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Malgré les précisions apportées, la phrase reste obscure. La formation concernée porte peut-être sur l’acquisition d’une bonne maîtrise de l’expression écrite…
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Dans votre exemple, les « personnes » sont des « gens » dont le sexe est indifférencié, et donc neutre, qui coïncide avec le masculin en français. C’est effectivement un accord par syllepse qui convient.
D’une manière générale, il convient de toujours distinguer le genre d’un mot du sexe des êtres vivants qu’il désigne éventuellement. Si le mot désigne un ensemble indifférencié ou mixte, il devient sémantiquement neutre.
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Votre exemple semble étrange par sa construction : « s’accorder » est dans ce cas un pronominal réciproque incompatible avec « aucun » qui suppose un pronominal réfléchi.
Il faut donc écrire :
« Sans que les deux parties (ne) se soient accordées. » (l’une avec l’autre)
à moins que la phrase ne soit tronquée :
« Sans qu’aucune des deux parties (ne) se soit accordé…un instant de repos » (chacune à elle-même).- 221439 vues
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Pour Cath,
Votre souci de tout comprendre vous honore et je pense que vous progresserez sans problème dans la maîtrise des difficultés de notre langue.
Cela étant, tous les spécialistes s’accordent à reconnaître que ladite langue n’est pas une science et que de plus elle évolue, y compris dans ses aspects académiques. Au bout d’un moment, les débats un temps enrichissants deviennent stériles et butent irrémédiablement sur les incertitudes et divergences inhérentes au fait linguistique.
Je ne sais quels sont vos objectifs précis, mais vous devez vous forger un code personnel qui leur soit adapté. Souhaiter un score élevé à la certification Voltaire est une chose. Mais si votre volonté est de publier comme poétesse ou romancière, de devenir journaliste, de vous perdre dans le beau mais ingrat métier de correcteur, d’enseigner le français en France ou à l’étranger, de promouvoir l’alphabétisation ou de faire des sermons ex cathedra, dans tous les cas vous devrez vous fabriquer votre propre clavier et choisir les options que vous assumez personnellement. Ensuite, on passe à autre chose de plus consistant…
Un grand nombre de nos meilleurs auteurs se sont totalement « contrefoutus » de Monsieur Orthographe et de Madame Grammaire : c’était un travail d’ilote, circonstanciel et accessoire. L’essentiel est ailleurs : dans la richesse et la finesse du vocabulaire, dans la subtilité des assonances, dans l’art de forger des formules et de scander la phrase, de lui conférer ce phrasé inimitable qui la rend mémorable…
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Encore et toujours les doutes sur l’accord du verbe avec un nom collectif…
Seul le contexte compte, et le sens de la phrase :
– « Une majorité des habitants est d’accord pour élargir la rue François-Marie-Arouet » : vision électorale et administrative, la majorité commence à 50,1 % ;
– « Une majorité des habitants ont fui les bombardements » : qui les a comptés ? Le singulier ne fait que traduire un sentiment diffus unique devant la multiplicité des comportements individuels qui prime pour l’accord (vous noterez que j’accorde dans ce cas avec « multiplicité » et non avec « comportements »).Cette réponse a été acceptée par drefman. le 24 mai 2016 Vous avez gagné 15 points.
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Beaucoup de questions à la fois. Les réponses seront abrégées :
1. Phrase correcte portant sur plusieurs difficultés. Mais, effectivement, second est plus indiqué car alternative ou dilemme n’ont par nature que deux termes.
2. Même sur plusieurs feuilles, une liste n’a pas vocation à être un « contenant » comme l’est un journal, une revue, un livre. On lit bien « sur » la liste.
3. Il n’est pas question de connotation négative ou positive. C’est la notion « d’excès » qui fonde l’usage correct de « excessivement ». « Extrêmement » convient aussi, mais ne traduit pas la nuance d’abus.
4. Lorsqu’un impératif (en forme positive) est suivi de plusieurs pronoms, ils sont liés par des traits d’union. Néanmoins, si le dernier pronom est complément d’un infinitif qui le suit, il n’y a pas de trait d’union avec le pronom précédent. « Faites-le lui savoir » (lui est COI de savoir) mais « Faites-le-lui recommencer » (lui est sujet de recommencer).
