Le profil de Tara
Grand maître
49488
points

Questions
15

Réponses
6606

  • Grand maître Demandé le 1 août 2019 dans Accords

    Veuillez trouver ci-dessous une petite vidéo qui m’a été envoyée par un des photographes présent/présents le 14 juillet.

    On peut accorder « présent »  au pronom  « un » ou bien à « photographes », et le sens est différent.
    Dans le deuxième cas plusieurs photographes étaient présents le 14 juillet
    Dans le premier cas, un seul.

    Cependant alors j’écrirais :
    Veuillez trouver ci-dessous une petite vidéo qui m’a été envoyée par un des photographes, présent le 14 juillet.
    Virgule juste avant « présent ».

    • 2297 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 31 juillet 2019 dans Question de langue

    Catplysme, si c’est tellement important, je me permets de ne pas attendre l’avis de Joëlle….

    Commencez par :
    S + V + COI + COD  : il tend à son copain le panier de victuailles ou bien : il tend le panier de victuailles à son copain ou encore : à son copain, il tend le panier de victuailles

    Ensuite voici dans l’ordre, des circonstanciels : de manière – de moyen – de lieu – de temps – d’accompagnement
    avec maladresse – au moyen d’une perche – de l’autre côté du ruisseau – dès que l’autre est parti – avec Jean à ses côtés.

    Ces compléments circonstanciels peuvent se placer un peu où vous voulez; ils sont facilement déplaçables .
    Plus il y en a, et plus il faut équilibrer la phrase. Assez vite, l’ensemble devient lourd et/ou artificiel.

    Dès que l’autre est parti,  au moyen d’une perche, avec Jean à ses côtés, il tend avec maladresse le panier de victuailles de l’autre côté du ruisseau.

    Cette réponse a été acceptée par Cataclypsme. le 31 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.

    • 2958 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 31 juillet 2019 dans Accords

    Pour ne pas avoir été vidées depuis deux mois, les poubelles commençaient à sentir terriblement mauvais.

    Pour ne pas avoir été maquillées correctement, ces dames ressemblaient à des sorcières.
    Je préfère 😃

    On remet le tout « dans l’ordre » : Ces dames ressemblaient à des sorcières, pour ne pas avoir été maquillées correctement.
    « Avoir été » est le verbe » être » à l’infinitif passé
    SI je mets au présent j’obtiens :
    1.Ces dames ressemblent à des sorcières, pour n’être pas  maquillées correctement.
    Proposition principale                                        Proposition infinitive (de cause)

    Cette phrase est l’équivalent de :
    2.Ces dames ressemblent à des sorcières, parce qu‘elles n‘ont pas été maquillées correctement.
    Proposition principale                                        Proposition subordonnée conjonctive (de cause)

    Quand le sujet de chaque proposition est le même (le sujet de la proposition subordonnée le même que le sujet de la proposition principale), on peut transformer la deuxième en proposition infinitive.

    Le participe passé se rapporte toujours au sujet puisque construit avec l’auxiliaire « être », que ce soit dans la subordonnée (1) ou l’infinitive (2).

    Ne vous laissez pas déstabiliser par l’infinitif, qu’il soit d’une forme simple « être » ou composée « avoir été ».

    • 2626 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 31 juillet 2019 dans Conjugaison

    Après »être étonné que » on a le subjonctif.
    Il est étonné que personne ne réagisse.

    Ce qui vous gêne ici, c’est le décalage dans le temps entre « être étonné » et « connaître », et puis l’impossibilité -pour une fois- d’utiliser le présent du subjonctif  à la place de son imparfait.
    Normalement on aurait (j’ai ajouté « alors » pour bien marquer le décalage temporel mais ce n’est pas nécessaire) :
    Je suis étonné qu’alors tu ne connusses pas.

    Cependant, le subjonctif imparfait est sorti de l’usage courant et à la place, généralement, on utilise le subjonctif présent.
    Par exemple : j’étais triste que tu ne viennes pas. au lieu de j’étais triste que tu ne vinsses pas.
    Seulement ici on ne peut pas puisque le verbe » connaître » doit obligatoirement porter la notion de passé
    Il faut donc le subjonctif imparfait!
    Et si on ne veut pas l’employer (parce qu’on le trouve désuet, pédant…) il faut en effet changer la forme de la phrase
    Je suis étonné d’apprendre que tu ne connaissais pas

    • 5606 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 31 juillet 2019 dans Général

    Lucas, bonjour,
    Votre message demande plusieurs mises au point :

    une langue a son propre fonctionnement.
    Deux verbes ayant le même sens dans deux langues différentes peuvent demander un COD dans une langue et pas dans l’autre, c’est très fréquent, et c’est le cas avec « entrer » et  « to enter ». Même si ces deux mots ont des origines communes, ils ont une histoire différente et appartiennent à des organismes, systèmes linguistiques différents.

