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T’inquiète. S’il n’y a pas de négation explicite dans cette formulation familière, c’est parce qu’elle a été maintes fois répétée. C’est pourquoi elle est comprise.
Même des verbes de sens proche ne seraient pas compris sans termes de négation : s’angoisser – se préoccuper – se soucier -se fatiguer
Il existe une autre occurrence de cette abréviation familière : t’occupe
Peut-être y en a-t-il d’autres.- 471 vues
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Le singulier suffit. Il donne une valeur générique au nom.
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Dessinateuse
Les noms de métier masculins en -Teur ont généralement leur féminin en -trice
instituteur/institutrice – agriculteur/agricultrice – acupuncteur/acupunctrice – aviateur/aviatrice – acteur/actrice – et donc auteur/autrice dessinateur/dessinatrice
Mais :
docteur /doctoresse et chanteur.chanteuse
—> la suffixation de Geluck amuse parce qu’elle n’est pas conforme à celle que la langue a adoptée jusque là.Ce sont les mots en -eur (et pas en -teur) qui sont suffixés en -euse :
danseur/danseuse – blanchisseur/blanchisseuse – serveur/serveuseJournalisteresse.
Le mot journaliste est épicène (se finit par un « e » et peut se dire tel quel au masculin et au féminin) : la suffixation est superfétatoire.
un juge /une juge – une secrétaire/une secrétaire – un ministre/une ministre – une maire/une maire – un peintre/une peintre.—> en suffixant ainsi ces deux noms de métier, Geluck se moque des tentatives maladroites pour féminiser les noms de métiers.
Ainsi, autrice existe depuis « toujours » en français. Inutile d’inventer autre chose (on a entendu « auteuse »).Remarques :
– Jusqu’au XVIIe siècle, tous les noms de métiers, fonctions et dignités exercés par des femmes étaient nommés au féminin et inversement pour les hommes.
– les différents suffixes qu’utilise la langue à ce propos complique un peu les choses. Il me semble que le suffixe en -esse devrait être abandonné parce qu’il est maintenant rare et vieilli. (On ne le ressent plus dans « princesse » mais il gêne dans « doctoresse »).- 538 vues
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Les deux verbes ont une étymologie différente, mais leur sens se rejoint en français contemporain.
Sustenter : Emprunté. au latin sustentare « tenir par dessous, soutenir »; « conserver en bon état »; et puis « alimenter, nourrir », de sustinere (voir soutenir). On rencontre, parallèlement, dès le moyen français , la forme substanter, de substance.
Substanter : latin.substantia « être, essence, existence, réalité d’une chose » et tardivement « aliments, nourriture; moyens de subsistance, biens, fortune- 14999 vues
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Cette expérience m’a conduite à connaitre les gens.
Le COD « m’ = me » est placé avant le verbe. Le participe passé construit avec avoir s’accorde avec lui.- 601 vues
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Elle s’est acheté dans une foire un petit singe
Le COD du verbe « acheter » est « singe ». Le pronom « se » est COI. Bien que construit avec l’auxiliaire être, le participe passé s’accorde avec le COD (et non le sujet) s’il est placé avant :
Elle s’est acheté des livres –> les livres qu’elle s’est achetés sont sur la table.C’est toujours le cas avec les verbes pronominaux qui ont un COD autre que le 2e pronom personnel : l’accord de leur PP suit la même règle que les PP construits avec avoir.
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Les deux phrases correctes sont :
Dès que nous avons terminé nous sortons
Dès que nous eûmes terminé nous sortîmes
Dans les phrase au passé il est habituellement possible (et c’est ce qui se passe couramment) de remplacer le passé simple par le passé composé, mais dans la phrase que vous donnez : dès que nous avons terminé nous sommes sortis le locuteur sent l’incohérence avec le passé antérieur de la principale dont le verbe est formé avec l’auxiliaire au passé simple ; ce qui fait qu’il se rabat (cette fois-ci incorrectement) sur le passé composé.
Ou sur le plus que parfait, qui hélas n’a pas la même valeur : Dès que nous avions terminé nous sommes sortis : incorrect encore puisque la subordonnée, avec son PQP, exprime l’habitude et la principale, non.Il n’y a pas de solution si on ne veut pas du passé simple ni du passé antérieur. On écrit la phrase que vous citez, et comme vous le dites, il n’y a pas concordance.
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Se sont ensuivies des manifestations
S’ensuivre est un verbe essentiellement pronominal. Le participe passé s’accorde avec le sujet.
(Je constate que mon correcteur essaie de le rendre invariable. Il se trompe.)- 547 vues
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Dans la phrase donnée, toute est adjectif.
On pourrait en effet avoir tout adverbe :
Il glissa un mot à une fille peinturlurée, tout en rubans, dentelles et frisettes.
Tout est adverbe et se rapporte au verbe être sous-entendu (elle était entièrement)Il glissa un mot . une fille peinturlurée, toute en rubans, dentelles et frisettes : toute sa personne était en rubans, dentelles et frisettes.
Toute est adjectif et se rapporte au nom fille >> »toute sa personne était en rubans… »- 877 vues
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Pardonner a plusieurs constructions possibles
Pardonner quelque chose à quelqu’un : Je lui ai pardonné sa trahison
Pardonner à quelqu’un : Il y a longtemps qu je lui ai pardonné
Pardonner à quelqu’un de : je lui pardonne de m’avoir trahi
Pardonner quelqu’un existe mais est rare : combien de fois faut-il pardonner son frère ?Bien sûr, la règle ne concerne que les cas où pardonner a un COD, à condition que celui-ci soit placé avant, il y a accord participe passé -COD quand le verbe est construit avec l’auxiliaire avoir
> Laury a raison. On a soit :
1 Pourquoi ne pas lui avoir pardonné ?
soit :
2 Pourquoi ne pas l’avoir pardonnée ?Nous vous conseillons la formulation 1, bien plus courante. La 2 est littéraire- 799 vues
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