À table, le président annonce à qui est dédiée la santé
auxiliaire être – on cherche le sujet pour accord du participe passé> santé est le sujet inversé féminin singulier.
On dira plutôt :
À table, le président annonce à qui est dédié le toast.

Si mon mari et moi aurions été de la partie ; je t’aurais répondu que nous ne buvons pas d’alcool.
>> Si mon mari et moi avions été de la partie ; je t’aurais répondu que nous ne buvons pas d’alcool.
Rappel
« Aurions été » est le conditionnel passé du verbe être
« Serions » est le conditionnel présent du verbe être

La subordonnée d’hypothèse (en gras) n’utilise pas le conditionnel présent ou passé mais un imparfait ou un plus que parfait qui a une valeur modale (hypothèse) mais qui n’a pas de valeur temporelle.
Ici on garde la concordance entre  principale et subordonnée : les deux sont a un temps composé.

Si mon mari et moi étions de la partie ; je te répondrais que nous ne buvons pas d’alcool.
Si mon mari et moi avions été de la partie ; je t’aurais répondu que nous ne buvons pas d’alcool.

Pourrais-tu m’envoyer la confirmation du RDV si c’est fixé ?  >> s’il est fixé.

PhL :
On peut évidemment mettre le verbe pouvoir au futur : Pourras-tu m’envoyer la confirmation du RDV si c’est validé/ c’est fixé? , ou au présent :Peux-tu m’envoyer la confirmation du RDV si c’est validé/ c’est fixé?  on peut aussi enlever le semi-auxiliaire « pouvoir » : Tu m’envoies la confirmation du RDV si c’est validé/ c’est fixé? , mettre le verbe « envoyer » au futur : Tu m’enverras la confirmation du RDV si c’est validé/ c’est fixé? , etc.
Seulement on n’envoie pas le même message à son interlocuteur.
Le conditionnel, l’emploi d’un semi-auxiliaire,la forme interrogative sont des modalisations visant à atténuer une injonction, par politesse ou diplomatie.
—–
Mais la question n’était pas là. Il s’agissait de savoir si on peut, dans cette subordonnée  (s’il est fixé) employer le présent.
La réponse est simple : la phrase entière est au système présent. Dans un système de temps on utilise un jeu de temps. Pour simplifier : le présent, le Passé-composé et l’imparfait quand on fait des retours en arrière, le futur pour les projections dans l’avenir.
Il s’agit donc de savoir si  on a un retour en arrière, auquel cas : s’il a été fixé. Ou bien, si on considère qu’on a un résultat actuel : s’il est fixé.
Vous pouvez donc choisir entre :
Pourrais-tu m’envoyer la confirmation du RDV s’il a été fixé.
Pourrais-tu m’envoyer la confirmation du RDV  s’il est fixé.

Écrivez donc simplement (et clairement) :
L’avocat le cède au militant politique. Il en adopte le sabir et les mauvaises manières, dont l’invective.

Il existe deux « leur » distincts, de deux natures différentes
Leur pronom qui est forcément invariable parce qu’il est déjà un pluriel. Le singulier qui correspond est toujours « lui ».
« Leur » et « lui » peuvent être masculin ou féminin. Le pronom remplace un nom
Exemple :
Les invités ont été touchés : les enfants leur ont apporté des fleurs
Les invitées ont été touchées : les enfants leur ont apporté des fleurs
L’invitéa été touché : les enfants lui ont apporté des fleurs.
L’invitée a été touchée : les enfants lui ont apporté des fleurs
—
Leur déterminant possessif qui, comme tous les déterminants, s’accorde avec son nom. Le déterminant accompagne un nom :
Ils/elles ont déposé leur manteau à l’entrée – ils/elles ont déposé leurs affaires à l’entrée
Le possessif change selon le possesseur et s’accorde toujours avec le possédé :
Il/elle a déposé son manteau – Il/elle a déposé ses affaires – j’ai déposé mon manteau/mes affaires – etc.

