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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 6 avril 2016 dans Accords

    C’est grammaticalement correct, mais la mise en incise (entre deux virgules) permet de rendre la phrase plus claire.
    « Brigitte verra souvent, accolée à son prénom, une mention spécifique. »

    Sinon, on peut aussi la lire ou l’écrire sous la forme :
    « Brigitte verra souvent accoler à son prénom une mention spécifique. »

    Les deux phrases ont des sens très proches, voire identiques.

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  • Grand maître Demandé le 4 avril 2016 dans Accords

    L’adjectif est attribut du sujet après le verbe être, donc accord en genre et nombre :
    —  Pour permettre à tous d’être autonomes ;
    —  Pour permettre à chacun d’être autonome .

    Essayez avec des adjectifs dans lesquels on « entend » l’accord :
    —  Pour permettre à toutes d’être gagnantes ;
    —  Pour permettre à chacune d’être amicale.

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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2016 dans Général

    J’ai cru lire que « aérien » s’oppose à « souterrain » dans beaucoup d’expressions courantes modernes. Ainsi le métro parisien est « aérien » sur plusieurs tronçons.
    Cela assumé, collez autant que possible un adjectif au plus près du nom qu’il qualifie : cela évite les ambigüités. Dans votre exemple, il y a le choix : « Des places aériennes de stationnement » ou « Des places de stationnement aérien ».
    Dans les deux cas, stationnement reste au singulier.

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  • Grand maître Demandé le 30 mars 2016 dans Général

    Le point n’est là que la forme anglaise de notre virgule décimale : donc, usage de la virgule.
    Sinon, rien de plus précis que la réponse dans Orthotypographie  de J.-P. Lacroux :

    Le calibre des armes (diamètre de l’âme du canon) s’exprime en chiffres arabes. Du pistolet d’alarme à la pièce d’artillerie lourde, l’unité de mesure est le millimètre. Lorsque la nature de l’arme est précisée, l’unité de mesure sera omise avec profit : un canon de 75.
    Pour Impr. nat. 1990,  lorsque le calibre est substantivé et désigne l’arme elle-même, le symbole d’unité de mesure est sous-entendu. C’est vrai lorsque le calibre suffit à caractériser clairement une arme : un 7,65 ; « Les deux canons, des 75, étaient en batterie des deux côtés d’une large avenue qu’ils balayaient. » – André MALRAUX, l’Espoir. En revanche, on devra se montrer plus précis dans d’autres cas : un 9 mm.

    Cette réponse a été acceptée par Zamy. le 31 mars 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 mars 2016 dans Question de langue

    À y regarder de près, le terme « coïncident » n’a rien de spécialement temporel,  et vous disposez pour cela de « simultané » ou de « concomitant ».  Il peut aussi être spatial ou logique : c’est l’idée de « recoupement » ou de « croisement ».

    C’était juste une remarque « incidente »…

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  • Grand maître Demandé le 25 mars 2016 dans Général

    Typographie des évènements sportifs

    — Guillemets : jamais ;
    — Italique : non, sauf pour les évènements non francisés. Ex. : l’Europa League  ;
    — Trait d’union : selon besoin (substantivation, nombres). Ex. :  les Six-Jours de Paris, les Vingt-quatre Heures du Mans ;
    — Majuscule : la question la plus délicate. Impérative pour les toponymes, privilégiée pour les épreuves sous nom de marque (le Tour de France) ou à valeur absolue (Les Jeux olympiques).

    Comparez :
    — La Coupe de France (sous-entendu de football, mais à valeur absolue dans un contexte donné) ;
    — La coupe de France de football (relatif au sport, il y a des coupes de toutes sortes).

    Il s’agit là d’un code commun à nombre de thèmes comme les évènements culturels, commerciaux ou historiques… et d’autres.

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  • Grand maître Demandé le 20 mars 2016 dans Conjugaison

    Il est de bon usage, surtout à l’écrit, d’employer le subjonctif après les formes superlatives telles que « le seul », « l’unique », « le premier ».  À l’oral, la tolérance de l’indicatif est d’autant plus forte qu’on n’entend souvent pas la différence.

    Par ailleurs, le verbe se conjugue avec le sujet de manière normale. Ici, « qui » représente « je » et le verbe de la relative se met à la première personne du singulier. « La seule » n’est que l’attribut de « je ».

    Au total la meilleure forme est : « Je suis la seule des six qui n’aie pas grandi… » 
    « Je suis la seule des six qui n’ai pas grandi… » est acceptable.
    On entend d’ailleurs mieux la règle à une autre personne : « Nous sommes les seuls qui prenions nos responsabilités… » (et non qui prennent).

    P.-S. La notion d’hypothèse ou de réalité n’a rien à faire dans ce débat précis. L’utilisation du subjonctif est protéiforme…

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  • Grand maître Demandé le 19 mars 2016 dans Accords

    Le sens est le même, mais les deux tournures ne doivent pas être télescopées :
    « Passage interdit à toutes les personnes étrangères au service ».
    ou
    « Passage interdit à toute personne étrangère au service ».

    N.B. En cas d’écriture en capitales, ne pas oublier d’accentuer les lettres comme les minuscules.

    Cette réponse a été acceptée par VlaamSeb. le 20 mars 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 18 mars 2016 dans Question de langue

    Après consultation détaillée du CNRTL, je renonce à résumer l’emploi des différentes formes dans une règle simple.
    Aux tournures « rêver à » et « rêver de », il convient d’ajouter « rêver quelque chose » et « rêver que… ». L’état de sommeil ou de veille, ainsi que le temps du verbe peuvent jouer un rôle dans la formulation.

    Vous pouvez en juger vous-même en parcourant l’article : CNRTL

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  • Grand maître Demandé le 17 mars 2016 dans Question de langue

    Bien que ce  site ne soit pas un lieu de débat, il n’est pas inconvenant de présenter des points de vue sur des questions de langue parfois potentiellement polémiques.

    Il y a bien à mon sens une dérive de la langue courante, particulièrement sous l’influence des médias et des politiciens, vers une catégorie de mots que je qualifierais de « passe-partout ». C’est la matière première de la langue de bois et de l’enfumage journalistique. Leur caractéristique commune est de tuer à petit feu leurs synonymes alors ressentis comme agressifs, déplacés ou contestables. Dans beaucoup de cas, l’excuse est administrative, juridique, scientifique ou… publicitaire.

    Les exemples sont si nombreux et dans tant de domaines :
    — Sans-abri pour clochard, miséreux, gueux, chemineau ou nécessiteux ;
    — Hôtesse de caisse pour caissière ;
    — Gens du voyage pour bohémiens, tziganes, gitans ;
    — Mal-voyant pour aveugle, myope, presbyte, borgne ou bigleux ;
    — Pays émergent pour pays en voie de développement, lui-même passe-partout de pays du tiers-monde, héritiers des ex-colonies ;
    — Délinquant pour voyou, galopin, garnement, chenapan ;
    — Et sans doute décès/décédé pour mort, n.f. / n.m., qui sonne tellement mieux que trépas/macchabée.

    Heureusement, il nous reste les engueulades en famille, des poèmes sous le manteau et les romans de L.-F. Céline…

    P.S. Commentaires sur ma réponse non grata. Publiez vos propres réponses directement à l’emplacement ad hoc.

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