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Le participa passé est une forme verbale :
fatiguer > fatigué – fleurir > fleuri – prendre > pris – croire > cru – faire > fait – etc.
Il est parfois employé comme un adjectif : je porte une robe fleurie
Il sert aux temps composés : le rosier a fleuriL’adjectif n’est pas issu d’un verbe. Le participe passé du verbe « nécessiter » est « nécessité » (et non nécessaire »). Exemple : cette robe a nécessité 30 heures de travail.
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Il y a toujours une virgule avant ou/et après un nom ou un pronom placé en apostrophe *:
Ma chérie, tu veux vraiment une deuxième dispute ? / Tu veux vraiment une deuxième dispute, ma chérie ?Tu veux vraiment, ma chérie, une deuxième dispute ?- 847 vues
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Après une telle hécatombe, personne ne croira que ton régiment soit/est tombé par hasard sur ces Indiens.
En effet les deux formulations sont possibles.
Le subjonctif décale la focalisation sur l‘attitude mentale (ici « ne pas croire »). L’indicatif met sur le même plan deux faits : « ne pas croire » et être tombé »- 834 vues
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Il sera rassuré et moins stressé une fois qu’il aurait eu tous ces papiers à déposer.
– « Avoir à + infinitif » signifie « devoir + infinitif » > il a des papiers à déposer = il doit déposer des papiers
Si bien qu’on voit mal le lien logique entre les deux propositions : il sera rassuré et il devra déposer les papiers>> Il me semble que vous voulez dire : il sera rassuré, et moins tendu après avoir déposé tous ces papiers
ou encore : il sera rassuré, et moins tendu après n’avoir plus qu’à déposer tous ces papiers– En effet on peut toujours utiliser le futur antérieur dans la subordonnée : Il sera rassuré, et moins tendu, quand il aura déposé tous ces papiers/ quand il n’aura plus qu’à déposer tous ces papiers
mais généralement, quand le sujet est le même dans les deux propositions, on préfère l’infinitif.- 911 vues
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Quand demander est suivi d’un infinitif, on emploie à si l’action exprimée par chacun des deux verbes est faite par la même personne. » » Je demande à donner mon avis sur la question. »
Dans le cas contraire, demander se construit avec de. » Je lui demande de me regarder ».1 Il a réussi à joindre l’agence pour demander à reporter son rendez-vous n’a donc pas le même sens que : 2 Il a réussi à joindre l’agence pour demander de reporter son rendez-vous
1 : il demande à pouvoir lui-même reporter son rendez-vous
2 : il demande qu’on reporte son rendez-vous
Il y a des chance que ce soit la 2 qui convienne mais il faut voir le contexte
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« Le temps s’annonce pluvieux dimanche…
Espérons que les conditions météorologiques s’annonceront meilleures d’ici là ! »Il me semble que votre formulation est claire et passe très bien à l’oral. Si on veut l’améliorer (notamment pour l’écrit) on peut être plus explicite et puis éviter la répétition d’un même verbe. Par exemple :
Le temps s’annonce pluvieux dimanche… pour l’instant. Espérons que les prévisions deviendront plus optimistes d’ici là !- 1360 vues
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J’ai une connaissance qui pourrait nous aider à nous en sortir
Le nom ici ne peut renvoyer qu’à une personne. Sinon on dirait :
Je sais quelque chose qui pourrait nous aider…
J’ai pris connaissance de quelque que chose qui pourrait nous aider… idée de l’acquisition d’un savoir
J’ai en ma connaissance, quelque chose qui pourrait nous aider … plus soutenuConnaître et savoir n’ont pas exactement le même sens (voir dictionnaires) et encore moins les noms « connaissance » et « savoir ».
Remarque :
– on évitera de remplacer artificiellement le verbe « avoir » par le verbe « posséder.
Posséder : avoir à soi, disposer en maître de (quelque chose (TLF), >> l’idée de possession est bien sur absente dans j’ai des connaissances.
– il y a une différence de sens importante entre les acceptions du singulier connaissance, et du pluriel, connaissances dont il convient de tenir compte. (Voir dictionnaires)
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Avec la forme pronominale de sens passif : chacun sait qu’un agent existe mais on le néglige car ce qui est important, c’est l’objet et le procès.
Les montagnes s’aperçoivent au loin – les fourchettes se mettent à gauche – les robes se portent avec ceinture…
Si je comprends bien, vous voulez donner l’impression que « les portes » soient réellement l’agent du procès « s’ouvrir », qu’il n’y ait pas d’autre agent.
En ce cas il vous faut un moyen de le faire comprendre qui ne réside pas dans la forme du verbe.
Les portent s’ouvrent devant moi : il faut évidemment garder la forme pronominale comme dans : un tapis se déroule sous mes pieds ou le miroir se brise et ajouter, en contexte, des éléments qui montrent que le procès « s’ouvrir » a bien les portes pour seul agent. Un exemple qui vaut ce qu’il vaut : Les portes s’ouvrent tout à coup devant moi, comme animées d’une volonté propre.
Remarque : le soleil se lève n’est pas du tout une forme pronominale passive. le pronominal a un sens actif. On a seulement une métaphore : le soleil ne se lève pas du tout. Les formes pronominales ne sont pas toutes de sens passif.
Les chapeaux se lèvent à son approche : là, le sens est passif.
Marie se lave avec une lotion parfumée à la rose : sens actif
Ce chemisier se lave dans une eau à 40° : sens passif
Pour s’ouvrir :
La terre s’ouvre sous mes pieds : il est évident qu’il n’y a pas d’agent autre que « la terre ». (on ouvre la terre sous mes pieds n’a pas de sens)
Mais : les portes s’ouvrent devant moi : là, si on ne précise pas par d’autres éléments, le sens est passif.- 2507 vues
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Un changement peut être prévisible et donc prévu :
Exemple : Il faisait allusion au prochain changement de la monnaie et à la nécessité pressante qui en résultait pour Monglat de convertir en marchandises le plus possible de billets de banque. AyméLes phrases ne sont pas absolument équivalentes
A moins d’un imprévu et à moins qu’il n’y ait un imprévu : ce qui est imprévu peut être ici la cause d’un changement (sans doute de date) et non le changement lui-même comme dans : à moins d’un changement imprévuQuant à à moins de changements imprévus, Cathy vous corrige : « de » est un déterminant pluriel; le singulier nous faisant retomber sur : à moins d’un changement imprévu.
Cette réponse a été acceptée par MaryT. le 10 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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C’est bien le niveau d’intensité de plaindre qui est modifié par « le plus ». à plaindre n’est pas un adjectif.
De l’une ou l’autre, laquelle serait le plus à plaindre = laquelle serait à plaindre le plus = laquelle faudrait-il plaindre le plus.De l’une ou l’autre, laquelle serait la plus malheureuse (des deux) : là, il y a comparaison des deux personnes en présence.
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