liste des pièces à fournir =  des = « de les »  – les pièces sont définies> liste de les pièces à fournir

 liste de pièces à fournir =  pas d’article  – les pièces ne sont pas définies
On a la même différence qu’entre : je fournis les pièces et je fournis des pièces
Je fais les courses (dont nous avons parlé) et je fais des courses

Des tons à dominante bleu(e) et argent

Pas de sujet ni de verbe ici. Si on veut une phrase complète ! Cette étoffe a des tons à dominante bleu et argent.
Bleu et argent sont des noms compléments du nom « dominante ».
Cette étoffe a des tons à dominante vert et argent.
Une conjonction de coordination (ici « et ») ne peut relier que des mots de même nature et de même fonction : les deux mots sont ici des noms (argent ne peut être autre chose).

Pour bien se souvenir de la différence de sens entre les deux expressions qui, non seulement se ressemblent, mais s’utilisent aussi dans des contextes voisins, peut-être est-il bon d’en rappeler l’origine de chacune d’elle .

Une conserve, terme de marine,  est un bateau qui fait route avec un autre pour le protéger (exemples du TLF):

1 Les bleus azur et les verts émeraude se mêlaient harmonieusement aux nuances mauves, orangées, fauves et écarlates des massifs de fleurs.
Bleu azur : on a deux noms : bleu  et azur – bleu comme l’azur/de l’azur – azur est complément du nom bleu.

2 les coraux bleu turquoise et les algues vertes des bassins bleu-vert ravissants
Bleu : nom complément du nom coraux = d’un bleu turquoise
Bleu turquoise : on a deux noms : bleu et turquoise : bleu de la turquoise/ comme la turquoise – turquoise est complément du nom bleu.
Bleu-vert : Bleu (nom)  + adjectif (avec trait d’union). Bleu-gris, bleu-noir, bleu-vert, bleu-violet –on obtient donc un nom composé Si vous exprimez une couleur sous la forme d’un composé de deux couleurs : il s’agit là d’un nom commun (qui est ici complément du nom bassin)

3 les corolles des orchidées fusionnaient des rouges écarlates à des bleus foncés.
Écarlates est un adjectif et se comporte comme tel (accord).
Bleus foncés: bleu (nom) avec adjectif épithète (foncé)

4 Les pétales veloutés des iris s’étendaient du turquoise aux bleus violacés, créant ainsi un dégradé saisissant de couleurs.
Bleus violacés : bleu (nom) + adjectif  épithète (violacé)

Synthèse :
– Lorsqu’un mot est suivi d’un adjectif épithète c’est un nom
– Lorsqu’un mot est suivi d’un autre nom qui lui est complément c’est un nom
– Lorsque deux mots sont unis par un trait d’union c’est un nom
>>> les noms ne s’accordent avec rien. Ce peut être une concordance s’ils ont le même nombre et/ou le même genre que le nom qu’ils complètent (c’est le sens qui décide). Les mots désignant des couleurs ne font pas exception.

Être attentif parce que :
– il existe des mots désignant une couleur  qui sont et  adjectif et et nom, on détecte s’ils sont l’un ou l’autre selon qu’ils sont ou non suivis d’un autre nom (désignant une couleur) ou d’un adjectif (un adjectif ne peut qualifier un autre adjectif).
Exemple : le rouge nom et rouge/rouges adjectif
– certains noms,  sont devenus des adjectifs : rose, mauve par exemple, sont des noms (de fleurs) et sont aussi devenus adjectifs. D’autres pas : fuchsia, pervenche, cerise, corail…En cas de doute, il faut consulter un dictionnaire et voir si l’adjectif existe.

Cathy a raison.
Soit vous mettez en page comme elle le fait, soit vous rédigez entièrement.
Si vous rédigez entièrement, vous faites des phrases partout et vous remplacez la numérotation par des *** cteurs . Exemples de *** cteurs : premièrement, d’abord, ensuite, deuxièmement, ensuite, puis, enfin…

Mais si le courrier se veut fonctionnel il vaut mieux adopter la première solution.

En aucun cas il ne faut mélanger les deux mises en page.

Cela dépend du contexte.
S’il s’agit  des crocodiles en général, il faut mettre « bandes » au pluriel puisque évidemment les crocodiles au monde forment plusieurs bandes.
Autrement, il peut s’agir d’un groupe restreint de crocodile en un lieu précis et alors le singulier serait requis.
Logique en somme.

