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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 24 octobre 2017 dans Accords

    Votre remarque est fondée et peut rendre perplexe. Effectivement, des recherches sur le web n’affichent quasiment que cette graphie, à l’exception de celle-ci par exemple. Le plus amusant, c’est que presque personne ne semble s’en émouvoir dans les commentaires, habituellement si critiques.
    Il ne vous a pas échappé qu’Aristote n’écrivait pas directement en français et que cette forme est donc une traduction. On ne peut donc imputer une intention de l’auteur à cette faute  d’accord assez grossière. Il ne me reste donc que l’explication d’une coquille servilement reprise dans des copies peu regardantes. Ce n’est pas la première fois…
    J’ai par ailleurs fait une recherche de la citation dans les livres publiés : on constate que la faute est souvent corrigée depuis quelques années (voir ici). On trouve aussi parfois la forme « …est l’essentiel » qui conserve le sens.

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  • Grand maître Demandé le 24 octobre 2017 dans Accords

    Cette phrase n’est pas claire : on comprend mal ce qui est « réparti » (distribué).  C’est l’ensemble des scènes qui est ainsi réparti, non chacune individuellement.
    Il vaudrait mieux reformuler : « Vous êtes libre : un fichier pour chacune des scènes réparties en X chapitres et en Y actes. »

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  • Grand maître Demandé le 22 octobre 2017 dans Question de langue

    Votre question présente un intérêt par rapport à la règle classique : le nom de ce saint s’écrit en effet sans trait d’union. Il s’agit de saint Jean (le) Baptiste. Baptiste n’était évidemment pas un prénom à son époque et ce n’est que plus tard que le prénom composé Jean-Baptiste est apparu.
    Cela ne change cependant pas la règle typographique de sa fête comme saint patron : À la Saint-Jean-Baptiste (24 juin) les Québécois célèbrent leur fête nationale. Je n’ai d’ailleurs pas encore trouvé d’exception pour cette règle…

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  • Grand maître Demandé le 21 octobre 2017 dans Accords

    Les propositions en incise (entre virgules), celles entre parenthèses ou entre tirets peuvent être ôtées de la phrase sans la modifier. C’est pour cela que l’accord du verbe dans ce cas se fait avec le sujet « principal » : « Je devine la surprise, pour ne pas dire l’embarras, qui s’est emparée du lecteur… »

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  • Grand maître Demandé le 21 octobre 2017 dans Accords

    « Va à l’autorité supérieure ce qui ne peut être réglé au niveau inférieur. »
    L’accord du participe se fait avec ce, pronom représentant un nom de genre neutre (indéterminé).

    Cette réponse a été acceptée par guillaume92. le 21 octobre 2017 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 21 octobre 2017 dans Accords

    Pour être familier, le procédé consistant à joindre les termes d’une locution pour en faire un substantif n’en est pas moins correct et conforme à l’esprit du français. Il a même acquis quelques lettres de noblesse comme dans le titre Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien du philosophe Vladimir Jankélévitch.
    À mon sens, un quelque-chose est donc conforme et le pluriel aussi, même si les dictionnaires ne peuvent faire droit à tous ces vocables parfois très éphémères. Comme dans la plupart des cas, le mot ainsi formé reste en général invariable au pluriel, si tant est que ce pluriel ait un sens : Pour les étrennes, nous avions tous  droit à de petits quelque-chose de la part notre tante…
    N.B. Si vous avez du mal à assumer, vous pouvez toujours employer une bonne vieille paire de guillemets, passe-partout pour toutes les bizarreries.

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  • Grand maître Demandé le 19 octobre 2017 dans Général

    Les deux graphies sont reconnues (voir Académie) mais la soudure prédomine pour les mots formés avec pluri- et depuis 1990 elle est encouragée sauf cas particuliers.

    Cette réponse a été acceptée par guillaume92. le 20 octobre 2017 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 19 octobre 2017 dans Accords

    Les deux formes sont grammaticalement correctes. Au singulier on a plutôt une notion générale de nuance ou de modération, au pluriel on insiste plus sur la variété des situations. Par défaut, c’est le singulier que l’on constate le plus dans les écrits.

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  • Grand maître Demandé le 18 octobre 2017 dans Général

    Le principe typographique à appliquer est le même que pour de nombreux autres noms communs employés dans des raisons sociales ou d’autres appellations de ce type :  nom commun >>> minuscule et nom propre >>> majuscule.
    Il faut parfois réfléchir avant de choisir. Comparez :
    — l‘association Plein Air organise une sortie. Le nom propre de l’association est « Plein Air » ;
    — l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) organise aussi une sortie. Le mot « association  » fait partie de la désignation propre.
    On aura le même distinguo avec football(-)club, société, club, cercle, etc.

    N.B. Salutations d’un Viriati…

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  • Grand maître Demandé le 18 octobre 2017 dans Question de langue

    Je n’ai pas vraiment trouvé de différence flagrante de sens ou se style entre les deux. Tout au plus peut-on constater que globalement « raison(s) de » est nettement plus fréquent que « raison(s) pour » dans la langue écrite. (Ngram)

    Par ailleurs, on peut peut-être aussi distinguer entre le « de » de causalité et le « pour » de finalité :
    — Il a une raison de s’avachir : la fatigue
    — Il a une raison pour s’avachir : provoquer les autres.

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