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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 25 avril 2023 dans Général

    Le degré de fermeture du « é/è » varie selon les régions et même d’un locuteur à l’autre.
    En effet, personnellement, je prononce les mots que vous citez de la façon que vous avez remarqué.
    Cependant, le LIttré annonce : dè-sin  comme mè-s’  et non dé-sin. Et dans le mot erreur, c’est bien un « è » ouvert et non un »é » fermé qui est conseillé en phonétique.
    Selon la norme formulée dans les dictionnaires et ouvrages de phonétique, le « e » suivi d’une consonne double se prononce « è » (ouvert) et non « é » (fermé).
    Dans un des articles on lit ceci  : Les phonèmes \e\ (é : e fermé) et \ɛ\ (è : e ouvert) sont généralement bien distingués en français. Il reste cependant des variations régionales assez importantes.

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  • Grand maître Demandé le 24 avril 2023 dans Conjugaison

    Au risque de paraître têtue :
    Qu’il pleuve aujourd’hui ne m’arrange pas, je devais sortir.
    Qu’on m’explique de quelle façon le subjonctif exprime le doute pour le  phénomène pluvieux
    Je ne comprenais pas qu’il pleurât pour si peu.
    Même chose : où est le doute ? l’incertitude ?
    « Qu’il pleuve » et « qu’il pleurât » sont des faits acquis, appartiennent au réel du locuteur. La présence du subjonctif DOIT s’expliquer autrement. J
    Je vais  répéter ce que j’ai écrit dans mon premier message. Dans ces deux cas on le voit bien, le subjonctif ne présente pas le fait comme une information mais comme un sujet de réflexion.

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  • Grand maître Demandé le 24 avril 2023 dans Général

    rendu sur place, chacun se remémora ce que cet endroit représentait pour eux.

    « Chacun » est pronom singulier, le participe passé se rapporte au pronom : singulier – le verbe également : 3e pers. du singulier

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  • Grand maître Demandé le 24 avril 2023 dans Général

    C’est le suffixe lui-même qui a deux formes parfois concurrentes : -ote et -otte.
    Ce  flottement est dû au fait que la finale n’est plus toujours ressentie comme suffixale. Paillotte/paillote est formé sur « paille » mais qui le sait ?
    On a ainsi (exemples) : jugeot(t)e, parlot(t)e, cheviot(t)e, et capote; mais  tt dans  boulotte, pâlotte, sotte, vieillotte.. qui sont reconnus comme les féminins de boulot, pâlot, sot, vieillot

    Le TLF note  que la fore -ote est moins usuelle.
    —-
    Je viens de consulter le Littré pour l’étymologie du mot et votre question semble avoir une réponse :

    PAILLOTE (pa-llo-t’, ll mouillées) s. f.
    • 1Hutte en paille ; se dit dans les colonies. Le grain [riz] détaché est recueilli, emmagasiné sous des paillotes, bien garanti par des feuilles de palmier d’eau, Journ. offic. 18 oct. 1871, p. 4038, 1re col.
    • 2Toile de paille de riz. La nuit, s’il [l’habitant de la Cochinchine] la passe dans les champs ou dans la jonque, il y ajoute [à ses vêtements] une mince paillote ou toile de paille de riz sous laquelle il se blottit, Morice, Rev. d’anthropol. t. IV, p. 445.
    (Nom 1) Du portugais palhota, même sens.
    (Nom 2) Dérivé de paille, avec le suffixe -ote.

    >>> les deux mots ont sans doute été confondus, d’où la double orthographe et donc le mot du sens 1 effectivement, venant du portugais « palhota » on voit bien qu’il ne « devrait » avoir qu’un seul T.

    Cette réponse a été acceptée par CD. le 2 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 24 avril 2023 dans Question de langue

    La différence entre le passé antérieur « après qu’ils eurent envahi » et le plus que parfait « après qu’ils avaient envahi » est la même qu’entre passé simple et imparfait.
    Le PA a un aspect non sécant, c’est à dire qu’il montre le fait ou l’événement (le procès) dans sa globalité, dans une succession d’autres faits.
    Le PQP a un aspect sécant : on nous place à l’intérieur du procès (déroulement de l’événement).

    Comme ces deux temps sont composés, ils marquent l’antériorité et la différence entre eux est moins évidente qu’entre les deux temps simples. Reste que le PQP insiste sur l’écoulement du temps.

    L’adoption de la religion islamique par les Mongols, trente ans après qu’ils avaient envahi la cité : l’invasion est évoquée dans son déroulement.
    L’adoption de la religion islamique par les Mongols, trente ans après qu’ils eurent envahi la cité : l’invasion est donné comme un point dans une succession d’événements.

    Les deux sont possibles. Au locuteur de choisir.

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  • Grand maître Demandé le 24 avril 2023 dans Conjugaison

    Je comprends qu’on doive simplifier les explications et recommandations concernant le choix entre indicatif et subjonctif, mais je suis toujours gênée par le fait que des phrases échappent toujours ici ou là à ces tentatives de mise en règle.
    En réalité le choix entre les deux modes est toujours d’ordre sémantique, dépend toujours de l’intention du locuteur et on ne peut pas se satisfaire des notions de doute et d’incertitude, dès qu’on creuse un peu.