5. Une des expressions les plus tordues de notre langue : les formes affirmative et négative ne sont pas opposées sémantiquement, mais se réfèrent à des domaines différents. Voir l’explication détaillée dans le blogue du Projet Voltaire. Dans votre phrase, « il n’a pas fait long feu » signifie qu’il n’a pas tenu longtemps, qu’il a grillé tout de suite. Ses argument ont, eux, peut-être fait long feu…
6. Dans la famille des synonymes de « parler », « causer » s’est figé avec une forte connotation de légèreté, de familiarité, de conversation à bâtons rompus (voir une causerie ou l’expression « causer chiffons »). Dans l’exemple, ce n’est clairement pas le sens, et « parler » ou « communiquer » seraient plus adéquats.Ces phrases appartiennent au registre Excellence de la certification Voltaire. Ce ne sont pas à proprement parler des « fautes », car elles visent à tester le degré de maîtrise des finesses de la langue écrite recherchée. On peut fort bien s’en passer pour « causer » sur la Toile…
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Cette question récurrente est souvent mal posée : lorsque « on » est substitué par écrit à « nous », il est souvent caractéristique de la retranscription du langage oral de personnages. C’est fréquent dans des dialogues. Il ne faut donc pas parler du style de l’auteur mais de celui des locuteurs dont il rapporte les propos. Cela remet donc en cause les citations d’auteurs sorties de leur contexte pour cautionner l’emploi du « on » pour « nous ».
En correction professionnelle, ces questions de dialogues sont épineuses car on ne corrige pas seulement le texte lui-même, mais aussi les propos des personnages, ce qui est souvent très différent et introduit un second niveau de langue…
Pour les cas d’emploi en style direct – lettre, courriel –, il est évident que l’emploi de « nous » est préférable : pas uniquement pour le côté « soutenu », mais aussi pour la clarté. Dans de nombreux cas et selon le contexte, cela peut effectivement être trompeur et le lecteur hésite pour savoir si l’on parle d’une foule impersonnelle ou du « nous » personnel. Par exemple, « Après la cérémonie, on a été boire un verre » peut aussi se lire comme « Après la cérémonie, les gens sont allés boire un verre », auquel cas l’emploi du « on » impersonnel est correct…
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Ce n’est pas clair, et le « de » me semble superflu…
De plus, il semble y avoir une superbe anacoluthe : quel est le sujet de « pourrait » ?- 6007 vues
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On peut surtout s’interroger sur l’existence même d’un pluriel pour le substantif prêt-à-porter. Celui-ci qualifie un secteur de l’industrie textile, comme le sur-mesures, et ne s’emploie au pluriel que par abus de langage (pensez à aéronautique, informatique ou métallurgie).
En tant qu‘adjectif, les traits d’union sont injustifiés et l’accord se fait banalement : « Je n’achète que des vêtements prêts à porter » ou « Je ne me vêts que de fringues sur mesure ».
La prononciation suit…N.B. Le mot guet-apens – à la différence de tant d’autres mots composés – a perdu tout lien avec ses radicaux d’origine. À ce titre, il devrait être soudé en « guetapens », évitant ainsi de fumeuses réflexions sur son pluriel et sa prononciation. Oubli des rectifications de 1990. Il faudra attendre…
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Votre question est plus amusante qu’il n’y paraît : le mot « juste » fait en effet partie d’une petite liste de mots français que le sémiologue et philosophe Roland Barthes qualifiait d’énantiosèmes. Ce sont des « signifiants contradictoires », leur valeur provenant uniquement du contexte. Ma petite bibliothèque en contient vingt-cinq, dont les plus courants sont louer, crépuscule ou sanctionner.
Donc, selon ses conditions d’emploi, « juste » signifie soit exact ou équitable (connotés positivement), soit insuffisant (votre exemple). Cela est assez perturbant pour ceux qui apprennent le français en tant que langue étrangère et même pour les indigènes…- 5517 vues
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