    Un verbe intransitif est un verbe qui n’admet pas de complément d’objet direct.
    « Entrer » est intransitif : on ne dit pas j’entre la maison

    un verbe intransitif ne « se suffit pas » forcément à lui même. Il peut avoir besoin d’un complément, mais qui ne soit pas COD.
    C’est le cas du verbe « aller », par exemple. Sauf dans des cas assez rares, il lui faut un complément de lieu :
    On ne dit pas je vais. mais je vais en Espagne/à la maison/ chez toi

    certains verbes sont dits transitifs indirects : ils acceptent un complément d’objet indirect
    Je me souviens des jours anciens.

    • 3665 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 31 juillet 2019 dans Général

    Il est vrai qu’il y a souvent hésitation concernant l’accord ou non de  « c’est…que »
    Voici la solution que j’adopte :
    C’est … que est suivi d’un attribut
    : j’accorde et j’harmonise le temps
    C’est un mouvement qui attire son regard
    Ce fut un mouvement qui attira son regard
    C’était la pluie qu’il entendait
    C’étaient/ce sont  des bruits étranges qu’il entendait/entend

    C’est… que n’est pas un attribut : Je laisse invariable
    C’est par hasard qu’il l’aperçoit
    C’est par hasard qu’il l’aperçut
    C’est alors qu’il se rend/rendit compte

    • 2752 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 30 juillet 2019 dans Question de langue

    Oui oui Joëlle, bien sûr et merci de le préciser. J’ai en effet dit de façon erronée le contraire.

    Ce qui m’a fait dire cette bêtise, c’est que, dans cette phrase, que je rappelle ici :
    Je lui tends le bâton qui peut lui permettre de s’y accrocher
    on a concurrence entre une personne et un objet et incohérence des fonctions des pronoms reprenant l’objet; du coup cela complique encore les choses.

    Mais si on veut garder le lien entre le bâton et le verbe » permettre » :
    Je lui tends le bâton qui lui peut lui permettre de s’en sortir. (on comprend aisément comment)

    • 3560 vues
    • 10 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 30 juillet 2019 dans Question de langue

    La préposition « sur » gagne du terrain .
    Il se peut que ce soit sous l’influence de la préposition anglaise « on ».
    Et « votre » voiture sur le parking ressemble un peu aux exemples donnés ci-dessous.

    Voici ce qu’en dit la BDL
    Les emplois de sur sont nombreux, mais cette polyvalence ne doit pas inciter à calquer son utilisation sur celle de la préposition anglaise on (to sit on a committee, on the plane, etc.).
    Exemples :–  Je n’ai jamais le temps sur semaine.
    –  Michel est sur le comité du non.
    –  J’ai eu un malaise sur les heures de travail.
    –  Elle est sur le conseil d’administration depuis deux ans.
    –  René siège sur le jury du concours
    –  Les enfants jouent ensemble sur la cour de l’école.
    –  Au travail, j’ai la possibilité d’être sur l’horaire variable.

    On écrira plutôt :

    –  Je n’ai jamais le temps en semaine.
    –  Michel fait partie du comité du non.
    –  J’ai eu un malaise pendant les heures de travail.
    –  Elle siège au conseil d’administration depuis deux ans. (ou : Elle est membre du conseil)
    –  René siège au jury du concours.
    –  Les enfants jouent ensemble dans la cour de l’école.
    –  Au travail, j’ai la possibilité d’avoir un horaire variable. (ou : de bénéficier de l’horaire variable)

    Où on remarque la variété des prépositions disponibles.

    • 18591 vues
    • 6 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 30 juillet 2019 dans Accords

    Beaucoup de prépositions proviennent d’autres classes de mots  par « dérivation impropre » (je préfère le terme moins courant de « conversion lexicale »)
    – des verbes au participe présent : durant, concernant, étant donné…
    – des adjectifs : sauf…
    – des combinaisons de mots : à côté de…
    – adverbes + préposition : loin de – hors (rare maintenant comme adverbe)…
    Et des participes passés : vu, excepté …

    • 11316 vues
    • 4 réponses
    • 1 votes
  • Grand maître Demandé le 29 juillet 2019 dans Question de langue

    La soignante lui donne le goût à la vie et l’aide à s’y accrocher.

    Ici on n’a pas de confusions ni de reprises incohérentes de « goût à la vie » que seul reprend un pronom complément « y ».

    Vous avez saisi globalement le problème, Laureline : les propositions sont coordonnées, et on n’a pas de « rivalité » entre les pronoms (le « qui » sujet et le « Y » complément)contrairement au premier exemple.

    • 3560 vues
    • 10 réponses
    • 0 votes