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On a ici l’emploi pronominal du verbe « dérouler ».
Dérouler : défaire, étendre en longueur ce qui était roulé ou enroulé (TLF)
Par exemple : dérouler un tapis.Devenu pronominal, il peut prendre un autre sens :
Se dérouler signifie ici « avoir lieu ».
Je réfléchissais afin de comprendre ce qui s’était déroulé
Je réfléchissais afin de comprendre ce qui avait eu lieu/ s’était passé- 43845 vues
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On appelle transitif direct un verbe qui accepte un complément d’objet direct.
Je suis injuste/je fais du bien/ je rends service + COD est impossibleOn appelle transitif indirect un verbe qui accepte un complément d’objet indirect
C’est en effet le cas des locutions verbales que vous citezMais il arrive qu’on entende par « transitif » (tout court), « transitif direct ». Les verbes acceptant un COI étant alors classés dans les intransitifs.
Je pense que c’est la raison pour laquelle vous avez pu lire que ces locutions sont intransitives.Cette réponse a été acceptée par Questionnant. le 3 août 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Aménagement, valorisation, embellissement , qualification sont des nominalisations, des substantifs formés sur des verbes et qui indiquent une action. On peut notamment les employer à la place des verbes correspondants dans des phrases nominales :
Aménagement/valorisation/embellissement/qualification du parc X dans la ville de Y
On aménage/valorise/embellit/ et donc qualifie le parc…
Si, dans ce sens, « qualification » est acceptable, pourquoi pas « qualifier » ?Mais n’avons-nous pas affaire là à un jargon ? Ne serait-il pas plus simple de s’en tenir à valoriser, embellir? Qu’apportent de plus ces termes? Sont-ils plus précis alors que la majorité d’entre nous ne les saisit pas ?
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« Faire » ici est un semi-auxiliaire dit « factitif » parce que le sujet fait effectuer l’action par un autre agent que lui-même.
Un semi-auxiliaire est un verbe conjugué qui, combiné avec un infinitif forme une périphrase. Par exemple, dans je vais manger, le semi-auxiliaire est vais, forme conjuguée du verbe aller.Les verbes aller et faire ainsi que les verbes devoir, pouvoir, … peuvent être utilisés en tant que semi-auxiliaires.Le semi-auxiliaire est un verbe qui alors, perd une partie de son sens :
Dans : je lui fais traverser la rue, le verbe faire a perdu le sens de « donner existence à » comme dans j’ai fait un gâteau .
D’un autre côté, le semi-auxiliaire, à la différence de l’auxiliaire (être, avoir), n’a pas perdu la totalité de son sens. En effet, avec « faire », par exemple, reste le sens de « provoquer la réalisation de quelque chose ».Voici pourquoi, lorsqu’il est au participe passé, il ne peut s’accorder, il ne se rapporte à aucun nom, il ne « sert » aucun nom. Il intéresse seulement le verbe qui suit, à l’infinitif, toujours, portant lui même la personne et le temps (c’est lui qui prend les marques de la conjugaison)
Cette pizza, je l’ai fait réchauffer : « faire » ne porte pas l’idée de fabrication, il accompagne l’infinitif réchauffer et c’est lui qui se conjugue)
Cette réponse a été acceptée par isaminassyan. le 3 août 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Vous avez là une forme impersonnelle.
C’est à dire que le verbe est accompagné d’un « il » qui est vide, qui ne s’oppose pas aux pronoms personnels je-tu il/elle-nous-vous-ils/elles.
Le verbe s’accorde toujours avec il.
Certains verbes sont toujours impersonnels
il faut – il s’agit – la locution verbale il y a – et généralement des verbes de « météo » comme pleuvoir, neiger… (bien qu’on puisse les rendre partiellement personnels par exemple : des pétales neigent – des confetti pleuvent sur les invités (cependant, je pleus, nous neigeons n’est pas possible sauf effet de style particulier)D’autres verbes ont une forme personnelle et une forme impersonnelle.
C’est le cas de beaucoup de verbes : rester – arriver…
Il permettent de transformer la phrase de base en phrase impersonnelle :
Des événements heureux arrivent tous les jours > il arrive tous les jours des évènements heureux
Des autobus bruyants passent dans ma rue > il passe des autobus bruyants dans ma rue
Restent sur la table quelques objets sans valeur > il reste sur la table …Certains verbes pronominaux adoptent la forme impersonnelle
Il se vend beaucoup de voitures électriques < beaucoup de voitures se vendent / on vend beaucoup de …
Il se perd en route quelques objets < quelques objets se perdent / on perd…
Il s’écoule deux semaines avant que… < deux semaines s’écoulentLa formule « il + être + adjectif + de » :
Il est agréable de – il est impossible de – il est inutile de ….
Il est agréable de lézarder au soleil
Il est impossible de régler cet appareilOn appelle ce « il » sujet apparent puisqu’il commande le verbe. Mais le sujet réel est ce qui suit le verbe.
Il leur reste des chambres
sujet apparent COI verbe sujet réelEt merci pour vos amitiés Tmod! C’est sympathique. Les miennes en échange…!
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Peut-être ce lien vous sera-t-il utile ? il y a beaucoup d’exemples.
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« Hors frontière » (au singulier ou au pluriel) semble tout à fait correct.
On a aussi « hors barrière » (qu’on rencontre dans le TLF), « hors les murs » (Manuel de la grammaire française) et dans ces cas-là il signifie visiblement « par-delà ».Aurait-on une discrète synecdoque ? la relation entre le terme donné « hors » et le terme évoqué, l’espace contenu par les murs, les barrières, les frontières (ou derrière le mur, la barrière, la frontière), constituant une inclusion matérielle.
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L’article indéfini ne change rien.
Voyez ces deux phrases :J’ai été interrogé par un des policiers présents sur la scène de crime. Ils étaient six.
J’ai été interrogé par un des policiers, présent sur la scène de crime. Les autres couraient derrière le coupable.Seul l’auteur de la phrase sait ce qu’il veut dire. Ou alors, il faut du contexte.
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Un adverbe employé comme adjectif ? Je n’en vois aucun exemple.
Un adverbe peut s’associer à un verbe : elle me regarde intensément
Un adverbe peut s’associer à un adjectif : ses propos sont assez dévalorisants
Un adverbe peut s’associer à un autre adverbe : la pluie cessa très viteRemarque : il existe de nombreux adverbes qui ont le suffixe « -ment ».
Ils sont formés sur des adjectifs :
Par exemple : normal > normalement – brusque > brusquement – intelligent > intelligemment
Assez peu ont le suffixe « -ant » : autant – soi-disant – tant – pourtant – avant et les adverbes formés sur lui ( dorénavant auparavant )…Très souvent les formes se terminant par -ant sont des verbes au participe présent
Il parlait en mangeant
Ou des adjectifs verbaux (formés sur les verbes au participe présent)
Cette personne est charmante ( formé sur le verbe « charmer »)
Quels spectacles étonnants (formé sur le verbe « étonner »)- 8938 vues
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Vous dites Juliette :
« [… au subjonctif, contrairement à l’indicatif, on est obligé de passer à un temps composé pour montrer l’antériorité […] »Il me semble bien pourtant qu’à l’indicatif également, l’antériorité se marque par un temps composé.
(Excusez l’exemple extrêmement basique.)
Je sors après qu’il a ouvert la porte
Je sortais après qu’il avait ouvert la porte
Je sortis après qu’il eut ouvert la porte
Je sortirai après qu’il aura ouvert la porteA moins que je n’aie pas compris ce que vous vouliez dire. 😃
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