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Écrire en toutes lettres est souvent suffisant mais lorsqu’on est dans un contexte avec des nombres fréquents, les abréviations en chiffres sont très utiles.
L’abréviation normale est 1/10, la barre de fraction marquant déjà la partie du tout concerné. Le e en exposant (dernière lettre de dixième) est donc superflu, une sorte de pléonasme typographique.- 21 vues
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Comme dit par Joëlle, la tournure est à la limite du solécisme pour « les choses que j’ai oublié que j’avais faites ».
Cela étant, oublié est ici suivi d’un infinitif et se comporte comme un semi-auxiliaire. Il ne s’accorde donc pas (autrement dit, choses est le C.O.D. de faire, pas de oublier).- 40 vues
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Si l’on met de côté la sempiternelle querelle sur son origine et sa graphie (au temps vs autant), rien n’empêche en théorie d’employer l’expression pour une autre personne : Au temps pour lui ! ou Autant pour lui !
En dehors de cela, je ne vois pas tellement d’intérêt à un autre usage et la formule risque d’être un peu obscure. Mais la créativité humaine est illimitée…- 30 vues
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Sous cette forme de « French cancan », il s’agit d’une appropriation « brute » fin du XIXe siècle par les Britanniques des manifestations bruyantes voire obscènes des Français dans les cabarets, activité nommée cancan ou chahut. Vue de l’autre côté du Channel, c’est une ambiance devenue spectacle (et non une danse de salon) et à ce titre le pluriel est peu usité.
Par ailleurs, la forme n’est pas vraiment francisée d’où l’absence de trait d’union, signe typographique bien français (l’anglais en met rarement). On devrait laisser en italique sous la forme d’origine French cancan, mais cette subtilité s’est évaporée depuis longtemps…- 41 vues
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Le préjugé selon lequel une majuscule serait un signe de respect, de distinction sociale ou d’un autre sentiment de cet acabit est tenace dans la société. Les typographes ont beau répéter le contraire, rien n’y fait tant est grande la crainte de froisser un interlocuteur (souvent totalement virtuel) qui en serait privé.
Sur le plan typographique, il n’y a donc aucune raison de majusculer ces appellations (du curé au monsignore ou à l’archiduchesse) mais le mimétisme continuera de perpétuer encore longtemps cette habitude…- 35 vues
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La question est insolite, la consonne x (X) étant systématiquement suivie en français d’une voyelle lorsqu’elle est l’initiale d’un mot. Devant la carence d’exemples et d’usage, vous pouvez donc vous permettre d’élider ou pas.
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Le rédacteur de la phrase ne doit pas être médecin : la bile est un liquide en rapport avec le foie et la digestion. C’est la première fois que je lis « déglutir de la bile » et cela ressemble à une confusion avec salive qui donne les expressions ravaler sa salive, déglutir sa salive pour exprimer la gêne ou l’embarras.
La tournure vomir (déverser) sa bile sur quelqu’un ne s’utilise qu’au sens figuré pour exprimer sa rancœur ou sa « mauvaise humeur », ce liquide amer étant réputé agir sur le caractère en provoquant des accès de mélancolie et de colère.- 44 vues
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Parce que, a priori, Madagascar n’a pas d’article et que au est la contraction de à le : on dit au Surinam (le Surinam), au Guatémala (le Guatémala) mais à Monaco ou à Saint-Domingue.
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Le verbe se décliner (pronominal de sens passif) provient de l’usage qu’on fait classiquement de décliner grammaticalement un verbe ou un mot : c’est présenter différentes apparences selon la fonction (temps ou personne en conjugaison , cas en latin ou en allemand par exemple).
Il semble avoir été récupéré par l’usage moderne pour des gammes de produits : une voiture se décline en différentes motorisations, un vêtement en différents tissus, un appareil en différentes teintes.
Il faut donc préciser en quoi, sous quels aspects le sujet se décline avant de donner éventuellement d’autres informations. Autrement dit, quelque chose ne se décline pas dans le vide mais en différentes « versions » ou aspects à spécifier : « Les lainages (…) se déclinent désormais en différents styles pour de nouveaux usages. »- 61 vues
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Le TLF-CNRTL (arrêté en 2008) ne recense en effet que des occurrences du verbe sous sa forme intransitive ou avec un complément introduit par à ou au. La préposition introduit alors un objet qui cause la « chute » (coup, maladie, tentation, etc.).
Mais l’étude des attestations récentes (XXIe siècle) fait bien apparaitre des formes avec succomber à quelqu’un. Je mettrais cela sur le compte d’un glissement de sens, ici d’une métonymie qui fait passer de l’acte à l’auteur de l’acte.
Succomber à quelqu’un, c’est succomber aux effets occasionnés par cette personne. Mais faire l’économie du « vrai » complément n’éclaircit pas le sens : succombe-t-on au charme, aux avances, aux coups de cette personne ?
Selon son humeur, on peut donc trouver cette construction abusive ou énigmatique, comme un effet recherché.Cette réponse a été acceptée par enir. 2 jours auparavant Vous avez gagné 15 points.
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