23221
points
Questions
27
Réponses
2882
-
Je pense que votre « correcteur » vous coûte peu, et sans doute moins qu’un smicard de la correction.
On en a pour son argent…- 4970 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Cette syntaxe est typique du langage parlé. On l’entend tous les jours sans s’émouvoir, ou si peu : « Je lui colle un zéro au devoir de grammaire ».
À l’écrit, on châtie un peu plus sa langue, et par magie la phrase devient : « Je mets du collyre sur sa compresse ». Attention les yeux : quatre caractères de moins et beaucoup plus de caractère pour la phrase !
- 3831 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Rien de plus délicat que les majuscules — et traits d’union — à appliquer aux expressions relevant de la tradition chrétienne et contenant « saint », comme la sainte ampoule contenait l’huile du baptême de Clovis !
Les linguistes et ouvrages reconnus se déchirent là-dessus et il est vain de chercher une logique quelconque. Le mieux, si vous en avez un usage fréquent, est de vous choisir une source de référence et de vous y tenir. Personnellement, je me réfère à Orthotypographie qui répertorie justement les différentes versions.
Sinon, vous pouvez toujours prier sainte Patience de vous inspirer…
- 4469 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Sauf parti pris assumé par l’auteur ou l’éditeur, un titre d’œuvre n’est pas le lieu pour une abréviation, quelle qu’elle soit.
Au chapitre des belles exceptions, je citerais un film de Joseh Losey de 1976 : Mr. Klein. L’histoire joue du début à la fin de l’ambigüité de l’homonymie de deux hommes sous l’Occupation, qui ne se connaissent pas, mais qu’un tragique destin commun emmènera vers les camps. La prononciation (française ou allemande) et la typographie de l’abréviation (anglaise ou française) traduit la recherche d’identité du personnage principal (Alain Delon).
À noter que la bonne abréviation de Mister est Mr., avec un point selon la typographie anglaise et seule voulue par le réalisateur. Des affiches ou articles ultérieurs l’ont malheureusement déformée en Mr, ôtant par là toute subtilité au titre…
- 2849 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Vous le dites vous-même (enfin… la définition que vous donnez) : c’est un amuïssement, fait de rendre muette une lettre. La lettre elle-même n’a pas de nom spécifique, c’est le phénomène linguistique que l’on qualifie. Il est courant en français.
- 2631 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Dans votre exemple, s’imaginer n’est pas dans sa forme réfléchie, le C.O.D. est placé après et votre raisonnement initial était le bon.
Cela est différent si elle « s’est imaginée en haut de l’échelle », tournure dans laquelle le sujet exerce l’action sur lui-même alors que « en haut de l’échelle » est un complément circonstanciel. C’est cette dernière structure que vous avez dans « je me suis vue mourir », d’où l’accord.- 41429 vues
- 12 réponses
- 1 votes
-
Il est mieux de citer le quatrain dans son intégralité :
« Ô boucherie ! Ô soif du meurtre ! acharnement
Horrible ! odeur des morts qui suffoques et navres !
Soyez maudits devant ces cent mille cadavres
Et la stupide horreur de cet égorgement. »Au soir de la bataille sanglante, le poète invective la mort et ses manifestations (soyez maudits) . Les verbes suffoquer et navrer sont conjugués avec leur sujet « odeur des morts » à la deuxième personne du singulier. On doit lire la phrase comme « odeur des morts (toi) qui suffoques et navres ! ».
En bon poète symboliste, Leconte de Lisle demande une concentration certaine à la lecture…
- 3204 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
L’instabilité du genre des substantifs est effectivement chose courante en français. Cela gêne énormément les rédacteurs de dictées, à moins que cela ne les arrange eu égard à leur obédience pour tel ou tel dictionnaire…
Nos autorités linguistiques vouant un culte à « l’usage » avant de trancher, si vous voulez vous fixer une ligne constante et fondée, je vous proposerais volontiers d’étudier les fréquences et d’adopter le genre dominant, sauf si vous avez une excellente raison de faire autrement.
Pour reprendre votre autre exemple, « alvéole », vous pouvez partir du Ngram, outil certes imparfait, mais révélateur certain de la tendance. Il ne s’agit pas là du langage de la rue, mais de la compilation de citations d’écrits supposés corrigés et raisonnés.
C’est par ce mécanisme de mimétisme que l’on peut tendre vers une homogénéisation voire une décision définitive. Après tout, le genre des objets inanimés est généralement arbitraire et cette méthode a le mérite d’être explicable et fondée.
- 19412 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
En théorie, oui… Le nom appartient à la société qui est derrière et qui prend soin de le protéger des contrefaçons ou des mauvais usages.
En pratique, l’usage a largement débordé cette règle et en prend à son aise avec cette finesse juridique. Les sociétés s’en préoccupent peu, flattées de voir leur nom devenir incontournable…
À noter des contentieux, en particulier celui de la marque Caddie, que son propriétaire tient à distinguer de ses concurrentes et qui se bat pour l’emploi de « chariot » comme nom générique.
Il est parfois difficile de savoir si le nom est encore protégé et il vaut mieux vérifier dans une source sérieuse. Mais nombreux néanmoins sont les noms officiellement lexicalisés : klaxon, ronéo, typon.- 10653 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Les tirets sont de deux présentations, à différencier bien entendu des traits d’union ( – Alt 45 ) dont la vocation est… d’unir :
* fondu sur cadratin : — (Alt 0151) ;
* fondu sur demi-cadratin : – (Alt 0150).Si le premier est le seul à retenir pour les dialogues et énumérations, le second s’est répandu pour les incises, comme dans votre exemple. Il remplace avantageusement les parenthèses dans un écrit littéraire et donne plus de force et de finesse que les virgules. Il est recommandé, comme pour tant de bonnes choses, de ne pas en abuser dans un même texte.
Pour affiner la réflexion, je vous conseille l’article — tout en subtilité — de J.-P. Lacroux dans Orthotypographie.
- 42773 vues
- 6 réponses
- 0 votes
