviez faire ce type de travaux.Ces imparfaits n’ont pas valeur hypothétique mais bien temporelle avec, comme dit plu haut, concordance des temps entre principale et subordonnée
Si on transpose au système du présent :
On me dit que vous attendez un nouvel enfant.
J’entends que vous préparez une petite fête.
On me dit que vous pouvez faire ce type de travaux.
Les deux verbes sont au présent.- 1179 vues
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Bien sûr. Le présent dit « de vérité général » est intemporel et l’intemporel est une valeur du présent.
> Il demanda comment elle s’en était sortie, car il était bien évident qu’on ne peut survivre en forêt sans une boîte d’allumettes.Vous pouvez même sortir carrément du récit à la deuxième proposition et écrire : Il demanda comment elle s’en était sortie, car il est bien évident qu’on ne peut survivre en forêt sans une boîte d’allumettes.
Cette réponse a été acceptée par Primavolta. le 3 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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