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Il n’y a pas d’autre solution courante que « à » avec inviter ou invitation.
Variante simple : « Tous les présents sont invités à se réunir. »N.B. La tournure « Inviter quelqu’un de faire quelque chose » est littéraire et très vieillie. Peut-être pour les invitations dans un certain « monde »…
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Votre remarque est exacte et la réponse de Phl complète.
Trois remarques cependant :
– Le mot MOOC est à la fois laid, inutile et confus pour des non spécialistes. Vous pouvez avantageusement parler de « cours en ligne ouverts à tous » selon la terminologie normalisée de France Terme depuis 2013 ;
– Moins grave, mais néanmoins utile : dans l’expression « inné/acquis » la barre de fraction n’a pas de sens (inné sur acquis ou inné divisé par acquis ?) et est typographiquement inadéquate. Je pense qu’il était plutôt question du « couple inné-acquis » ;
– L’usage – en masse – de capitales pour transcrire une phrase est désagréable pour le lecteur et introduit aussi une dose de confusion. Si vous citez ledit « MOOC », mettez sa phrase en minuscules, entre guillemets français.Au total, les cours en ligne, gratuits ou payants, valent ce que valent leurs éditeurs : il ne faudrait pas que le pire devienne plus courant que le meilleur…
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En langue courante, écrite ou parlée, seule la formulation « question d’orthographe » est acceptable. Sinon, c’est du p’tit nègre…
Le présent site, www.question-orthographe.fr , a vraisemblablement remplacé le « d' » par un trait d’union pour des raisons de syntaxe des noms de domaines. Mais ce n’est pas de la langue courante.
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Votre question est amusante, car j’eu l’occasion de lancer moi-même une recherche sur une vraie faute d’accord dans la constitution de notre chère Ve ! Vous trouverez tout ici.
Concernant votre question, je reconnais ne pas suivre en détail votre démonstration. On ne fait tout simplement pas « la » distinction entre les trois concepts énoncés. Les trois sont confondus et il n’est nulle part question de les distinguer par paires successives, ce qui n’a aucun sens dans le contexte de la phrase.. Le rédacteur aurait dans ce cas écrit « sans les distinctions entre A et B et B et C » par exemple.
Par ailleurs, on écrirait avec le même sens « sans aucune distinction de… », ce qui impose le singulier.
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Pas de problème de mon point de vue : enfant, quand je faisais tomber mon assiette, c’était à moi de tout ramasser et de nettoyer le sol. Depuis, cela ne m’arrive plus…
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Le rappel de la règle par PhL est exact, mais l’exemple proposé pose un problème spécifique : le verbe à l’infinitif a une forme passive. C’est donc bien le sujet qui fait l’action de « se faire arrêter » et l’on accorde le participe.
On a donc soit :
– La jeune femme que j’ai vue se faire arrêter par les douaniers.
soit :
– La jeune femme que j’ai vu arrêter par les douaniers (juste à se moment-là, c’est l’action)
soit :
– La jeune femme que j’ai vu arrêtée par les douaniers (c’est déjà fait, c’est le résultat)Je pense que la nuance excède les capacités des correcteurs automatiques moyens.
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Je suis perplexe devant les réponses indiquant que « prendre tournure » serait un verbe ou une forme impersonnelle et à ce titre n’amènerait pas d’accord du participe…
Un verbe impersonnel (ou employé impersonnellement) a un sujet uniquement apparent, « il », qui ne représente rien. Ce n’est pas le cas ici : le fait d’employer un pronom comme « cela » plutôt qu’un nom ne change pas la nature du verbe prendre. C’est bien quelque chose de précis – situation, évènement, projet – qui prend une tournure (C.O.D.) donnée.À mon sens, l’accord se fait donc normalement : « La tournure que cela a prise. »
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Les deux sont imaginables.
Si cela est le titre ou le thème d’un séminaire, d’un article de journal, d’un livre, il est assez courant de faire figurer la formule à l’infinitif : « Reconstruire l’orthographe », « Décrypter les secrets de l’imparfait du subjonctif », etc. Le verbe a alors une valeur impersonnelle et générale.
Vous pouvez opter pour l’impératif pour personnaliser et vous adresser directement à un public : « Indignez-vous ! », « Profitez des offres de printemps ! ».- 7095 vues
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Belle coquille en effet.
Le mot est daté par le CNRTL de la même époque, Mais, même employé au singulier, rien ne justifie la discordance singulier-pluriel. Malheureusement, nos bâtiments historiques ou publics ne sont pas exempts de ce type de « perles ».
Vous pouvez adresser une photographie au site La Langue de Molière qui s’est fait une spécialité de la publication de ces bourdes.- 3160 vues
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Décidément, la règle d’accord des noms en apposition n’est pas facile à mettre en œuvre !
Comme pour la question similaire de mars 2015 – et plusieurs autres –, je renvoie à la position de l’Académie en fin de réponse.
Dans votre exemple, « photo » ne saurait être un adjectif. Il s’agit de l’abréviation de « photographie » et non de « photographique ». Vous ne dites pas : « Ton reportage est photo », du moins je le pense…
C’est donc bien le raisonnement sur les noms en apposition qui s’applique : le reportage n’est pas une photo, il est enrichi de photos. On n’accorde le substantif que si l’on peut insérer [qui sont des] entre les deux noms sans nuire au sens : des chiffres [qui sont des] records, des mots [qui sont des] clés, mais pas des reportages [qui sont des] photos.Ces tournures issues du monde publicitaire sont plutôt récentes et se multiplient. Les dictionnaires divergent et devant la prolifération, il est bon de disposer d’un outil simple, constant et robuste permettant de traiter tous les cas…. Personnellement, je n’ai pas trouvé mieux que cette « méthode [qui est un] miracle ».
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