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Pardonner a plusieurs constructions possibles
Pardonner quelque chose à quelqu’un : Je lui ai pardonné sa trahison
Pardonner à quelqu’un : Il y a longtemps qu je lui ai pardonné
Pardonner à quelqu’un de : je lui pardonne de m’avoir trahi
Pardonner quelqu’un existe mais est rare : combien de fois faut-il pardonner son frère ?Bien sûr, la règle ne concerne que les cas où pardonner a un COD, à condition que celui-ci soit placé avant, il y a accord participe passé -COD quand le verbe est construit avec l’auxiliaire avoir
> Laury a raison. On a soit :
1 Pourquoi ne pas lui avoir pardonné ?
soit :
2 Pourquoi ne pas l’avoir pardonnée ?Nous vous conseillons la formulation 1, bien plus courante. La 2 est littéraire- 799 vues
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Le pluriel est inutile car il s’agit de dégradation en général. Vous mettez d’ailleurs « sinistre », qui se situe sur le même plan (« dégradation » et « sinistre » sont compléments circonstanciels du verbe « dégager ».
Je vais leur demander de nous faire parvenir un nouvel e-mail dans ce sens pour dégager la société de toute responsabilité en cas de sinistre (incendie, dégât des eaux, …) ou de dégradation sur les véhicules.
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Cette chanteuse a dû reporter les concerts qu’elle avait prévus.
La phrase est ainsi et pas autrement. Ici « que » reprend concerts. Le sens est : elle avait prévu des concerts et elle les a reportés.
« Donner » n’est pas sous-entendu. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire à la compréhension. Il serait au contraire superflu.- 709 vues
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Les rues sont pleines de monde qui te dévisagent avec enthousiasme.
Vous avez raison, on ne peut mettre le verbe au pluriel avec un sujet « qui » masculin singulier (qui reprend monde et adopte son genre et son nombre).
Les rues sont pleines de monde, et tous te dévisagent est une solution. On peut évidemment remplacer « monde » :
Les rues sont pleines de gens/personnes qui te dévisagent avec enthousiasmeIl ne serait pas heureux de mettre le verbe au singulier. « Le monde » est finalement assez abstrait et dire que le monde dévisage quelqu’un serait assez curieux.
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Il faut rappeler que la notion de brièveté ou de longueur n’a rien à voir avec l’utilisation de l’imparfait ou du passé simple.
L’imparfait place la perspective dans l’action ou l’événement en train de se dérouler (dans, à l’intérieur de son déroulement).
Le passé simple procède d’un point de vue différent : l’action ou l’événement est considérée dans sa globalité.
Ainsi je peux écrire ou dire : il dormit trois jours (action longue mais considérée globalement) et il sursauta : on frappait à la porte, où l’action de frapper est courte, mais prise dans son processus (: ici l’effet est de ralentir le temps pour créer du suspens).Selon le sens de tandis que, simultanéité ou opposition, on utilise l’un ou l’autre temps. Et pas forcément le même temps dans la subordonnée et la principale :
– Elle dormait tandis qu’il travaillait à son roman = simultanéité
– Tandis que je dormais il ouvrit la fenêtre et sortit sur le toit = l’action sortir est incluse dans l’action dormir
– Elle s’habilla/habillait pour faire une promenade tandis que lui se mit/se mettait au lit pour une bonne sieste = oppositionCar tandis que (comme alors que ou quand) introduit aussi parfois l’idée d’opposition (ce qui est tout à fait correct).
Le premier garçon plongea par-dessus le guidon de son vélo et atterrit lourdement dans une flaque d’eau tandis que le second perdit l’équilibre et percuta une barrière. On a là la simultanéité de deux événements vus de façon globale.
Le premier garçon plongeait par-dessus le guidon de son vélo et atterrissait lourdement dans une flaque d’eau tandis que le second perdait l’équilibre et percuta une barrière. : les événements simultanés sont vus dans leur déroulement.
Le premier garçon plongeait par-dessus le guidon de son vélo et atterrissait lourdement dans une flaque d’eau tandis que le second perdit l’équilibre et percuta une barrière. L’événement perdre l’équilibre est vu dans sa globalité et est inclus dans les événements de la principale.Les trois formulations sont correctes mais présentent les événements de façon différente.
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Les hommes qui entrèrent portaient de longs manteaux.
Vous êtes troublé par les deux appellations : complément de l’antécédent et expansion du nom et je vous comprends. La nomenclature en grammaire est assez complexe parfois.
Ces deux appellations, comme vous le dit Joëlle sont aussi valables l’une que l’autre, cependant, elles résultent d’un « angle de vue différent ». Je m’explique.
Quand je dis complément de l’antécédent, je place mon analyse dans l’optique des différents compléments : les compléments de verbe : COD, COi, circonstanciels – complément du nom (le complément de l’antécédent est un complément du nom – complément de l’adjectif.
Si on ne s’intéresse qu’au nom et aux différents éléments qui le complètent, on parle d’expansions du nom. Le nom peut avoir différentes expansions, des mots de nature différente :
– un adjectif : les hommes sombres portaient de longs manteaux
– un Groupe N complément du nom : les hommes de la police portaient de longs manteaux
– une proposition relative : les hommes qui entrèrent portaient de longs manteaux.
Les trois expansions du nom sont toutes là pour préciser quelque chose sur le nomJ’espère avoir éclairé un peu votre lanterne.
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vous avez raison : des codes clavier (pour ou de clavier) : le singulier de clavier a une valeur générique.
Cette réponse a été acceptée par mole. le 5 février 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Votre phrase : A ma décharge, ce n’est pas si facile que cela paraisse. est en effet incorrecte, et il faut l’écrire comme Joëlle cous l’a indiqué.
Il existe bien une forme de phrase : si + adjectif ou adverbe + que +subjonctif, mais qui a valeur de concession. Or vous ne voulez pas exprimer la concession mais l’intensité : si .. que = autant que.
Voici des phrases où si exprime la concession et où apparaît le subjonctif :
Si mince qu’il puisse être, un cheveu fait de l’ombre. (Littré)
Si intelligemment qu’il ait répondu, il n’a rien compris. (Rubattel)
(Exemples pris dansLa concessive en (aus)si (que) : quelle liaison prédicationnelle ?Pascale Hadermann)
Pour que votre phrase exprime la concession il faudrait écrire : à ma décharge, si facile que cela paraisse, il faut une grande expérience pour…
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De ces échanges ressortait surtout la capacité à pouvoir se renouveler quant à son organisation et ses méthodes de travail
Si la phrase vous semble difficile à comprendre, remplacez les termes abstraits par des termes concrets comme par exemple :
De ces peintures ressortait surtout le bleu lumineux des ciels..Analyse
verbe : ressortir à ‘imparfait
Sujet : bleu (lumineux : adjectif épithète du nom bleu – des ciels : GN complément du nom bleu )
de ces peintures : complément circonstanciel de lieu
surtout : adverbe modifiant le verbeLa même analyse vaut pour votre phrase
Remarques :
De ces échanges ressortait surtout la capacité à se renouveler dans son organisation et ses méthodes de travail
– « pouvoir » est un pléonasme car on a déjà « capacité »
– « quant à » est avantageusement remplacé par « dans »Cette réponse a été acceptée par Dupon. le 1 mars 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Les têtes ont toutes les yeux ouverts signifie toutes les têtes ont les yeux ouverts.
Toutes les têtes ont – les têtes ont toutes –> toutes sans exception
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