Elles s’en sont mis plein les poches. Le verbe pronominal « se mettre » a un  COD (qui est le pronom « en »> bien que l’auxiliaire soit « être », on applique la même règle qu’avec « avoir » : accord avec le COD seulement s’il est placé avant.
Exemple : Les pièces, elle se les est mises dans la poche.
Ici, le COD étant « en », on ne fait pas l’accord.
Se (s’) n’est pas COD mais COI et n’entre pas en ligne de compte.
—
Elle s’en est enrichie. Là aussi le verbe pronominal a un COD, mais cette fois, c’est « se » (s’) qui est féminin singulier et est placé avant : l’accord se fait avec lui.
Cette fois-ci « en » signifie « de cela » (= avec cela) : complément indirect (de moyen) et n’entre pas en ligne de compte pour l’accord.
—
Remarque : le niveau de langue est de votre choix. On peut avoir besoin d’une langue familière ; ce qui est important bien sûr, c’est de l’utiliser sciemment.

Ce qui brouille un peu les pistes c’est que « égal » est attribut mais que son déterminant est le possessif épicène « son »

Pourquoi ne pas remplacer cet attribut par un nom qui ne commence pas par une voyelle par exemple « rival  » ?
Il lui faut une femme qui soit son rival   ou Il lui faut une femme qui soit sa rivale ?
Sans aucun doute on choisirait le féminin « sa rivale ».

Valeur de « de » devant l’infinitif complément de verbe

 

[article]

 

Reza Mir-Samii

 

 

Extrait (c’est moi qui souligne) :

Si l’on se réfère à Damourette et Pichon :

« […] l’infinitif, quand il est précédé de de exprime, au moins dans la série du type commun, un fait concret et particulier, envisagé dans la conjoncture qu’indique la phrase. Au contraire, dans les exemples du type commun, l’infinitif employé sans de exprime la substance spécifique du phénomène dans toute sa généralité d’une façon abstraite. « 

Pour eux, à chacun de ces emplois correspond une valeur différente. Aussi parlent-ils de « présentation concrète » lorsque de est présent, et de « présentation abstraite » lorsqu’il est absent :

« En somme, si l’on ne se base que sur les exemples du type commun, qui sont de beaucoup les plus nombreux, l’on est conduit à penser que le tour sans de présente le fait dans toute sa généralité abstraite; aussi le nommerons-nous présentation abstraite. Quant au tour avec de, il présente le fait sous sa forme particulière, avec les variétés que comporte chacune des réalisations phénoménales appartenant à l’espèce envisagée. C’est pourquoi nous donnerons à ce tour le nom de présentation concrète. »

—-
Leur : le jour de leurs 17 ans.
Ici, il s’agit du déterminant possessif.
Le déterminant possessif s’accorde avec le possesseur et le possédé.
Le jour de leur anniversaire  plusieurs possesseurs – un possédé
Le jour de son anniversaire : un possesseur – un possédé
Le jour de leurs 17 ans : plusieurs possesseurs plusieurs possédés
Le jour de ses 17 ans : un possesseur – plusieurs possédés
et puis : mon/mes – ton/tes – notre /nos – votre/vos

Pour pouvoir vous répondre il faut une phrase complète.
Par exemple, prenons ces deux phrases de base
Je ne suis pas responsable des choses.
Je ne sais pas où se trouvent ces choses.
Pour en faire une phrase complexe. On doit pour cela remplacer « choses » par un pronom qui relie les deux propositions
Je ne suis pas responsable des choses que je ne sais pas où trouver.
Je ne suis pas responsable des choses qui se trouvent je ne sais où.

Dont est impossible parce que ce pronom signifie « de cela » >ici :  de ces choses
Où est impossible parce qu’il reprend un lieu et choses n’est pas un lieu.

On est donc obligé de reformuler la deuxième proposition  je ne sais pas où se trouvent les choses en les choses se trouvent je ne sais où ou en  : je ne sais pas où trouver ces choses, avant de la subordonner à la principale .

Dans les deux cas l’auteur a voulu éviter de répéter la préposition, ce qui est une erreur en effet. Il me semble donc qu’il aurait dû écrire :

 L’existence de textes philosophiques traitant de ces questions est attestée dès le XVIIe siècle et dès (depuis/par) les travaux d’Octave Dupouy.Aucun de ces indices ne constitue une preuve du fait que la traduction de cet ouvrage ait eu lieu avant la fin du IIIe siècle et avant la rédaction des plus anciens textes de Gotanus.

Cependant, votre solution est plus élégante.