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Les questions sur les néologismes sont trop rares sur ce site et il est sain de s’interroger face à la déferlante de mots que les médias injectent dans le circuit.
1. Nul n’est forcé d’hurler avec les envahisseurs anglo-saxons ni de bêler avec les moutons médiatiques. Le mieux reste donc d’employer les mots français simples qui permettent à chacun de comprendre. Parler de « zone de (pour) supporters » est déjà audacieux, mais le mot « supporter » date du XIXe siècle et est bien assimilé en français.
2. À défaut, et comme le souligne Evindude, la mise entre guillemets (français) est la solution orthodoxe : ce sont de bonnes pincettes pour manipuler les termes mutants ou que l’on estime non digestes.
3. Si le terme est directement importé en l’état d’une langue étrangère – est-ce le cas ? –, c’est l’italique qui s’impose. Il est alors de bon goût d’avoir expliqué de quoi il retourne avant de l’assener dans son discours.
4. C’est l’intérêt des dictionnaires de tenter d’unifier la graphie une fois que le mot s’est fait sa place. Le malheur est que les lexicographes de chaque éditeur ne se concertent pas et que l’on voit coexister officiellement pendant des années des graphies différentes.
5. Dans le cas d’espèce, on peut imaginer, à terme, que cela se francise (avec pluriel) en fan-zone (fan-zones) sur le modèle de fan-club ou fanzone (fanzones) sur celui de fanzine.
Mais il faut exclure « fan zone », car une forme de soudure est nécessaire (l’anglais n’utilisant pas de trait d’union pour cela). Dans tous les cas, le « s » à fan me semble injustifié.
6. Il est amusant de constater que sous sa forme la plus probable « fanzone », le mot lu par un ignare sonne curieusement italien, comme « canzone » ou « calzone ». Mais après tout, c’est normal : j’ai compris que dans ces parcs d’attractions on chante et on mange, même si l’Italie est éliminée…- 9034 vues
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Allez ! Pour améliorer le bouillon, ajoutons la délicieuse et désuète expression du « train d’onze heures ».
http://www.expressio.fr/expressions/prendre-le-train-11-le-train-onze-le-train-d-onze-le-train-d-onze-heures.php- 5331 vues
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Un grand merci à vous trois.
La difficulté vient précisément du fait qu’il ne s’agit pas d’une couleur standardisée comme lie-de-vin ou les autres (qui ne contiennent pas de couleur dans leur nom et sont soudés par trait d’union). On a là un assemblage un peu occasionnel d’une couleur et d’un complément variable et l’on est tenté par un accord.
Mais l’invariabilité semble incontestable.
Un plus pour Evinrude et les exemples du Jouette…- 466280 vues
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« Nous espérons que cette Journée de l’orthographe vous aura plu. » L’indicatif est presque impératif dans les formes affirmatives. L’usage du subjonctif est littéraire.
« Espériez-vous qu’il y ait plus de réponses de la part des contributeurs ? » ou « N’espérez pas que les experts en disent trop. » Dans les phrases interrogatives et négatives, le subjonctif se porte très bien et de manière systématique…
N.B. Dans votre exemple, l’utilisation du subjonctif est commandée par la présence du verbe « falloir » et non par celle de « espérer ».
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Cette appellation me rappelle mon premier travail dans la quincaillerie de bâtiment, il y a bien longtemps. Dans cette garniture de porte très courante, la béquille (bec de cane) est montée sur une plaque de propreté. Si elle est double (de chaque côté de la porte), plaque reste au singulier comme les noms suivant « double ».
Donc, « double béquille sur plaque » s’il s’agit bien de cet objet.
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Si vous pouvez remplacer par « bien que », c’est que c’est « quoique » de même sens…
Donc : « Je n’aurais pas dû les laisser sortir. Quoique… »Cette réponse a été acceptée par Ivan. le 22 juin 2016 Vous avez gagné 15 points.
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Malgré quelques divergences d’opinions entre experts, l’élision est généralisée pour beaucoup de mots estimés comme « à problèmes ». Vous trouverez sur Druide la position détaillée que je partage et applique en correction.
Le Projet Voltaire a une position plus restrictive contre laquelle j’ai réagi dans les commentaires qui suivent l’exposé de la règle.
Votre souci de trop bien faire peut vous entrainer dans des phrases hasardeuses, tant à l’écrit qu’à l’oral…
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La définition et l’analyse de l’apposition — quels que soient les éléments concernés — est une affaire assez complexe…
Mais disons, pour faire simple, qu’elle est essentiellement un procédé de style. Le but est souvent une mise en relief du mot apposé et les virgules aident à matérialiser ce rôle.- 3104 vues
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Vous y verrez plus clair si vous appliquez la règle de majuscule aux surnoms ou sobriquets. S’il désigne sans ambigüité une personne précise, le surnom est assimilé à un nom propre et l’accord se fait plus facilement (de plus, on évite toute confusion avec le nom commun d’origine).
Donc : « La Fouine était content d’être arrivé. »
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Non, le pluriel n’est pas « faux ». C’est juste un peu moins intuitif.
Chacun donne son unique corps à la science, d’où le singulier. Mais s’ils se mettent d’accord avant et signent une charte commune, alors on peut penser qu’ils donnent collectivement tous leurs corps.
Au total, vous écrivez ce que vous voulez : l’essentiel est de bien assumer ce que vous choisissez.- 3049 vues
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