Bonjour Cyril17.

On peut souligner que la règle d’accord de l’adjectif avec deux noms joints par et ou par ou peut se compliquer.

L’accord se fait le plus souvent avec les deux noms si cet adjectif qualifie les deux noms.
Si le genre de ces noms est différent il est conseillé de placer le nom masculin à côté de l’adjectif qui sera au masculin pluriel : une jupe et un pantalon verts.

Mais si les noms représentent une même entité l’adjectif reste au singulier : cet homme a été un père et un mari extraordinaire.

Quand les deux noms sont joints par la conjonction ou, l’accord se fait selon le sens.

Ou peut exprimer une exclusion et dans ce cas l’adjectif reste au singulier (l’un ou l’autre, mais pas les deux à la fois : le candidat X ou le candidat Y sera élu. (soit X soit Y sera élu)

Quand deux noms renvoient à la même notion, la même personne mais l’un féminin et l’autre masculin, on peut appliquer la règle de l’accord avec deux noms qui représentent une même entité et laisser l’adjectif au singulier : l’emploi s’adresse à une femme ou un homme déjà formé.

Rebonjour Cyril17.

1) Il s’agit de la règle de l’accord du participe passé quand celui-ci est suivi d’un infinitif.

L’accord se fait avec le COD s’il est placé avant l’auxiliaire ET s’il fait l’action exprimée par le verbe à l’infinitif.

– Les villes que j’ai eu à visiter : le COD est que mis pour villes mais que (les villes) est le COD de visiter. Ce ne sont pas les villes qui visitent mais ce sont elles que l’on visite. PAS d’accord.

– Les plantes qu’on lui avait confié à arroser. Même raisonnement. Que, mis pour plantes est COD du participe passé (confié) et placé avant l’auxiliaire mais n’est pas le sujet d’arroser, donc PAS d’accord.

-L’énergie qu’elle a appris à canaliser. Ce n’est pas l’énergie qui canalise, donc PAS d’accord.

MAIS : les comédiens qu’on a encouragés à jouer cette pièce. Qu’ mis pour comédiens est COD de encouragés, placé avant l’auxiliaire ET sujet de jouer. Ce sont les comédiens qui vont jouer la pièce. ACCORD.

2) Il est vrai que ces exemples sont mal choisis pour faire la différence.
En effet les verbes intransitifs ou transitifs indirects, n’admettent pas de COD, et leur participe passé reste invariable.
Toutefois ces mêmes verbes peuvent devenir transitif en prenant un sens particulier, et dans ce cas leur participe passé s’accorde avec le COD.

Vivre est intransitif quand il signifie être en vie, présenter les phénomènes propres à la vie. Ainsi quand on dit j’ai vécu cent ans, cent ans n’est pas COD mais complément circonstanciel de durée. C’est aussi le cas dans les années que j’ai vécu = les années pendant lesquelles j’ai vécu.

Mais vivre est aussi un verbe transitif, qui admet donc un COD avec le sens de mener une existence d’une certaine sorte, traverser des évènements.
J’ai vécu une période difficile mais je vais bien maintenant. C’est ce sens que prend vivre dans votre deuxième exemple : les années de folie que j’ai vécues. Il ne s’agit pas d’une durée mais d’une période particulière de la vie, marquée par un évènement. Les années de folie constituent bien le COD.

Bonjour LeDonk.

Crocodile est un nom qui prend la valeur d’un adjectif (nom épithète).

Une pince crocodile est une pince dont les mâchoires dentées ressemblent à celles d’un crocodile.

On écrira au pluriel : des pinces crocodiles (des pinces ayant la forme de mâchoires de crocodiles).

Bonjour Zully.

Je ne pense pas que l’on puisse utiliser la forme pronominale pour le verbe régir.

En effet, dans cette acception, le sujet du verbe est une loi physique qui détermine un phénomène , qui commande un mouvement ou le fonctionnement d’un corps ou de la matière.

Cette loi ne peut avoir aucun impact sur elle-même.

Je suis donc de votre avis pour écrire « la vibration est régie par de nombreuses lois…« .
Ce sont bien ces lois qui commandent, qui expliquent la vibration.

Quant à un éventuel complément à « et bien d’autres », je ne le pense pas car vous avez déjà exprimé ce dont il s’agissait avant : « nombreuses lois… ».
Ainsi un complément aurait été nécessaire si vous aviez fait l’énumération des lois sans les annoncer : la vibration est régie par : la résonance, l’attraction, la répulsion, la discordance, la compassion, l’harmonie et bien d’autres lois physiques.
En revanche je ne suis pas certain que l’on puisse assimiler la discordance, la compassion et l’harmonie à des lois physiques !

Bonjour hola25.

Cela dépend du sens de place.

Si la place est un fauteuil réservé pour un spectacle, ou une aire de stationnement, vous pouvez le préciser : la place que j’ai réservée pour ce spectacle est occupée  ou la place de stationnement que j’occupe habituellement est utilisée par un autre conducteur.