Attention de ne pas tout mélanger.
Ce type de confusion, qu’on observe de plus en plus, vient du mélange dans l’approche de la langue de deux méthodologies » différentes. On vous parle de CC et de complément essentiel, on vous propose de supprimer tel ou tel élément. Hou là là !
La grammaire traditionnelle connaît les notions de CC, COI, COD
La linguistique partage les compléments entre essentiels et non essentiel et ne parle pas de la différence CC/CI par exemple.
On a là deux approches différentes qui sont souvent mélangées dans les manuels scolaires, même ceux qui sont réputés bons.
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Choisissons la première approche qui a été utilisée depuis plusieurs générations et qui donc est la plus abordable.
Le COD, COI et CC sont des compléments du verbe.
Le COD : complément d’objet direct : son nom a du sens : il désigne l’objet sur lequel porte l’action et il est construit directement après le verbe, c’est à dire sans préposition : je mange un fruit.
Le COI désigne un objet sur lequel porte l’action mais il est construit indirectement, c’est à dire qu’entre lui et le verbe il y a une préposition : Je parle à mon oncle – je parle de mon oncle
Le CC , complément circonstanciel, donne une des circonstances de l’action portée par le verbe : pour l’avoir, on pose les questions où, quand, comment, pour quel  but, pourquoi, avec qui , avec quoi..… ? (voir le sens du mot « circonstance » : ce qui entoure (ici, l’événement ou le fait dit par le verbe)
souvent le CC est introduit auprès du verbe par une préposition : j’ai mis l’assiette sur la table. Mais pas toujours : il fait une petite promenade le soir.
>>> le COD ne se déplace jamais sauf avec une formule d’insistance : c’est un fruit que je mange mais jamais un fruit je mange
>>> le COI  : même chose
>>> le CC peut souvent se déplacer  : le soir il sort/il sort le soir – sur la table il y a une assiette/il y a une assiette sur la table
Si on l’enlève, ce qui reste garde du sens : il sort – il y a une assiette
Il ne se déplace pas quand le verbe ne peut pas s’en passer. en ce cas on ne peut employer le verbe sans un CC  : il va à Lyon mais pas à Lyon il va ni il va (tout seul)  >> (en ce cas la linguistique parle de complément essentiel)

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Les interrogatifs : ce sont des adverbes :
où : adverbe interrogatif de lieu : la réponse sera un CC de lieu
quand : adverbe interrogatif de temps : la réponse sera un CC de temps
pourquoi : adverbe interrogatif de cause : la réponse sera un CC de cause
etc.

Désolée, difficile  de faire plus court.

1- Est ce qu’on peut demander « t’en veux? »  j’ai des feuilles de brouillon t’en veux? >Oui à l’oral et familièrement : tutoiement et abréviation de « tu » en |t’|. Sinon, pour une langue plus soutenue : tu en veux? Vous en voulez ?  En veux-tu ?  En voulez-vous ? Je peux vous en donner si vous en avez besoin …

2- Le français de tous les jours :
A Je n’y vais pas de gaieté de cœur – on y va parce qu’il le faut

B il se porte comme il peut >> On dira plutôt  à l’oral et familièrement : « ça va » en traînant et en baissant la voix sur  le « va »- ou alors : couci-couça   – ou : ça pourrait aller mieux – ou : ça peut aller.

C je prends mes marques petit à petit. Oui.  Ou : je m’adapte peu à peu – ou : je me mets dans le bain (un peu familier)

Attention aux niveaux de langue. Par exemple, on ne répond pas « ça va »  ou « couci-couça » à un « comment allez-vous ? »  dans le cadre hiérarchique (professionnel) ni à quelqu’un qu’on connaît peu.

Lorsqu’on dit  : je préfère le Earl Grey, le Darjeeling… on fait une antonomase.

Une antonomase est une figure de style qui consiste à faire d’un nom propre ou d’une périphrase un nom commun ou inversement d’employer un nom commun pour désigner un nom propre.
L’exemple que vous donnez est dite « antonomase de nom propre ».

Dès lors qu’on est toujours conscient du lien originel avec le nom propre, alors on conserve la majuscule. Cependant, dès qu’on ne fait plus le lien de l’antonomase avec un nom propre et qu’on l’utilise tel un nom commun autonome, on l’écrit sans majuscule et on accorde comme si c’était un nom commun ordinaire.
L’exemple célèbre est « poubelle » dont on a oublié qu’il est l’antonomase du nom de famille de M. Poubelle. On écrit un bordeaux. Mais on écrit encore un Don Juan – un Tartuffe. Quant au pluriel, quand le mot s’est lexicalisé entièrement il se met au pluriel : des poubelles, des camemberts.
Il y a plusieurs degrés de lexicalisation. On trouvera aussi bien des Don Juan que des Don Juans, mais des Emma Bovary.

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Pour vos exemples, je dirai que vous avez le choix. Je pense que la lexicalisation n’est pas faite puisqu’il s’agit de différents thés, que leurs noms désignent bien des régions et que précisément on en a toujours conscience. Je garde les majuscules et je ne mets pas de marque de pluriel

Alentour est un adverbe et signifie tout autour – aux environs :

Alentours est un nom toujours au pluriel qui signifie : espace qui entoure un lieu, une personne – les environs
Tout en dodelinant la tête, tout en se berçant, elle laissa son regard errer sur les alentours. (Guévremont)
Aux alentours de [+ indication de lieu] :

 Il passe une batterie de coups de fil aux structures de garde de Rennes et alentour.
Ou :
Il passe une batterie de coups de fil aux structures de garde de Rennes et aux alentours.