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  • Grand maître Demandé le 16 avril 2023 dans Général

    Je n’utiliserais pas de tirets ni de parenthèses.
    Je reprends l’exemple de Cathy : Elle allait enfin prendre conscience, qui sait ?,  qu’elle risquait bien de perdre son amoureux.
    Voire : Elle allait enfin prendre conscience, qui sait,  qu’elle risquait bien de perdre son amoureux.
    —-
    Cet article est intéressant : Le statut sémantique des incises et des incidentes du français | Cairn.info :
    Extraits :
    Tiens, dit-elle en ouvrant les rideaux, les voilà ! (Hugo, L
    Mais, pourquoi le nier, certains enjeux politiques nous tiennent à cœur.

    On prendra en considération toutes les propositions insérées dans une phrase, quelle que soit leur modalité énonciative (assertion, question ou exclamation, qu’elles comportent une inversion ou non et que la proposition soit syntaxiquement complète ou incomplète. On parlera de phrase-hôte et de phrase insérée pour décrire les deux propositions de la construction :

    a. Les adhérents ont, je le sais, une réduction de 20 %.
    b. Les adhérents ont, le saviez-vous ?, une réduction de 20 %.
    c. Les adhérents ont, sachez-le, une réduction de 20 %.

    Ou :
    Elle allait enfin prendre conscience, qui sait ? … qu’elle risquait bien de perdre son amoureux.
    Elle allait enfin prendre conscience…qui sait ? …qu’elle risquait bien de perdre son amoureux.

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  • Grand maître Demandé le 16 avril 2023 dans Question de langue

    À moins que ce soit sa séance de câlinothérapie qui l’ait convaincu de voir du monde
    À moins que ce soit sa séance de câlinothérapie qui l’a convaincu de voir du monde

    On a simplement une différence de focalisation :
    Le subjonctif place le deuxième fait dans l’orbe de la pensée.
    L’indicatif annonce ce deuxième fait comme une information : il se peut que  sa séance de câlinothérapie  ait eu comme conséquence ce fait : il a été convaincu de voir du monde.

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  • Grand maître Demandé le 16 avril 2023 dans Question de langue

    Ne croirais-tu donc pas au Père Noël ?
    On répondrait en effet spontanément « si. »
    TLF
    « Si » Contredit un énoncé comportant une négation ou exprimant un doute
    Il s’occupe beaucoup de vous… Vous ne le croyez pas? − J’en doute un peu… − Si. Il s’occupe beaucoup de vous (Colette)
    Cela aura un terme. − Non, aucun. Toujours en avant… − Si, mon vieux, dit Raphaël avec une sorte de tendresse confuse: si, il y en aura un (DanielRops)
    Daniel supplia: − « Tu ne vas pas t’en aller? » − « Si. » Son visage [de Jacques] était de bois (Martin du Gard)

    Mais on peut aussi répondre : vous vous trompez, j’y crois ou mais non, j’y crois
    On est obligé de nier l’énoncé de son interlocuteur : assurément ne peut donc convenir, au contraire, oui. On préciserait souvent  : au contraire, j’y crois, comme d’ailleurs si, j’y crois

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  • Grand maître Demandé le 16 avril 2023 dans Question de langue

    Tout d’abord,  « qui » ne peut être employé que pour des humains :
    Qui est cet homme ?  – mais : quel est cet animal ? ou  qu‘est-ce que cet animal ?

    Cependant, pour les humains, on peut aussi employer « quel » : quel est cet homme ?
    Quelle différence entre ces deux formulations ?
    « qui » est pronom – « quel » est adjectif*
    On attend donc en réponse à « qui », un nom, une identité et en réponse à « quel », a priori, un adjectif ou une relative ou un complément du nom, c’est à dire plus d’explications :
    Qui est cet homme ? – C’est le propriétaire du manoir.
    Quel est cet homme ? – c’est un homme qui vient d’arriver. – C’est un homme compétent.

