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Difficile en effet de distinguer les différents types de pronominaux. Il faut néanmoins toujours s’appuyer sur le sens.
se refuser à + infinitif signifie ne pas vouloir+ infinitif.
et
Refuser qqc signifie ne pas accepter qqc
Dans « se refuser à + infinitif », le pronom « se » ne peut être analysé comme étant un COD du verbe refuser. Ce n’est pas soi-même que le sujet refuse, n’accepte pas.
Le sens du pronominal se refuser à + infinitif est donc autonome , c’est à dire que le sens est indépendant du sens du verbe de forme simple refuserCe qui complique les choses, c’est que le pronominal se refuser n’est, pas toujours autonome, il est parfois occasionnel et en ce cas l’accord se fait avec « se » qui est COD – la construction est cependant différente :
– se refuser à quelqu’un :
Je ne me serais jamais refusée à vous (Maupassant)
– se refuser (tout court) :
[C’est] sur quoi repose leur vie. ils se sont refusés eux-mêmes.
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Il vous a pardonné
Le verbe pardonner se construit ainsi : pardonner à quelqu’un / pardonner quelque chose à quelqu’un.
En ce cas, il ne faut pas accorder le PP avec « vous » qui est complément d’objet indirect et non COD (voir la règle d’accord fu PP).
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Le TLF précise que Pardonner quelqu’un peut se trouver mais que la formulation est rare. Auquel cas, puisque « vous » serait COD, l’accord se ferait
Cependant il ajoute plus loin :
Si la construction pardonner quelqu’un est considérée comme incorrecte par les grammairiens, la forme passive est admise. (d’après Dupré 1972)
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—> vous écrirez donc, pour être parfaitement dans les normes : Il vous a pardonné.- 2709 vues
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La forme pronominale a parfois un sens passif et permet notamment de ne pas exprimer l’agent.
Les fourchettes se mettent à gauche – les montagnes s’aperçoivent au loin – cette robe se porte avec une ceinture.
Dans tous ces cas, l’objet (ce sur quoi porte l’action) est sujet, comme dans toute forma passive, mais l’agent est effacé : qui met les fourchettes à gauche – qui aperçoit les montagnes – qui porte la robe ?L’agent est effacé soit parce qu’on ne sait pas qui il est : la porte s’ouvre , soit parce qu’il n’a aucune importance : le vase s’est finalement acheté 10€ , soit parce qu’on veut généraliser comme dans les premiers exemples.
Si on donne à ces phrases une forme active on utilise comme sujet/agent (faisant l’action) le pronom indéfini « on » :
On met les fourchettes à gauche – on aperçoit les montagnes – on porte cette robe- 735 vues
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Une précision encore :
C’est comme si tout ce que je ressentais était exacerbé par l’amour que j’éprouve pour elle.
La phrase est bien au système du présent. Les deux imparfaits de la subordonnée de comparaison (soulignée) n’ont pas de valeur temporelle (ils n’indiquent pas le temps, en l’occurrence ils n’indiquent pas le passé . Leur valeur est seulement modale : ils expriment l’irréel).- 699 vues
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Tu auras l’occasion de travailler avec lui mais aussi avec plein d’autres personnes tout aussi merveilleuses.
Tu auras l’occasion de travailler avec lui mais aussi avec plein d’autres personnes toutes aussi merveilleuses.Les deux formes sont correctes mais ne signifient pas la même chose.
Dans la première phrase, « tout » est adverbe modifiant l’autre adverbe « aussi » : tout aussi = absolument de la même façon/intensité.
Dans la deuxième phrase, « toutes » est pronom. Il reprend le nom « personnes » : toutes, elles sont…- 835 vues
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Les aides auxquelles vous avez droit.
Avoir droit est une locution verbale signifiant : pouvoir légitimement exiger.
Une locution verbale forme un tout indissociable, elle est figée.- 964 vues
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C’est le pluriel qui convient. « Tel/telle » est ici un adjectif épithète de deux noms.
Certains écueils, telles la paresse ou la vanité, sont à proscrire.- 850 vues
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çà pourrait être grave – ce livre pourrait t’intéresser
hypothétiquement ça peut être grave – hypothétiquement ce livre peut t’intéresserOui vous pouvez, mais je ne vois pas bien l’intérêt d’adopter une formulation plus lourde que le conditionnel.
On peut aussi utiliser l’indicatif sans ce gros adverbe. Le verbe « pouvoir » exprime déjà ici l’hypothèse. Le conditionnel souligne un peu cette hypothèse. On peut aussi utiliser l’adverbe avec le conditionnel.
Chaque formulation comporte une nuance.
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Vous écrivez : « Selon moi la phrase ne contient pas de subordonnée ».
Elle en contient bien une :
Je vous serais reconnaissant de m’indiquer les détentions qui auraient changé depuis l’année dernière
La proposition soulignée est subordonnée relative de la précédente. Elle a un sujet : « qui » (féminin pluriel. Dans cette proposition, le verbe « changer » n’a pas de COD. L’auxiliaire employé est « avoir ». Pas d’accord donc.
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Il était d’ailleurs rare que mon fils parlât le premier.
La concordance des temps est parfaitement respectée.
La phrase est au passé (il était), il faut bien un subjonctif imparfait.
Pourquoi le subjonctif ?
– la phrase au présent : il est d’ailleurs rare que mon fils parle le premier.
– si on change le verbe, par exemple le verbe « venir », dont la forme au subjonctif présent n’est pas homonyme de la forme au présent de l’indicatif : il est d’ailleurs rare que mon fils vienne le premier.
– « que mon fils parle/vienne le premier » est sujet réel : que mon fils parle/vienne le premier est d’ailleurs rare.
En ce cas, le verbe est toujours au subjonctif.- 595 vues
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