    Je ne peux que rappeler ceci concernant les implications de ce choix entre indicatif et subjonctif

    En disant que dans soient d’accord, le subjonctif soient exprime aussi le doute (comme dans « il me semble », on postule une redondance du sens.
    Mais
    on peut y voir seulement (et plus justement)  une compatibilité sémantique (de sens) entre, l’idée de doute et le type d’information  qu’exprime le subjonctif.
    […]

    Il me semble que tous les Français sont d’accord sur ce point.

     

     

    Le mode indicatif se  centre sur la valeur d’existence de l’objet.
    L’état de choses à l’indicatif est donné en tant que fait même, le locuteur ayant précisément une intention informative : il veut signaler qu’il lui est manifeste (ici : ressenti comme réel) ou qu’il cherche à lui donner ce statut auprès de tiers. Il a un caractère informationnel de premier plan.

    Il me semble que tous les Français soient d’accord sur ce point.
    Inversement le subjonctif ne procède pas d’une intention d’intégrer le fait dans l’univers de croyances commune, mais le montre sous l’angle de ses implications.
    Autrement dit ici, le fait n’est donné que comme objet de réflexion et non en tant qu’information concernant l’environnement cognitif.

    Nuance certes dans des phrases isolées mais différence fondamentale quand elles sont prises en contexte. Les locuteurs ne s’y trompent pas et saisissent fort bien les implication du choix de l’un ou l’autre mode, à tel point que l’emploi du subjonctif peut apaiser une conversation un peu vive où les points de vue s’affrontent…
    En effet, le seul fait d’utiliser le subjonctif peut montrer que le locuteur ne cherche pas à faire entrer dans l’environnement cognitif de son vis à vis, un fait dont il montre qu’il n’est qu’un sujet de réflexion.

     

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  • Grand maître Demandé le 24 avril 2023 dans Accords

    En accord avec les médecins participant(s ?) , le sujet de l’étude n’ a pas été divulgué avant les entretiens afin de garantir l’authenticité et la pertinence des réponses obtenues.

    Le verbe auquel se rapporte la subordonnée infinitive soulignée est le verbe « divulguer ». Il s’agit d’un complément circonstanciel de but.
    « avant les entretiens » est un autre complément de ce même verbe : complément circonstanciel de temps.
    ——
    « Participant » se rapporte à un nom : « médecin ». Est-ce un adjectif verbal ou un participe présent ?
    – Pourrait-on ajouter un complément à « participant » ? par exemple « à l’expérience » : En accord avec les médecins participant à l’expérience.
    Pourrait-on remplacer « participant » par un verbe conjugué ? : En accord avec les médecins qui participaient
    C’est oui.
    Mais :
    – Peut-on remplacer « participant » par un adjectif (non verbal) ? En accord avec les médecins présents.
    C’est oui aussi.
    En découle le fait que les deux sont possibles (ce qui n’est pas toujours le cas évidemment).

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  • Grand maître Demandé le 22 avril 2023 dans Question de langue

    Je suis d’un autre avis :
    On est ici devant un cas où on ne peut savoir si le locuteur exprime son avis et modalise « ils sont contents » avec l’adverbe « excessivement », ou si il a uniquement l’intention de décrire l’état de contentement, auquel cas il emploierait « extrêmement ».
    Les deux adverbes sont donc possibles, chaque choix peut se justifier.
    Ils me rebattent les oreilles avec leurs vacances, ils en sont excessivement contents = Ils me rebattent les oreilles avec leurs vacances, (je considère qu’) ils en sont excessivement contents
    Ou :
    Ils me rebattent les oreilles avec leurs vacances, ils en sont extrêmement  contents = Ils me rebattent les oreilles avec leurs vacances, (on peut voir qu’) ils en sont extrêmement contents

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  • Grand maître Demandé le 21 avril 2023 dans Accords

    Chaque geste, chaque regard, chaque mot s’enchevêtrait : je suis perplexe. Le sens  verbe n’est pas en cohérence avec ses sujets.
    Ne voulez-vous pas dire : tous les gestes, les regards, les mots s’enchevêtraient ?
    ou alors : chaque geste, chaque regard, chaque mot s’enchevêtraient les uns avec les autres ?
    Auquel cas le pluriel est logique.

    Sinon, avec quoi chaque geste, chaque regard, chaque mot s’enchevêtrait ?

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  • Grand maître Demandé le 21 avril 2023 dans Accords

    Quand un verbe pronominal a un COD autre que le réflexif, son participe passé suit la règle qui régit l’accord quand on a l’auxiliaire « avoir » : il s’accorde avec son COD s’il est placé avant :
    Elle s’est acheté une veste – la veste qu’elle s’est achetée

    Dans votre exemple, « se » (s’) n’est pas COD mais complément d’objet indirect (attribution) : ils ont asséné des coups l’un à l’autre. Il n’entre donc pas en ligne de compte dans la règle d’accord.

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