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Bonjour Maria, il faut se poser la question habituelle : il a poussé qui ? -> elle. Le pronom l’ (représentant la personne) est COD de pousser et placé avant le verbe, il faut donc faire l’accord : il l’a poussée à abandonner. Notez que nous ne sommes pas dans le cas particulier d’un participe passé immédiatement suivi d’un verbe à l’infinitif (comme il l’a fait abandonner) puisque l’infinitif abandonner est ici introduit par une préposition (il l’a poussée à abandonner), la règle générale de l’accord du PP s’applique donc normalement.
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Bonjour Virginie, ces deux phrases sont correctes mais ont des significations différentes relativement à la chronologie des événements :
– elle savait qu’elle devait être sévère sinon les foules se rebelleraient : elle savait et elle devait être sévère sont simultanés dans le passé. Mise au présent, cette phrase donnerait : elle sait (maintenant) qu’elle doit être sévère (maintenant, ou au moment venu — présent à valeur de futur) sinon les troupes se rebelleront.
– elle savait qu’elle devait être sévère sinon les foules se seraient rebellées : ici, elle devait être sévère est antérieur à elle savait. Mise au présent, on aurait : elle sait (maintenant) qu’elle devait être sévère (dans le passé, au moment où l’événement s’est produit) sinon les foules se seraient rebellées.
L’ambiguïté réside dans le fait que dans la phrase au passé (elle savait…), le même temps — l’imparfait — est utilisé dans « elle devait être sévère » , que cette dernière proposition se situe dans le passé ou le présent par rapport à la proposition principale, alors que dans la phrase au présent (elle sait…), on utilise des temps différents (elle doit pour le présent ou le futur, elle devait pour le passé).
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Bonjour Cathy, le verbe avait guidés est au plus-que-parfait de l’indicatif. Aucun temps du subjonctif ne correspond à cette forme :
Subjonctif présent : qu’ il guide
Subjonctif imparfait : qu’ il guidât
Subjonctif passé : qu’ il ait guidé
Subjonctif plus-que-parfait : qu’ il eût guidéDans la phrase que vous citez, que n’est pas la conjonction de subordination qui pourrait être suivie du subjonctif (comme dans ils auraient préféré que leur instinct les ait guidés) mais bien le pronom relatif, COD de guidés (les hommes que leur instinct avait guidés -> l’instinct avait guidé qui ? les hommes).
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Bonjour Virginie, non, cette locution adverbiale est invariable (gré et force y sont toujours au singulier) : de gré ou de force.
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Bonjour, l’artiste a donné quoi ? la mission, à qui ? à lui. Ici le COD du verbe donner est le pronom que, dont l’antécédent est la mission, et il est placé avant le verbe, il faut donc accorder le participe passé avec lui : c’est la mission que l’artiste s’est donnée ou que s’est donnée l’artiste (l’inversion du verbe et du sujet ne modifie pas l’accord du participe passé).
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Bonjour Line, les deux sont grammaticalement possibles, cependant j’aurais une nette préférence pour la série de bêtises que tu as faites (accord au pluriel avec les bêtises plutôt qu’avec la série). Pour moi, le sens est ici de faire des bêtises « en série » = en grand nombre, en grande quantité. L’expression la série de joue ici le rôle d’un déterminant de quantité (comme le nombre de, la quantité de) et dans ce cas l’accord avec le sens (pluriel) peut être privilégié : vu la quantité de bêtises que tu as faites / le nombre de bêtises que tu as faites / la multitude de bêtises que tu as faites, etc.
Cette réponse a été acceptée par Linee. le 15 septembre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Cathy, curieuse question… 😮. Le prédicat selon lequel on ne pourrait pas utiliser le passé composé en poésie est évidemment faux. Les (contre-)exemples sont légion, on n’a que l’embarras du choix : « Quand avec mes haleurs ont cessé ces tapages/Les fleuves m’ont laissé descendre ou je voulais » (le premier qui me vient à l’esprit parmi des milliers d’autres). Il est en revanche exact que le passé composé est rarement employé en littérature romanesque où c’est normalement le passé simple qui est de règle (hormis pour rechercher un effet particulier — récit à la première personne et/ou dans un style enfantin, comme dans « Le Petit Nicolas » de René Goscinny). Quant au texte que vous citez (Alfred de Musset), il ne s’agit pas de poésie mais de théâtre, qui relève par définition du langage parlé (joué) et où l’emploi du passé composé est donc tout à fait normal et habituel.
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Bonjour Minouche, dans cette phrase le sujet de discuter est ça, qui est un pronom singulier (même s’il représente plusieurs choses), donc le verbe qui le suit est toujours à la troisième personne du singulier (comme il) : les conditions de travail, ça se discute (notez aussi qu’il faut séparer les deux propositions par une virgule).
Cette réponse a été acceptée par Minouche. le 30 août 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Electra, oui, ces deux phrases sont correctes et les participes passés bien accordés : le premier (déposés) s’accorde avec les cristaux, le second (laissée) avec l’eau — tous deux COD placés avant le verbe.
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Bonjour, un vieux truc toujours efficace pour savoir s’il faut ou non un accent sur le ‘a’ est de le remplacer par avait. SI la phrase garde un sens, alors pas d’accent ; si la phrase ne va plus, alors il faut l’accent :
– il (a/à) prévenu ses parents : il avait prévenu ses parents -> OK donc pas d’accent (il a prévenu)
– personne (a/à) prévenir en cas d’accident : personne avait prévenir -> pas bon donc accent (personne à prévenir…)
Cette réponse a été acceptée par Harymbat. le 29 août 2019 Vous avez gagné 15 points.
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