Ce n’est pas la première fois que la notion d’essentiellement pronominal met les meilleurs « dans la panade ».
À côté de verbes toujours essentiellement pronominaux  (n’ayant jamais de C.O.D. comme s’emparer) il existe des verbes essentiellement pronominaux dans un sens donné.
Dans « s’apercevoir de… « , le pronom n’est pas réfléchi, le sujet n’exerce pas l’action sur lui-même. Il est donc essentiellement pronominal dans le sens de « se rendre compte » ce qui n’a aucun rapport avec le fait d’apercevoir un objet ou quelqu’un avec les yeux. Cela explique que dans le sens de se rendre compte, l’accord du participe soit systématique.
On voit mieux la nuance avec « se servir » :
— Elle s’est servi (versé) une tasse de thé : pronominal avec pronom C.O.I.  et C.OD. post-posé. Pas d’accord.
— Elle s’est servie (a utilisé) du balai : « se servir » est essentiellement pronominal dans le sens d’utiliser, donc accord.

La réponse de Joëlle est pertinente, mais personnellement, je reformulerais : « L’essence de notre karma, ce sont les cinq éléments. » Même raisonné, l’accord sonne mal dans les deux cas  et fait s’interroger au lieu de laisser concentré sur le sens.

Voici la réponse de l’Académie :
« L’expression par laquelle on exprime sa reconnaissance est savoir gré (à quelqu’un) de (ou, plus rarement, pour) quelque chose, non être gré. On écrit donc Je vous saurais gré, non je vous serais gré. »

Votre exemple est un peu du jargon publicitaire, abrégé et sans verbe. On peut concevoir les deux formes : tout (n’importe lequel) ou tous (mis pour pour tous les). À défaut d’une syntaxe correcte, les deux peuvent s’imaginer…

Comme le rappelle l’Académie, le mot avant-coureur était au Moyen Âge un substantif avant d’être employé comme un adjectif.
À ce titre il s’écrit avec un trait d’union comme tous les substantifs ainsi formés : avant-bras, avant-garde, avant-veille, etc.  La soudure n’est absolument pas envisagée : il n’y a d’ailleurs aucun mot à ma connaissance dans lequel avant soit soudé au mot suivant…

Lorsqu’on précise un sujet au singulier par une apposition entre virgules, entre parenthèses ou entre tirets, cette apposition doit pouvoir être retirée sans modifier le reste de la phrase. Elle ne constitue pas un second sujet, elle complète le premier. Le verbe reste donc au singulier.
C’est une tradition, une culture, étudiée partout dans le monde.
C’est une tradition (une culture) étudiée partout dans le monde.
C’est une tradition – une culture – étudiée partout dans le monde.

Il ya de nombreux cas où les deux formes sont envisageables, même si le contexte ou les habitudes tendent à favoriser plutôt l’une que l’autre. .
C’est le cas ici : dans votre phrase, variant est aussi bien un adjectif accordable (on peut lui substituer variable qui serait plus adapté que variante) qu’un participe invariable (on peut écrire évoluant, ce qui est plus parlant).
À noter que l’adjectif est souvent différent de la forme verbale : évoluant/évolutif, mentant/mensonger, réduisant/réducteur, etc. Effectuer une substitution de verbe permet de rapidement voir la forme réellement employée.

Dans le cas d’un nom avec un complément, l’accord se fait selon le sens avec l’un ou avec l’autre.
Dans votre exemple, la balance penche à mon sens clairement du côté du complément : ce sont des kilomètres que que l’on  parcourt (mieux que effectuer) plus que leur nombre.
Donc :  Le nombre de kilomètres que vous avez  parcourus.

Le participe présent d’un verbe ne s’accorde pas : Les mots suivant la règle d’accord habituelle.
Les adjectifs tirés d’un verbe s’accordent : La règle concerne les mots suivants : …
Donc, dans votre exemple, vous accordez l’adjectif qui suit « les documents ».

Les mots composés avec l’élément formant co-avaient souvent plusieurs graphies, avec ou sans trait d’union ou soudés. Les rectifications orthographiques de 1990 ont clairement réaffirmé la priorité de la soudure lorsqu’elle ne crée pas de confusion, même avec le i  (ne pas oublier le tréma, comme coïncidence) voire avec le u (exemple à trouver).
Il est donc préférable de privilégier coauteur.
N.B. Attention au pléonasme entre ce co- et le mot avec : M. X et son coauteur M. Y – MM X et Y sont les coauteurs de ce livre.  Mais il faudra éviter M. X est le coauteur avec M. Y de ce livre.