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Grand maître
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  • Grand maître Demandé 1 jour auparavant dans Accords

    La récente paranoïa autour de la féminisation du lexique fait décidément beaucoup de dégâts collatéraux.
    On est passé en quelques années de la simple dénomination au féminin de « titres et fonctions » à la mise au féminin de n’importe quel attribut, fût-il celui un objet inanimé, La grammaire a bon dos !
    Allez-vous dire que la mouche est la vectrice de maladies (au lieu de le vecteur). que la censure est l’assassine de la liberté, que madame X est la numéro un mondiale, etc. ?
    Accorder systématiquement en genre un attribut mène donc souvent à des impasses, non grammaticales mais sémantiques.
    Dire que « la loi fait de l’administration le régulateur de la liberté d’édition » n’est donc pas seulement correct mais cela devrait être la norme, le mot régulateur n’étant pas ici un titre  ou un métier mais le nom de l’outil de régulation qui n’appelle pas de féminin, pas plus qu’un marteau. Va-t-on ainsi affubler tous les mots du dictionnaire d’un féminin artificiellement imposé par l’idéologie ?
    Ma réponse fera sans doute grincer quelques dents mais c’est une occasion de réfléchir aux dérives imposées à la langue par des motifs qui n’ont rien à voir avec elle…

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Général

    Il est rare que « tout un récit » soit écrit en italique, attribut conçu pour une utilisation plutôt ponctuelle. Cela étant, l’habitude typographique est d’inverser italique et romain dans ce cas. Votre mot (ou expression) en italique s’écrit donc alors en romain dans un passage en italique. Les guillemets n’interviennent pas ici et conservent leurs mêmes fonctions habituelles dans les deux cas.

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Accords

    À ma connaissance oui, c’est le seul cas, mais je suis preneur d’autres exemples de cette catégorie, que j’aurais oubliés.
    Il s’agit là d’une de ces anomalies qu’on peut trouver pénibles (c’est mon cas mais certains y voient des beautés). Historiquement, il s’agit d’une concession ancienne de l’Académie française aux écrivains, en particulier pour la versification (ce n’est pas le seul cas).
    C’est en tout cas un bon exemple de la manière dont on a introduit puis sanctifié des exceptions inutiles en français…

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  • Grand maître Demandé 4 jours auparavant dans Général

    La question des consonnes doubles est en français écrit la seconde cause d’erreur après l’inénarrable règle de l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir.
    Autant vous éviter des migraines : il n’y a aucune logique dans le doublement ou non et les anomalies sont légion dans ce domaine. Seul(s) le(s) dictionnaire(s) et la pratique régulière peuvent lever les doutes permanents que suscite cette question. Il y a eu de nombreuses propositions de linguistes pour harmoniser cela mais elles sont restées lettres mortes. Trop de gens s’insurgent à la simple idée de rationaliser ces prétendues beautés de la langue, en fait de vilaines verrues que l’Académie française n’a jamais su soigner…

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  • Grand maître Demandé 4 jours auparavant dans Général

    Rien n’est plus fluctuant en français que l’usage du trait d’union. On trouve donc beaucoup de différences selon les sources et selon l’époque car le trait d’union est souvent une transition entre la simple juxtaposition de deux mots et la soudure complète lorsque l’association a pris son autonomie sémantique.
    Dans le cas de tiers(-)payant, il est évident que cette association a pris un sens bien spécifique, éloigné de ses deux composants d’origine. Parleriez-vous de quart payant, comme si les mots étaient indépendants ? Le trait d’union est donc souhaitable pour marquer cette unicité.
    Ce raisonnement vaut pour des centaines de tournures devenues de vrais mots composés, y compris trait-d’union lui-même dont personne ne sait pourquoi on l’exonérerait. Mais en France on préfère les listes de cas tordus à l’application d’un principe simple et on adore perdre son temps à pinailler. Mieux vaudrait parler latin, c’est plus simple…

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  • Grand maître Demandé le 11 septembre 2023 dans Accords

    En français, un adjectif qualificatif se met toujours au plus près du nom qu’il complète.
    Il n’y a donc pas d’hésitation ici, supplémentaire se rapporte à délai s’il le suit ou à mois s’il vient après.
    Les choses ne sont hélas pas toujours aussi faciles, l’ordre des mots étant parfois dicté par d’autres considérations. Dans ce cas, s’il y a risque de confusion, il vaut mieux reformuler…

    Cette réponse a été acceptée par LP. le 11 septembre 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 11 septembre 2023 dans Accords

    Cela peut surprendre car navigation est une abstraction peu employée au pluriel. Mais grammaticalement c’est irréprochable, il faut bien le pluriel…

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  • Grand maître Demandé le 10 septembre 2023 dans Accords

    Tout est ici adverbe avec le sens de entièrement. Il n’y a donc pas d’accord du mot au pluriel et tous aurait un autre sens (toutes les personnes concernées).

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  • Grand maître Demandé le 10 septembre 2023 dans Général

    Position du Projet Voltaire, des typographes, de l’Académie française et sans doute du Saint-Esprit : comme nom propre avec majuscule, Dieu renvoie au dieu unique des chrétiens. Les autres religions monothéistes ont leur propre nom (Allah ou Yahvé) et les polythéismes appellent la minuscule comme les mots déesse ou divinité. Cela est d’autant plus évident quand le mot est au pluriel (les dieux de l’Olympe), précédé d’un article indéfini (comme dans votre exemple) ou précisé par un complément (le dieu de la mer)..

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  • Grand maître Demandé le 10 septembre 2023 dans Général

    C’est clairement un glissement de sens moderne et familier pour « échanger des points de vue, des idées, etc. »
    C’est assez vague et relâché. Dans un texte correctement rédigé on fera bien de préciser le contenu ou les modalités de ce qu’on a échangé.

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