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Il existe en français un « ne » dit explétif : cela signifie que son emploi ne modifie pas la phrase positive en une phrase négative. Il s’utilise pour l’élégance de la proposition, n’altère pas le sens de l’énoncé et se rencontre quasiment exclusivement dans la langue écrite, ayant pratiquement disparu de la langue parlée. Du reste, tous les exemples illustrant ce propos sont extraits de la littérature. Il faut en outre signaler que, dans Le bon usage, son célèbre ouvrage de référence si précieux à tous les grammairiens, Maurice Grevisse se réjouit de la suppression progressive de cette particule inutile qu’il qualifie de parasite. En effet, sa présence s’explique uniquement par le fait que la phrase contient une « idée négative ».
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Mais si vous tenez à l’employer :-
- La phrase principale est positive et contient un verbe ou une locution conjonctive exprimant la peur, la crainte (tel que : de crainte que, de peur que, … appréhender, avoir peur, craindre, redouter, trembler, etc.). La subordonnée est alors construite au subjonctif : Je craignais que mes soins ne fussent mauvais. » A. France- Dans une interro-négative : Tu ne crains pas qu’il n’envoie des échos aux journalistes ? M. Pagnol
Attention : après un verbe de peur employé négativement, il ne faut pas ajouter un « ne » : Hélas, on ne craint point qu’il venge un jour son père. Racine
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- La phrase principale est positive ou négative, et contient un verbe exprimant l’évitement, l’empêchement, la défense, la précaution (tel que : empêcher, éviter, prendre garde) : Tout ce que je dis là n’empêche pas qu’il n’y ait de jolies choses dans votre livre… Marivaux
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- La phrase principale est une comparaison d’inégalité (construite avec : plus que, davantage que, moins que, mieux que, autre que, autrement que, meilleur que, moindre que, pire que, plutôt que, etc.) : Leurs cas de conscience, complaisamment exposés, me troublaient moins qu‘ils ne m’édifiaient… Sartre
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- Après certaines locutions conjonctives (telles que : avant que, depuis que, à moins que, etc.) : Il existait un monde où l’artiste trouve avant qu’il ne cherche » Cocteau -: Un Lièvre en son gîte songeait (Car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ?) La Fontaine
D »après Beschrelle – Le « ne » explétif
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On ne met pas de majuscule aux disciples >> les sciences de la Terre
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— Parce que, si vraiment il l’avait aimée de la même force, est-ce qu’il n’aurait pas fait tout ce qui était en son pouvoir pour la retenir ? Il faut l’imparfait puisque la phrase est au passé
— Il me tarde d’être (à) mardi
– Tarder à quelqu’un de + infinitif est correct
– Être suivi de la préposition à : TLF c’est moi qui mets en gras :
[Pour indiquer une situation dans le temps] [Suivi d’une préposition]♦ Être au début de l’hiver, dans l’hiver (familier), en hiver; être au mois de décembre; mon rendez-vous est à 16 heures. On était au 24 octobre.[…]>>> Il me tarde d’être à mardi est donc correct
>>>Il me tarde d’être mardi est correct également
Différence de sens : être à souligne l’intervalle de temps jusqu’à la date – être + nom de la semaine : projection mentale dans le futur
Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 25 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Il s’est levé très tôt pour la sortie scolaire qui aura duré toute la journée
Auxiliaire avoir
On cherche le COD (il y aurait accord s’il était placé avant) : il n’y en a pas (attention : toute la journée est complément circonstanciel)
Aucun accord.- 3036 vues
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C’était comme la fois où il avait mangé trop de gâteau et que son estomac avait triplé de volume.
= quand temporelle coordonnée
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Certes, « où » est pronom relatif reprenant « fois », évitant la répétition et reliant les deux propositions ; la phrase peut être analysée comme suit :
C’était comme la fois
cette fois-là il avait mangé trop de gâteau et que son estomac avait triplé de volume.
2 « la fois où » est équivalent à « quand » > C’était comme quand il avait mangé trop de gâteau et que son estomac avait triplé de volume.
La conjonction de subordination « que » remplace la conjonction de subordination placée avant quand elle devrait être répétée, pour introduire une subordonnée coordonnée. Elle en prend le sens :
Temporelle coordonnée : Quand on aime et qu’on voudrait croire à la réalité unique de l’individu
Causale coordonnée : Votre pièce n’est pas une tragédie classique parce qu’elle a moins de cinq actes et que la règle des trois unités n’y est pas observée
Finale coordonnée : Les enfants s’amusaient parfois à y mettre [dans la salade] des fils de soie rouge, afin qu’on les prît pour des chenilles et qu’on eût un moment de joie
Consécutive coordonnée : De façon qu‘il s’instruise et qu‘il devienne un homme
(exemples du TLF)
Etc.Et c’est ce qui se passe dans votre phrase
Cette réponse a été acceptée par Primavolta. le 24 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Mais on peut avoir le type affirmatif (+ forme exclamative)
Quel est son étonnement lorsqu’il ouvre la porte !Attention : sans « ne ».
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J’ai dessiné les graines qui ont poussé.
Nous avons deux propositions
J’ai dessiné les graines et qui ont poussé : un mot ne peut pas avoir une fonction dans deux propositions à la fois.
Graines est COD du verbe dessiner et c’est tout
qui est sujet du verbe pousser« Qui » est pronom (relatif) évitant la répétition de « graines » (appelé son antécédent), et reliant les deux propositions. Il prend son genre et son nombre.
Le verbe « pousser » n’a pas de COD. Aucun accord à envisager pour son participe passé donc puisqu’il est conjugué avec l’auxiliaire « avoir ».- 1176 vues
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Il faut le singulier car départ caractérise le genre de pot dont il s’agit :
un pot de bienvenue, de départ, de réconciliation… le singulier a une valeur d’extension.- 2800 vues
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C’est un pluriel. Le singulier serait : Jamais elle n’a eu un geste de la sorte
Je rectifie ; Marcel a raison : le singulier est également possible après « pas de »Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 23 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Comprenez bien qu’il ne s’agit pas de règles mais de sens.
Ce qui rend les choses un peu complexe c’est qu’il a plusieurs natures différentes qui correspondent à autant de mots différents qui ont, bien sûr une même notion, celle de totalité.
Tout peut être :
– adverbe
comme tous les adverbes il modifie le sens d’un adverbe : il arrive tout tranquillement
d’un verbe (avec en + participe présent) : Il mange tout en parlant
d’un adjectif : il est devenu tout gentil
Un adverbe est invariable mais « tout » fait exception devant un adjectif féminin commençant par une consonne, il prend un « e » : la montagne est tout enneigée/ la montagne est toute blanche
– pronom
et alors il change de genre et de nombre
son sens est pluriel : Tous sont invités à passer au salon – toutes sont invitées…
le neutre est singulier il désigne un ensemble : Tout est calme dans cette maison
– adjectif
suivi de l’article : tous les invités se levèrent – toutes les personnes sortirent
sans article dans certaines locutions : à toute allure – à toutes fins utiles – en toute modestie….
– nom masculin
désigne un ensemble :
précédé d’un article : je vous laisse le tout pour 10€>>> C’est toute une histoire = c’est une véritable histoire : adjectif
Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 23 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.
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