    >> mais les deux interrogatifs, attributs tous les deux dans cette phrase sont si proches sémantiquement qu’on utilise généralement indifféremment l’un ou l’autre et que « quel » a pris le statut de pronom, au même titre que « qui ».
    On peut demander des informations sur les qualités du sujet avec « qui » comme avec « quel », et son identité avec « quel » aussi bien qu’avec « qui ».

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  • Grand maître Demandé le 15 avril 2023 dans Général

    Il paraît que « jusque » ne s’emploie qu’avec une autre préposition : à , par, dans, sous, sur, vers…et devant les pronoms adverbiaux où et là, devant l’adverbe alors, notamment, mais jamais directement devant un nom* :
    Il est allé jusqu’à la gare – il  regarde jusque sous le lit – l’eau est montée jusque-là
    On le trouve seul devant le pronom « où ».

    *sauf régionalisme

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  • Grand maître Demandé le 14 avril 2023 dans Conjugaison

    Enlève-moi ça que je te voie/que je le mette/ que je m’en aille/etc.
    En choisissant des formes verbales qui ne sont pas homophones au subjonctif et à l’indicatif, le choix s’impose.

    L’emploi de la conjonction « que » seule pour exprimer le but, a lieu après un impératif et on le trouve donc dans le discours oral ou le discours rapporté. deux exemples du TLF  :
    Asseyez-vous là, que nous causions, me dit-elle (Fromentin)
    tu es (…) une sœur très aimable. Viens que je t’embrasse (A. France)

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  • Grand maître Demandé le 14 avril 2023 dans Question de langue

    En réalité, cette justification de l’emploi du subjonctif (après un verbe de sentiment ou de pensée) est largement simplificatrice (et pourquoi pas parfois ici ?). Il s’agit d’un sujet de recherche toujours en cours,  dont les conclusions sont très nuancées.
    Il existe de nombreux cas où les deux modes (indicatif et subjonctif) sont possibles, avec des variations de sens.
    Il existe des cas où on ne peut avancer cette simili règle. Exemple : Qu’il vienne demain est une certitude.
    Ce qui est certain, c’est que le subjonctif donne au fait concerné une valeur plus abstraite, le présente comme un objet de la pensée.* Comparer avec : Il vient demain. C’est une certitude : où les deux faits sont deux informations placées sur un même plan.

    *Ce qui explique pourquoi on le rencontre systématiquement après certains verbes.

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  • Grand maître Demandé le 14 avril 2023 dans Conjugaison

    Notre équipe vous contactera si un projet sur les sujets évoqués est/était programmé.
    Pourquoi les deux formes verbales, présent et imparfait, sont-elles possibles ?
    L’imparfait exprime un degré plus élevé de doute. Il n’a pas de valeur temporelle* mais une valeur hypothétique qu’on appelle modale.
    Le présent est donc plus neutre

    *autrement dit, il ne revoie pas au passé et prend la valeur que vous vouliez en employant (à tort) le conditionnel.

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  • Grand maître Demandé le 14 avril 2023 dans Général

    « Unique, vous déjeunez à votre aise, à table, sur l’île…. Un buffet barbecue vous sera servi. »
    « vous » est sujet de « déjeunez » – servi est le participe passé du verbe « servir » et obéit à la règle : employé avec « être », il s’accorde avec le sujet, ici « buffet ».
    Remarque :
    La phrase est très maladroite. Écrivez plutôt :
    Exceptionnel : sur l’île, un buffet et un barbecue, vous seront servis. Vous déjeunerez confortablement, à table/

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  • Grand maître Demandé le 12 avril 2023 dans Question de langue

    Oui, Bruno a raison.
    Que dire alors si justement vous voulez éviter ce jeu sur les mots  mais garder l’idée de longueur de temps ?
    Mais, comme toutes les journées, celle du carnaval en vint à se terminer / parvint à sa fin.

    Ou bien, ayez recours à l’adverbe correspondant à « finir par »:
    Mais, comme toutes les journées, celle du carnaval, finalement, s’acheva.

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