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Cela fait longtemps que l’on s’est vues.
ici « on » est mis pour « nous » : il est féminin pluriel.
Cela fait longtemps que nous nous sommes vues.
Dans tous les cas le verbe (auxiliaire+ participe passé) a une COD |s’| : l’accord se fait avec lui parce qu’il est placé avant.
Remarque : quand un verbe pronominal a un COD, la règle du participe passé est la même que lorsque l’auxiliaire est « avoir ».- 47411 vues
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Oui. La troisième personne du singulier passe bien à l’écrit.
Il y a une nuance de sens entre l’emploi du plus que parfait et de l’imparfait du subjonctif. Elle est minime mais elle existe.
Cette querelle avait duré plusieurs mois, le temps que la nouvelle fût arrivée / arrivât à destination.
Il avait été chassé du village, sans que personne eût protesté / protestât.L’e plus que parfait du S. comme tout temps composé a un aspect d’achèvement. Pas l’imparfait du S.
La différence est la même dans une phrase au présent entre le S. passé et le S. présent :
Il est chassé du village, sans que personne ait protesté / proteste
Cette querelle dure plusieurs mois, le temps que la nouvelle soit arrivée/ arrive à destination.
Elle est encore la même avec l’indicatif :
il est chassé du village après que quelqu’un proteste/a protesté.
Cette querelle dure plusieurs mois après que la nouvelle arrive/est arrivée.- 2165 vues
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« Déjà » peut avoir, à l’oral ou dans la langue familière, un sens autre que temporel.
Il peut indiquer un degré d’appréciation jugé suffisant.
C’est déjà ça!
Dans votre exemple :
Merci déjà ! signifie je vais commencer par vous dire merci.Mais on choisit une autre formulation à l’écrit en général. On aurait pu avoir : je commence par remercier etc.
Cette réponse a été acceptée par Elisa_B. le 9 mars 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Les graves situations de crise.
Les situations de grave crise.les situations de crise : on met crise au singulier qui a une valeur de généralisation.
L’adjectif « grave » se place de façon préférable, avant le nom. C’est souvent le cas pour les adjectifs de valeur morale.
Comparez un grand homme et un homme grand : l’adjectif post posé a (généralement) un sens plus concret.- 980 vues
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Généralement en effet il n’y a pas accord lorsque le COD est le pronom « en » parce qu’il signifie souvent : un certain nombre parmi…
C’est bien le cas ici : mais combien en avons-nous réalisé ? > nous avons réalisé un certain nombre parmi ces projets : « en » ne reprend pas « projets ». Il est neutre.Mais pas là :
Des projets, nous en avons tant formés ! > nous avons tant formé de projets : « en » reprend « des projets ». Il est donc masculin pluriel.Ce qui montre qu’il est essentiel de toujours se référer au sens. Appliquer aveuglément des règles conduit parfois à l’erreur.
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J’espère avoir été claire.
Claire est adjectif attribut du sujet « je ». Il s’accorde avec le pronom qui est féminin singulier.
Anne et Marie ont été claires
Anne et Christian ont été clairs
Christian a été clair.- 7487 vues
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On était couverts : « On » ici, remplace le pluriel « nous ». Il est donc pluriel.
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Mais posez autant de questions qui vous intéressent, Illys.
A la campagne, qu’y trouves-tu qui répond à tes questions ?
L’indicatif dans la subordonnée suppose qu’il y a réponse(s) : c’est un fait à découvrir seulement. Le fait « trouver » et le fait « répondre » sont en quelque sorte sur le même plan. On a deux informations : trouver et répondre.
A la campagne, qu’y trouves-tu qui réponde à tes questions ?
Le subjonctif de la subordonnée ne pose pas pour acquis qu’il y ait réponse(s). « répondre » est au second plan , sous la coupe de « trouver » , fait qui est la seule information.N’hésitez pas, si je n’ai pas été claire, à me le dire.
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Dans votre phrase l’expression est inappropriée.
Le TLF :
Avoir lieu de + verbe (souvent un verbe de sentiment) à l’infinitif Avoir un motif de + verbe à l’infinitif.
Nous avons lieu d’être inquiètes de ton sort (Chateaubriand).− Il y a lieu de. Il convient de.
Il y a lieu de supposer que la rédaction en sera confiée au moine Didon Coupe-Têtes (Clemenceau).− Plus rarement. Il y a lieu à. Mais il y a lieu à demander jusqu’à quel point nos inclinations, nos passions dépendent de nous (Maine de Biran, Journal,1816, p. 145).− Il y a tout lieu de. Il y a de bonnes raisons pour. Il y a donc tout lieu de croire qu’on ne trouvera jamais rien et que l’affaire sera bientôt classée (Mirbeau)− [Dans une phrase hypothétique, souvent avec ellipse du verbe] Elle décida, s’il y avait lieu, d’organiser seule sa défense (Radiguet).
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Je cous propose :
Cette chose a tout pour ressembler à une arme.
Ou :
Cette chose ressemble en tous points à une arme.- 3040 vues
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Des femmes séduisantes, il en a rencontré des dizaines mais aucune qui n’était aussi naturelle et libre…
L’emploi de l’indicatif présente le fait comme réel.Des femmes séduisantes, il en a rencontré des dizaines mais aucune qui ne fût aussi naturelle et libre…
Des femmes séduisantes, il en a rencontré des dizaines mais aucune qui ne soit aussi naturelle et libre…
L’emploi du subjonctif présente le fait « être aussi naturelle… » comme une conjecture.On remplace souvent le subjonctif imparfait (strictement correct mais désuet) par le subjonctif présent.
Cette réponse a été acceptée par IsaP. le 7 mars 2022 Vous avez gagné 15 points.
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