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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 9 décembre 2023 dans Accords

    On a ici un emploi figuré de signature (extrait du Tlfi) :

    − Au fig. Ensemble des caractères, des qualités spécifiques et reconnaissables qui révèlent la personnalité d’un auteur, d’un artiste. Les bleus et les citrons de Vermeer n’appartiennent qu’à lui. C’est sa signature (Estaunié, Rom. et prov., 1942, p. 198):

      1. Le nom du peintre était autrefois écrit dans la couleur du ciel, dans l’expression des têtes; la signaturedu Vinci était un paysage bleuâtre hérissé de pointes de rochers et perdu dans l’azur d’un lac; celle de Michel-Ange était la stature des muscles robustes; celle du Corrège, le demi-jour flottant d’un clair obscur. Mussetds Le Temps, 1831, p. 110.

     

    Plats signature(s) = plats qui sont le reflet de / qui portent la signature de ce(s) chef(s), par conséquent signature ne vient pas en apport de qualification, mais de complémentation, dès lors, en tout logique il faudrait laisser le singulier, mais on voit que l’usage suit une autre logique (celle de mal interpréter l’apposition, ou de ne plus ressentir signature comme un substantif, mais comme un adjectif et donc de l’accorder logiquement avec le nom qualifié).

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  • Grand maître Demandé le 7 décembre 2023 dans Conjugaison

    Vous avez très bien expliqué la logique des temps, et c’est bien un futur qui convient.
    (Si vous êtes locuteur natif, en remplaçant je par une personne avec laquelle les terminaisons diffèrent oralement, vous pourrez constater que c’est bien le futur qui convient : Par conséquent, il souhaiterait vous adresser l’ensemble des documents demandés quand  il aura un peu plus de visibilité.  Il pourra (et non il pourrait) ainsi renseigner de manière plus complète certaines informations demandées.)

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  • Grand maître Demandé le 6 décembre 2023 dans Général

    Pour africain, ça ne fait pas de doute, c’est un substantif-gentilé,  comme tel, il prend obligatoirement une majuscule.

    Pour américain, ça me semble un peu moins évident : on a un attribut,
    mais est-ce un adjectif ?
    alors on ne met pas de majuscule >>> Je me sens (très) américain ?
    ou un nom ?
    alors on en met une >>> Je me sens (comme un) Américain. Mais autant avec le verbe être il est possible d’avoir un substantif sans déterminant : Il est avocat, autant je ne suis pas certain qu’on puisse accepter cette tournure avec se sentir, autrement dit peut-on vraiment faire l’économie / sous-entendre le comme un ? Voyons avec un nom propre : Je me sens Rambo, ça me semble très limite, on aurait plutôt Je me sens comme Rambo / tel Rambo.

    Bref, j’aurais tendance à considérer qu’on est ici en présence d’un adjectif : Je me sens américain dans cette peau d’Africain.
    (Et avec un adverbe de degré, il n’y a aura plus de doute on sera en présence d’un adjectif : Je me sens très américain dans cette peau d’Africain.)

    Cette réponse a été acceptée par Naya. le 7 décembre 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 6 décembre 2023 dans Général

    On est sujet, l’auxiliaire est avoir, le participe conjugué avec l’auxiliaire avoir ne s’accorde jamais avec le sujet, uniquement avec le COD  quand il y en a un et qu’il est placé avant l’auxiliaire. Donc Antidote a raison ! 🙂

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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2023 dans Général

    Oui le pronom y peut remplacer des indéfinis, en revanche il faudra l’éviter si on adopte un registre soutenu, extrait du Robert en ligne :

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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2023 dans Conjugaison

    Se souvenir est un verbe essentiellement pronominal (= il n’existe pas sous la forme non pronominale), dans ce cas l’accord se fait avec le sujet, donc si je est une femme >>>Je me suis souvenue, si c’est un homme >>> Je me suis souvenu.

    Se rappeler n’est pas essentiellement pronominal + il admet un complément direct : se rappeler quelque chose / quelqu’un, par conséquent le participe s’accorde avec le COD si celui-ci est placé avant l’auxiliaire, sinon il reste invarié. Dans votre phrase, le COD est placé après, donc pas d’accord. Exemple avec un COD antéposé + accord :
    Les bons moments que je me suis rappelés

    Cette réponse a été acceptée par Aurtograffe. le 6 novembre 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 novembre 2023 dans Question de langue

    – Vous pouvez utiliser – dans certains contextes – emporter + animé  donc oui a priori vous pouvez dire emporter un animal / un bébé (pour une réponse définitive, il vaudrait mieux avoir la phrase entière).

    Extrait du Tlfi

      1. P. anal.
      1. a)[L’obj. désigne une pers. inerte ou passiveEmporter un enfant dans ses bras, sur ses épaules; emporter un blessé.On l’enlève [la petite Jeanne endormieet son corps tout mou se laisse emporter comme un corps où il n’y aurait plus d’os (Goncourt, Journal,1873, p. 940). Emporter un mort entre quatre planches ( Zola, Germinal,1885, p. 1516):


    Apporter est en principe réservé aux objets, donc il vaut mieux éviter de dire apporter un animal et a fortiori un bébé.

    Pour illustration, voici un ngram comparant apportant son enfant et emportant son enfant (+ emmenant son enfant).

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  • Grand maître Demandé le 26 novembre 2023 dans Accords

    L’accord est correct, puisque ici, de n’est pas une préposition qui introduit un complément indirect, mais un article partitif. De fait, avoir est transitif direct : avoir quelque chose (et non avoir de quelque chose) ; ainsi, si vous mettez un article indéfini à la place du partitif, vous constaterez que le de disparaît : Il a une grande considération pour ses qualités.

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  • Grand maître Demandé le 25 novembre 2023 dans Question de langue

    C’est une modalisation qui est en principe une atténuation et qui s’utilise notamment dans les formules de politesse, extrait de la 9e édition du dictionnaire de l’Académie :
    • Dans des formules de politesse ou par précaution oratoire. J’ose espérer votre venue. J’ose croire que vous ne mentez pas. Expr. Si j’ose le dire, ou si j’ose dire, si j’ose ainsi m’exprimer, formules que l’on emploie pour atténuer l’expression de sa pensée ou faire admettre une idée qui pourrait paraître contestable.

    Mais elle est également souvent employée de façon ironique/agressive, extrait de cet article :
    Dans le langage courant, l’expression «J’ose espérer» est à classer au rayon des agressions verbales, entre les «Il ne nous l’avait jamais faite, celle-là» et les «Ce n’est pourtant pas bien compliqué».J’ose espérer que vous aurez terminé votre travail pour ce soir. J’ose espérer que la lecture de cette petite chronique ne va pas me faire perdre mon temps.

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  • Grand maître Demandé le 25 novembre 2023 dans Question de langue

    Nyf est un substantif qui appartient au domaine de la géologie (de la gemmologie plus précisément), pour autant qu’il soit
    possible d’en tirer un adjectif, ce serait vraisemblablement avec le suffixe -ique : nyfique ; ou -ien/-ienne : nyfien ; tout dépend du sens de cet adjectif (voir ici et , le sens de ces suffixes).
    (Cette terminaison en yf est très atypique en français, par ailleurs le suffixe féminin -ive (et mettons exceptionnellement -yve) est formé à partir de l’adjectif masculin en -if (exceptionnellement –yf), or il est très peu probable que l’on dérive du substantif nyf – qui ne désigne pas un animé un adjectif masculin nyf. )

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