Si la place désigne un poste de travail, un emploi, précisez-le aussi : l’emploi proposé dans cette offre est déjà pris, le poste de travail proposé vient d’être occupé.

Mais vous pouvez aussi vous satisfaire de « ma place a été prise ».

Bonjour emma.

Le verbe s’accorde avec le sujet. Quel est le sujet de « motive » ?
Enlevez la subordonnée conjonctive « que vous me proposez » et vous voyez alors que c’est « le champ d’intervention et la diversité du poste » qui vous motivent.

« Le champ d’intervention et la diversité du poste que vous proposez me motivent à vous proposer ma candidature.« 

« Me » est COD de « motivent ».

Bonjour alison.

Les oiseaux peuvent voler de façon différente mais un même espèce d’oiseaux aura un même vol.

Mais on désigne par vol l’action de voler et éventuellement, par extension, la façon de voler.

Ainsi, le plus souvent, on parle du « vol » des oiseaux pour évoquer le fait qu’ils sont entrain de voler.
Il y a donc une même chose (l’action de voler) pour plusieurs possesseurs (les oiseaux), leur sera au singulier : les oiseaux interrompent leur vol.

Mais on appelle aussi parfois « vol », les techniques de vol qui varient pour une même espèce d’oiseaux (chasse, migration…) ou pour des espèces différentes (un type de vol par espèce) : voilà dix ans que j’observe différentes espèces d’oiseaux en migration et que j’étudie leurs vols (on veut insister sur les différences de techniques entre les espèces) ou leur vol (on veut parler de la façon de voler de chacun).

Bonjour Cyril17.

Vous avez raison de m’interpeller sur ce sujet. Je me rends compte avoir été un peu trop rapide  et insuffisamment complet dans ma réponse.

Tous ces adjectifs peuvent être tantôt adjectifs, tantôt adverbes : pointu, serré, droit…

Généralement on peut dire que si le mot complète le sens d’un verbe, d’un autre adjectif ou d’un adverbe, il doit être considéré comme un adverbe.

Ainsi on écrira : les hirondelles volent bas aujourd’hui, ma conduite me coûte cher...
« Bas » et « cher » qualifientle verbe et non pas le sujet.

Ainsi les exemples que vous proposez pourraient nous faire considérer qu’il s’agit d’adverbe et non pas d’adjectifs.

Pourtant, quand ce même mot apporte une précision sur le sujet du verbe, on peut le considérer comme un adjectif attribut.

C’est le raisonnement que j’ai tenu dans ma réponse initiale :
– La pluie tombe serrée = la pluie qui tombe est serrée
– Des crayons taillés pointus = les crayons sont pointus après avoir été taillés
– Elle se montre intéressée : adjectif attribut du sujet après un verbe d’état, équivalent à elle est intéressée.
– Elles se font lourdes : adjectif attribut du sujet après un verbe d’état, équivalent à elles sont lourdes.
– Tiens-toi droite  = toi, soit droite.
– Tiens toi assis = attribut du sujet équivalent à soit assise.

Il est vrai cependant que « serré », « pointu », et « droit » peuvent préciser le sens du verbe et dans ce cas être considérés comme adverbes :
– La pluie tombe serrée = la pluie tombe de façon serrée
– Des crayons taillés pointus = les crayons sont taillés pour être pointus
– Tiens-toi droite  = tiens-toi de façon à être droite.

– Elles se font lourdes = attribut du sujet après un verbe d’état équivalent à elles deviennent lourdes = elle sont lourdes, donc accord.
Pour il faut les servir chaud(s), je pense que l’adjectif peut préciser le sens du sujet ou du verbe et que l’on pourrait faire ou non l’accord.

Bonjour Estudiantin.

« Si je mets le verbe être devant un mot tel qu’il soit »

Tel que est employé pour faire une comparaison ou pour donner un exemple :
Voici une voiture telle que la tienne (qui est de la même marque)
Voici quelques espèces de passereaux tels que le moineau domestique (par exemple,  parmi les passereaux, le moineau domestique).

Ici  on veut parler d’un mot quelconque : « si je mets le verbe devant n’importe quel mot ».
Il s’agit donc bien de quel qu’il soit = « quel que soit ce mot » ou « quel mot que ce soit ».

Bonjour Zully.

Quand il désigne le personnage lui-même, saint est un nom commun qui s’écrit sans majuscule : Les trois saints de glace sont saint Mamère, saint Pancrace et saint Servais.
Seule exception Saint Louis, considéré comme un nom propre.

En revanche, saint prend la majuscule lorsqu’il entre dans la formation d’un nom de famille, d’un nom de lieu, de rue, de ville, de fête, etc., et il est suivi d’un trait d’union  : la Saint-Jean-Baptiste.