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Tel et Tel que
L’accord se fait de la manière suivante :
– Avec le substantif qui suit dans le cas de « tel » : « Ce secteur de la ville foisonne en constructions luxueuses, tel cet hôtel 4* »
– Avec le substantif qui précède dans le cas de « tel que » : « Ce secteur de la ville foisonne en constructions luxueuses telles que cet hôtel 4*….. »Pour compléter, article l’Académie française sur le sujet.
Cette réponse a été acceptée par PAB. le 26 avril 2016 Vous avez gagné 15 points.
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J’écrirais sans aucun guillemet dans un texte technique où le contexte permet de comprendre le sens sans ambigüité et Analyse du « marché fournisseur » dans un texte sans spécialisation car l’appellation n’est pas encore banalisée. Il est alors mieux de la définir, surtout si la locution revient souvent dans la suite du texte.
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Votre question relève finalement plus de la linguistique que de la correction de la langue courante ou même littéraire. Mais elle est d’autant plus fondée que cette tournure – sans répétition du sujet – progresse rapidement, notamment à l’oral et dans les médias. J’ai récemment écrit à France Info pour le leur signaler : les journalistes de cette chaîne de référence commettent régulièrement ce solécisme.
Je ne suis pas linguiste de formation, mais je me hasarderais à la vision suivante : dans le français élaboré par quatre siècles de grammairiens, de lexicographes ou de prosateurs, le souci d’ennoblir l’écrit par rapport à l’oral a été une constante. Aux limites de l’absurde, notre langue a privilégié une orthographe « étymologique » contre les graphies « phonétiques » estimées populaires. La fameuse « guerre du nénufar » des rectifications de 1990 en est un bon exemple…
Écrire « Pourquoi Pierre mange-t-il des fraises ? » plutôt que « Pourquoi Pierre mange des fraises ? » traduit bien cette intention : le point d’interrogation seul ne suffit pas à marquer l’interrogation. La phrase ressemble trop à la version affirmative car le mot pourquoi est ambivalent : il interroge, mais explique aussi. « Pourquoi Pierre mange des fraises » annonce une analyse, pas une question.
Dans les tournures quotidiennes, la même opposition subsiste : « Iras-tu ? » défie « Tu iras ? ». Cela passe à l’oral (accent montant), mais pas à l’écrit, sans intonation. Nos ancêtres ont donc adopté des constructions surprenantes, baroques, pour satisfaire à cet impératif supérieur à leurs yeux. On ne trouve, par exemple, pas l’équivalent en anglais (Why does Peter eat strawberries? ) ou en allemand (Warum iβt Peter Erdbeeren ? )
Cette réponse a été acceptée par Moi. le 21 avril 2016 Vous avez gagné 15 points.
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Dans cette expression – que l’on peut considérer comme figée – le mot « fin » a un sens légèrement différent de celui , habituel, de limite d’une durée.
Il signifie ici le « but qui constitue le terme de quelque chose ». On retrouve ce sens dans « en venir à ses fins » ou « la fin justifie les moyens. » Autrement dit, on ne sait pas avec précision à quoi cela peut servir, mais cela peut servir… La tournure s’emploie essentiellement au pluriel, mais on peut rencontrer « à toute fin » dans la littérature..
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Vous avez sans doute raison d’insister. Après des recherches plus poussées sur ce cas précis, il semble bien qu’il y ait deux formes en circulation. Je n’arrive pas à mettre la main sur une réponse univoque. J’en conclurais que l’usage est flottant.
Le thème ne se limite d’ailleurs pas à « le seul ». Voici deux séries de citations contradictoires d’auteurs reconnus :
1. Accord avec le pronom sujet :
Vous êtes une nymphe antique qui vous ignorez (Nerval).
Vous êtes un enfant qui prétendez agir comme un homme (Fromentin).
Je suis un paresseux qui ne me plais qu’à dormir au soleil (Aymé).
2. Accord avec l’attribut :
Je suis une fille du Carmel qui va souffrir pour vous (Bernanos).
Nous sommes de pauvres époux qui ont failli (Giraudoux).
Je suis un rat de campagne qui ne peut subsister à Paris (Voltaire).Personnellement, pour des raisons de cohérence dans le temps et de facilité à justifier ma position d’une manière plus générale, je pratique l’accord avec le sujet réel. Mais je ne corrigerais pas l’accord avec l’attribut.
Concernant, le subjonctif, là aussi quelques indécisions, surtout avec un passé dans la relative. Voir Grevisse.
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Il s’agit bien, en effet, d’une exception à la règle d’écriture des titres d’œuvres.
Ci-dessous l’extrait correspondant de l’Orthotypographie de Lacroux :
Sont composées en romain et guillemetées les parties d’un ouvrage : chapitres, nouvelles, poèmes, contributions, articles, etc. : je crois que « Bénédiction » est le premier poème des Fleurs du mal.- 3001 vues
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Italique et romain (écriture droite) peuvent en effet se retrouver intervertis selon la nature d’un texte. Un titre d’œuvre ou un mot étranger, habituellement écrits en italique dans un texte en romain se retrouvent donc en romain dans un texte en italique. Les incises, brèves par définition, sont prises dans le flux où elles sont insérées.
En typographie soignée, les textes en italique sont relativement rares : ce n’est notamment pas le cas des dialogues ou des citations qui doivent s’écrire en romain, avec guillemets – et tirets si besoin. À ma connaissance, cela concerne essentiellement des textes d’origine externe au sein d’un ouvrage : préface signée d’un tiers, épigraphe, reproduction d’un document extérieur.
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Ce sont les guillemets (français) qui permettent d’isoler dans le texte courant une expression ou un mot sur lequel on veut attirer l’attention, quelle qu’en soit la raison : incorrection, citation, néologisme, doute, valorisation, etc.
Il faut éviter d’abuser de ce procédé à peine de le discréditer et de lui enlever son charme typographique.- 3476 vues
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Il n’y a pas de raison d’écrire le nom d’un personnage en italique.
En revanche, n’oubliez pas de l’utiliser pour la mention des titres d’œuvre : Dans le Père Goriot, Balzac dépeint […]- 2814 vues
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Au pluriel, et pour la raison que vous invoquez, il est plus logique de laisser « douche » au singulier (règle générale des noms en apposition).
Il n’y a pas de trait d’union : la tournure n’est pas lexicalisée. Si toutes les formes avec deux substantifs en apposition devaient entrer au dictionnaire, il exploserait en vol, tant cette habitude prolifère.
Ma méthode de discrimination est simple : si l’on peut insérer « et » entre les deux noms, alors le trait d’union est justifié. Sinon, non !- 17585 vues
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