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La phrase étant inachevée il est difficile de dire
s’il s’agit d’un participe apposé :
Ton* regard exerçant autour de toi comme une aimantation m’a bouleversé : l’agent de exercer est le sujet de bouleverser
Nous avons en effet une expansion du nom équivalant une relative comme le dit Joëlle.Ou d’une proposition participiale :
Ton regard exerçant autour de toi comme une aimantation, tu traversais la salle : l’agent du participe est autre que le sujet du verbe conjugué
Fonction : comme le serait une conjonctive : subordonnée de temps (simultanéité) équivalent de : Pendant que ton regard exerçait autour de toi comme une fascination, tu traversais la salle
* le possessif est préférable- 838 vues
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Le TLF donne, par extension, pour « intercepter » :
Exemple : .. l’estimable société, au sortir de la salle de banquet, fut interceptée par les sergents de ville, et conduite en prison comme prévenue de tapage nocturne.
Qqn intercepte qqn/qqc.
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Un exemple du Robert : Nous devons observer les nouvelles formes que prend ce trafic, afin de pouvoir intercepter les auteurs et empêcher l’émergence de nouveaux réseaux.Le Larousse : S’emparer de quelqu’un, d’un véhicule, l’arrêter en l’empêchant d’atteindre son but : Les services secrets ont intercepté un espion.
Usito : 2 Empêcher qqn, qqch. de poursuivre sa course, d’atteindre son but en l’arrêtant. Intercepter un malfaiteur.
Par conséquent, vous pouvez l’employer pour une personne sans inquiétude.
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Avec le participe passé isolé, l’hésitation est naturelle, dans certains cas.
On peut lire en effet :
1 les textes vides (sont) oubliés
ou
2 (on a) oublié les textes vides
Autrement dit on a soit une formulation passive (1) soit une formulation active (2) et donc soit une apposition, soit une élision de l’auxiliaire avoir et de son sujet, ce que fait souvent l’oral.
Si on est à l’écrit, j’opte pour 1, sauf si le contexte dirige nettement le sens vers 2En fait, cette double lecture n’existe pas toujours, cela dépend su sens du verbe au PP.
pour fini, la cigarette, parce que, comme le dit Joëlle, ce n’est pas la cigarette qui est finie
et pour le cas inverse : partis, les amis, parce qu’on ne peut pas dire : *on a parti, les amis- 2559 vues
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La plupart des compléments circonstanciels sont déplaçables. C’est le cas ici, avec le CC de temps du verbe « faire » : « la semaine dernière » :
en écoutant une déclaration à la presse que vous fîtes la semaine dernière
en écoutant une déclaration que vous fîtes à la presse la semaine dernière
en écoutant une déclaration que, la semaine dernière, vous fîtes à la presse
en écoutant une déclaration que vous fîtes , la semaine dernière, à la presse
Ces variations jouent sur le rythme, l’accentuation sur certains termes, leur mise en relief, parfois même sur le sens comme le souligne Catbaloo.
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Ils peuvent acheter les produits de meilleure qualité.
« Meilleure » est ici épithète de « qualité ».
Pour bien le voir remplaçons « les produits » par un pronom : ils peuvent les acheter de meilleure qualité.
Si « meilleur » était épithète de produits on aurait :
Ils peuvent acheter de meilleurs produits de qualité > ils peuvent les acheter de qualitéCette réponse a été acceptée par arvin. le 27 novembre 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Ceci est une règle. Normative. C’est à dire qu’on nous incite à nous y conformer.
Maintenant, si on observe les faits de langue, non seulement on constate que les deux modes peuvent être employés, mais encore, que chacun recouvre une nuance :Je n’estime/considère pas qu’il ait raison : focus sur la première information : je n’estime pas – je je ne considère pas. Le fait 2 « avoir raison » n’est pas donné comme une information mais simplement comme l’objet de l’opinion
Je n’estime/considère pas qu’il a raison : nous avons deux informations d’égale importance : le fait 1 (l’opinion) et le fait 2 (il a raison).
On n’utilise sans doute pas les deux modes indifféremment selon le contexte.Je sais que ces observations ne sont pas toujours les bienvenues; mais il faut être conscient que l’emploi du subjonctif est complexe et est encore l’objet de recherche.
Il serait dommage de se priver de deux formulations et donc de deux nuances de sens.- 5649 vues
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Se faire trop de souci – se faire trop de mal (et pas de maux) – se faire trop de mauvais sang – trop de peine, etc. >> du souci – du mal – du mauvais sang – de la peine
Le TLF : Trop de. Une quantité, une intensité excessive deLe substantif est employé au singulier et sans déterminant ce qui lui confère un degré d’abstraction.
Dans certains cas on peut choisir le pluriel pour le substantif qui alors désigne quelque chose de précis et dénombrable :
J’ai trop d’objets dans mon sac – il a trop d’amis – elle a fait trop de bêtises.Le mot souci peut supporter aussi un pluriel et faire ainsi référence à une panoplie de soucis. On insiste alors sur la diversité : elle a trop de soucis (de tous ordres) en ce moment.
Avoir du souci, ce n’est pas forcément avoir des soucis, avoir du mal n’est pas équivalent à avoir des maux, etc. Attention au changement de sens.
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Si, dans un récit au système du présent, votre personnage se remémore une scène du passé, vous pouvez, et c’est même très normal, utiliser une alternance de passé composé et d’imparfait. Le passé composé tient souvent le rôle du passé simple, surtout à l’oral ou bien quand on ne veut pas « couper » le retour dans le passé du présent des personnages.
Les temps sont faits pour qu’on les emploie.
Marcel vous a donné les valeurs de l’imparfait et du passé simple ou du passé composé.
Et quand vous reprenez le cours de votre récit, vous reprenez en même temps le présent.
Il est possible que vous ou vos personnages ayez besoin à un moment ou à un autre, de vous projeter dans l’avenir : vous emploierez alors les temps du futur.- 1220 vues
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Les médicaments ne font pas l’action, n’est-ce pas ? en effet. Nous avons là une forme passive. se voir + verbe à l’infinitif.
D’ailleurs la règle du participe passé (ici pas de participe passé) n’est pas dépendante du fait que le sujet fasse ou non l’action.
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J’ai pris plaisir à te voir échafauder des hypothèses qui se sont souvent révélées justes.
La présence d’un adjectif complément du participe passé n’a pas d’incidence sur celui-ci.
Lorsque le verbe pronominal a un complément d’objet direct, l’accord se fait comme il se fait avec l’auxiliaire « avoir » : accord si PP avant. Pas accord si après. Mais ici le verbe pronominal n’a pas de COD. Le PP s’accorde avec le sujet car l’auxiliaire est « être ».- 7050 vues
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