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Grand maître
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  • Grand maître Demandé 13 heures auparavant dans Accords

    C’est à l’auteur du « slogan » de savoir à quoi il rapporte la signature car les deux sont possibles !
    Par défaut, un adjectif se rapporte au nom le plus proche (ici savoir-faire ) sinon on introduit une virgule qui « casse » ce lien et renvoie en amont à l’autre nom (excellence ) : « L’excellence du savoir-faire français, signée [nom de la marque]. »

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  • Grand maître Demandé 21 heures auparavant dans Général

    Même s’ils ont quelques spécialisations traditionnelles pour les éditeurs ou typographes, les tirets « courts » (semi-cadratins, Alt0150) et longs (cadratins, Alt0151) sont d’usage flexible.
    En tout état de cause ils ont pour vocation d’écarter les mots et se différencient du trait d’union qui les… unit. Eu égard  à la place prise dans les inscriptions, le semi-cadratin tend à remplacer le cadratin et peut suffire : « Principe d’aménagement : section Europe – Joseph Kessel » ou « section Europe — Joseph Kessel ».
    NB Le trait d’union dans le nom de l’auteur n’est pas ici strictement nécessaire car il garde une valeur de patronyme isolé sans vraiment devenir pleinement l’attribut d’un toponyme. Mais on écrirait « dans la salle (la rue, le centre, etc.) Joseph-Kessel ».

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  • Grand maître Demandé 1 jour auparavant dans Accords

    Dans un nombre, le mot cent , comme le mot vingt, prend la marque du pluriel s’il n’est pas suivi d’un autre nombre. Cela n’est valable que s’il indique une quantité (nombre cardinal) et non un rang (nombre ordinal) :
    Deux mille cinq cents hommes ;
    Page deux mille cinq cent (deux mille cinq centième page).
    Il s’agit là d’un archaïsme, trace de l’époque où cent et vingt étaient des substantifs, comme de nos jours million ou milliard.
    À noter par ailleurs que depuis 1990, l’Académie préconise d’utiliser des traits d’union entre tous les éléments afin de faciliter la lecture – donc deux-mille-cinq-cent(s) par exemple. Cela ne se faisait jusqu’alors que pour les nombres jusqu’à cent.

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  • Grand maître Demandé 2 jours auparavant dans Accords

    Dans les constructions verbe conjugué avec auxiliaire avoir + infinitif, il faut examiner de quel verbe le nom antéposé est C.O.D.
    Ici vidéos est complément de regarder et non de commencer. Il n’y a donc pas d’accord : « les vidéos que j’ai commencé à regarder ».

    Cette réponse a été acceptée par Courboulay. 24 heures auparavant Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé 3 jours auparavant dans Général

    Le participe composé se rapporte bien à bataillons et se met donc au pluriel : Toutes les forces humaines, toujours appliquées chacune suivant sa nature  (ComteCatéchisme positiviste,1852). 
    Le TLF-CNRTL (voir I.A.3.) analyse que « l’enchâssement de chacun pose des problèmes d’accord », notamment pour les adjectifs possessifs qui lui sont rattachés.  Ce pronom distributif est en effet accordable en genre (chacune) mais plus en nombre à notre époque, ce qui était pourtant le cas dans le passé (chacuns, chacunes).

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  • Grand maître Demandé 3 jours auparavant dans Question de langue

    Autant caractérise une quantité et je dirais plutôt dans votre exemple « la même chose pour moi ». Sinon oui, ce n’est pas au temps dans ce cas, forme qui indique que l’on reprend à l’étape précédente après une erreur (un mouvement mal exécuté).
    Cela étant, les innombrables controverses sur la graphie de la malheureuse expression « autant pour moi-au temps pour moi » ne sont pas près de cesser, deux camps campant fermement sur leurs positions en l’absence d’origine claire.

    Cette réponse a été acceptée par spunky. 3 jours auparavant Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé 4 jours auparavant dans Accords

    Pour résumer la règle en vigueur :
    – nom(s) + tel que + nom(s) : accord de tel avec ce qui précède ;
    – nom(s) + tel + nom(s) : accord de tel avec ce qui suit.
    Donc : « Elle est membre de plusieurs organisations internationales telles que l’organisation internationale des commissions de valeurs .
    Explications détaillées sur le blogue du Projet Voltaire.

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  • Grand maître Demandé 4 jours auparavant dans Question de langue

    Fondamentalement, non est un adverbe et les adverbes ne lient plus (aux XXe et XXIe siècles en tout cas) aux adjectifs ou participes qui les suivent : cela est peu négociable, cela est très négociable, cela est non négociable, etc. Dans les temps anciens on écrivait « le très-pieux roi de Castille ».
    Le trait d’union apparait lorsqu’on construit un nom composé avec cet adverbe qui devient  alors un élément formant : un non-évènement, le non-bâti (politique foncière), le non-dit, les non-salariés, etc.

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  • Grand maître Demandé 5 jours auparavant dans Accords

    Question intéressante et peu courante.
    L’accord n’est en effet que la résultante de la construction atypique du verbe voir , qui est surprenante bien qu’ancienne et courante (voir ICI une grand nombre d’emplois). Je joins en fin de réponse un extrait du TLF-CNRTL qui permet de mieux la comprendre.
    On peut donc écrire « Je ne le vois pas faire quelque chose »  (construction directe) ou « Je ne lui vois pas faire quelque chose » (construction indirecte). La seconde forme, en dehors du fait d’imaginer plutôt que de voir « de ses yeux », semble aussi indiquer l’habitude, la répétition.

    ————————
    Extrait du TLF 
    III. − [La perception passe par un autre sens que celui de la vue]
    B. −
    2. Cour. [Voir est utilisé par suite de la primauté de la vue sur les autres sens dans l’expérience hum.]
    a) Constater que.
    Je voudrais lui voir dire du Baudelaire, ou des scènes de Monnier comme L’Exécution (GONCOURTJournal, 1894, p. 603)

    Voir qqc. à qqn.Ce n’est point un caractère à la Louis XI. D’un autre côté, je lui vois les maximes les plus antigénéreuses… Je m’y perds… Se répéterait-il ces maximes, pour servir de digue à ses passions? (StendhalRouge et Noir, 1830, p. 442).
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  • Grand maître Demandé 5 jours auparavant dans Accords

    Dans le cas précis, vous accordez les mots frère et sœur en fonction de leur nombre respectif.
    Cela étant, dans la forme générale courante on se soucie peu du nombre de chacun  si cela ne présente pas d’intérêt particulier : Il est venu avec tous ses frères et sœurs (sinon Il est venu avec son frère et ses sœurs).

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