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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 2 octobre 2022 dans Question de langue

    C’est une question tout à fait légitime.
    —–
    Le point abréviatif se confond avec le point final et les points de suspension. Il ne remplace toutefois aucun autre signe de ponctuation :
    Il avait tout lu sur les voitures américaines : Ford, Chevrolet, Plymouth, etc.; et sur les voitures européennes : Mercedes, Peugeot, Fiat, etc.
    N’est-il pas plus logique d’écrire simplement collab.?
    Si l’abréviation qui termine la phrase figure entre parenthèses, le point final est de rigueur :
    Le mot « nénuphar », qui nous vient du persan nelufar, s’écrivait naguère « nénufar » (début du XXe s.).

    Le guide du rédacteur

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 3 octobre 2022 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 1 octobre 2022 dans Question de langue

    Le rossignol nous apprend. que le mérite est rare, il faut aller le chercher là où il se cache, dit le maître.

    C’est le contexte qui dit s’il est question ici d’un rossignol particulier, ce qui est très vraisemblablement le cas. On peut supposer qu’une histoire vient d’être racontée :
    Le premier présent apprend,  a une valeur narrative puisque certainement le rossignol n’est pas présent auprès du maitre et de l’élève mais appartient à un récit.
    Les trois autres présents : est, faut, cache, sont dits « de vérité générale »
    Quant au dernier verbe, dire, sa forme  ne permet pas de savoir, hors contexte, s’il s’agit d’un présent ou d’un passé simple. Dans le cas où il s’agirait d’un présent, ce serait un présent de narration.

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  • Grand maître Demandé le 30 septembre 2022 dans Accords

    Dès qu’un verbe pronominal a un COD, la règle fonctionne comme avec l’auxiliaire avoir. Je ne parlerai donc pas d’exception (ce qui tout de suite jette la confusion), car c’est quelque chose de très régulier.

    J’ai acheté une robe – La robe que j’ai achetée me va bien
    Je me suis acheté une robe – la robe que je me suis achetée me va bien.

    Et, lorsque le verbe ne peut avoir de COD comme plaire, ressembler, parler, sourire…. le participe passé de sa forme pronominale est évidemment invariable (puisqu’il n’y a jamais de COD).
    Il se sont souri – elles se sont parlé

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 23 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 29 septembre 2022 dans Accords

    Les verbes gardent leur radical
    cré| er ===> elle est cré |  ée
    agré | er ===> elle est agré | ée
    énuclé| er ===> elle est énuclé | ée

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  • Grand maître Demandé le 29 septembre 2022 dans Conjugaison

    « qu’en serait-il si…  »
    C’est dans la subordonnée que l’imparfait remplace le conditionnel pas dans la principale :
    Qu’en serait-il si je les interrogeais ?

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  • Grand maître Demandé le 29 septembre 2022 dans Général

    Il s’agit d’une locution latine. Le latin ne connaissait pas l’accent >> pre-mortem  (« pre » pour « prae ») – a priori, etc.
    Mais pré-décès parce que là, on utilise le préfixe français « pré-« 

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  • Grand maître Demandé le 29 septembre 2022 dans Question de langue

    Petter a écrit : Je me demande si l’emploi du substantif au lieu du pronom change les choses:
    Arrête! cria-t-il énervé.
    Arrête! cria le maître, énervé.

    Justement je ne le pense pas et quelle raison y aurait-il pour qu’il y ait différence ? Précisément, la substitution du pronom par un nom met bien en évidence le besoin de virgule.

    – Le maître énervé : l’adjectif est repéré comme épithète. Et l’épithète exprime une qualité permanente, intrinsèque de l’être ou de la chose désignés, ce qui est étrange ici.
    – le maître, énervé : il n’est énervé qu’à cette occasion

    On peut avoir une différence de sens notable selon qu’on emploie ou non la virgule :
    Approchez, dit l’homme blessé.
    Approchez, dit l’homme, blessé.

    Il se trouve que la confusion entre épithète et apposition n’est pas possible avec un pronom personnel qui n’a jamais d’épithète, c’est pour cela que l’absence de virgule est moins sensible.

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  • Grand maître Demandé le 29 septembre 2022 dans Accords

    On peut avoir aussi bien :
    Ces menaces, ce sont/c’étaient du bluff que ces menaces, c’est/c’était du bluff. selon ce que « ce » représente.
    Ce peut reprendre « menaces » dans son pluriel > ce sont/c’étaient
    ou considérer les menaces comme un tout (le fait qu’il y ait eu menaces)> c’est/c’était

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  • Grand maître Demandé le 29 septembre 2022 dans Accords

    Une remarque simple concernant les pronominaux : dès qu’un verbe pronominal a un COD, la règle fonctionne comme avec l’auxiliaire avoir. Je ne parlerai donc pas d’exception (ce qui tout de suite jette la confusion), car c’est quelque chose de très régulier.

    J’ai acheté une robe – La robe que j’ai achetée me va bien
    Je me suis acheté une robe – la robe que je me suis achetée me va bien.

    Et, lorsque le verbe ne peut avoir de COD comme plaire, ressembler, parler, sourire…. le participe passé de sa forme pronominale est évidemment invariable (puisqu’il n’y a jamais de COD).
    Il se sont souri – elles se sont parlé

    Cette réponse a été acceptée par Plumedelle. le 29 septembre 2022 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 29 septembre 2022 dans Accords

    Il me semble pourtant qu’on a là un emploi pronominal à sens passif du verbe « forger » comme ces autres verbes dans les phrases suivantes :
    – les montagnes s’aperçoivent dans le lointain = on aperçoit les montagnes….
    – les couteaux se mettent à droite = on met les couteaux…
    – la maison s’est bien vendue = on a bien vendu…
    – les valises se sont faites dans la précipitation = on a fait les valises….
    Et donc :
    Les pratiques de ces musiciens se sont d’abord forgées loin des grandes écoles de musique = on a forgé les pratiques…
    est tout à fait correcte.
    Le pronom personnel « se » est réfléchi COD : accord

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