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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2024 dans Conjugaison

    Il faut déjà préciser qu’on a là du discours indirect libre et c’est ce qui provoque votre hésitation. Le discours indirect libre se situe entre le discours indirect et les paroles rapportées directement.
    Voici ce que donne votre énoncé au discours direct :
    « S’est-elle déjà placée sans que je n’en sache rien ? « 
    au discours indirect :
    Il se demandait si elle s’était déjà placée sans qu’il n’en sût rien.
    –> le discours indirect libre  (c’est à dire votre énoncé
    comme l’énoncé au discours direct :
    – ne subordonne pas la ou les propositions contenant les paroles à  une principale
    – emploie le  point d’interrogation
    comme l’énoncé au discours indirect :
    – emploie les temps du récit (ici les temps du passé)

    —>3 S’était-elle déjà placée sans qu’il n’en sût rien ?

    Dans votre second message vous proposez : 1 S’était-elle déjà placée sans qu’il n’en ait rien su ?
    La stricte concordance des temps voudrait : 2 S’était-elle déjà placée sans qu’il n’en eût rien su ?
    Comme vous voyez on retombe sur la même question.
    Réponse : le temps employé en 2 : le subjonctif plus que parfait, comme le temps employé en 3  : e subjonctif imparfait, tombent en désuétude. Il est largement accepté d’utiliser, même dans un texte au passé, les subjonctifs présent et passé (« normalement » réservés pour un texte au présent).

    votre énoncé
    –> s’était-elle déjà placée sans qu’il n’en sût rien / ou sans qu’il n’en sache rien : vous avez donc le choix.

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  • Grand maître Demandé le 22 mars 2024 dans Général

    Bonjour à tous, certaines images figurant en signature mail ont décidé de faire des leurs.
    -Pas de virgule après « mail »  : on ne sépare pas le sujet de son verbe.

    – en effet « figurant » est un participe présent : c’est un verbe parce qu’il a un complément circonstanciel de manière.
    Les formes en -ant s’accordent quand ils sont adjectifs verbaux. Or, un adjectif n »a pas de complément circonstanciel.

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  • Grand maître Demandé le 22 mars 2024 dans Conjugaison

    Les deux auxiliaire sont en concurrence  quand il n’y a pas de COD. C’est le cas ici.

    Voir la BDL : MONTER : conjugaison avec ÊTRE et AVOIR | BDL

    Quelques extraits de l’article :
    Lorsque le verbe n’a pas de complément direct, les deux auxiliaires sont en concurrence. Autrefois, on privilégiait l’auxiliaire avoir lorsqu’on mettait l’accent sur l’action effectuée, et l’auxiliaire être lorsqu’on mettait l’accent sur le résultat de l’action. Aujourd’hui, toutefois, les tendances diffèrent.
    […]
    Lorsque monter est employé en parlant d’un niveau ou d’un prix, l’auxiliaire avoir est plus souvent employé que l’auxiliaire être.

    • Le prix de l’essence a monté en flèche hier.
    • L’eau du lac a monté encore aujourd’hui.

    Dans votre phrase il s’agit bien d’un niveau.

    Cette réponse a été acceptée par Lucie78. le 22 mars 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 22 mars 2024 dans Conjugaison

    1a Est-ce que tu as parlé à Mélanie de ce qu’elle allait porter pour la soirée déguisée du week-end prochain ?
    2a Est-ce que tu as parlé à Mélanie de ce qu’elle va porter pour la soirée déguisée du week-end prochain ?
    Le verbe porter  est dans ces deux phrases au futur proche (aller + verbe à l’infinitif).
    Il y a  différence de temps pour le verbe de la subordonnée : futur proche du système passé en 1 et futur proche du système présent en 2.
    L’équivalent avec l’emploi du futur à la forme simple serait :
    1b Est-ce que tu as parlé à Mélanie de ce qu’elle  porterait pour la soirée déguisée du week-end prochain ?
    2b Est-ce que tu as parlé à Mélanie de ce qu’elle portera pour la soirée déguisée du week-end prochain ?

    Dans les phrases 1a et 1b on applique la concordance des temps  : le fait de porter est dans le futur de l’instant passé évoqué par « tu as parlé ».
    Dans les phrases 2a et 2b le fait de porter est dan s le futur de celui qui énonce la phrase

    Est-ce que tu as parlé à Mélanie de ce qu’elle veut porter pour la soirée déguisée du week-end prochain ?
    Dans cette phrase vouloir est au présent de l’énonciation. Ce n’est pas le verbe porter qui est conjugué. Il d »signe le « contenu » de la volition

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  • Grand maître Demandé le 22 mars 2024 dans Conjugaison

    Il ne faut pas confondre la notion de proposition avec  la présence de verbe conjugué.
    – Certaines propositions (et donc aussi certaines phrases) n’ont pas de verbe conjugué :
    Silence !
    Dommage…

    Devant nous, toute la mer… Soudain un calme. Plus d’éclairs.
    – Certaines propositions ont pour noyau un nom :
    Ce soir, réunion des membres du club.
    Grande manifestation des agriculteurs demain .

    A l’inverse dans le cas qui nous intéresse ici, le verbe conjugué  « s’étant détournée » ne fait pas une proposition ; ce n’est pas une proposition participiale dont voici la définition :
    La proposition subordonnée participiale contient un verbe au participe passé ou présent et son thème (on ne peut parler ici de sujet), qu’il ne partage avec aucun autre verbe. Exemple : L’hiver venu, elle fut démunie. Les grilles s’ouvrant, les clients se précipitent dans le magasin.

    Voici pourquoi votre phrase ne comporte qu’une proposition dont le noyau est « apercevoir ». C’est une phrase simple.

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  • Grand maître Demandé le 21 mars 2024 dans Général

    On dit couramment une enfant.

    Dictionnaire d e l’Académie : ENFANT nom (s’emploie au féminin : une enfant, seulement dans le cas où il y a intention expresse de préciser qu’il s’agit d’une fille).
    C’est alors la même chose pour les adjectifs qui qualifient ce nom. Une belle enfant – une enfant indienne – etc.

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  • Grand maître Demandé le 21 mars 2024 dans Accords

    Si vous accordez le verbe avec le complément du nom, alors, seuls se rapporte aussi au complément du nom. Une poignée de fait office de déterminant.
    Seuls quelques élèves faisaient l’effort de participer
    Seuls une poignée d‘élèves faisaient l’effort de participer

    Ici du reste, ce sont bien les élèves et non la poignée qui participe. En réalité, « poignée a perdu son sens et ne sert qu’à déterminer le nom qui suit.

    C’est très différent de :
    Seule une poignée de coquillettes sera rajoutée à la soupe où « poignée a son sens de contenu d’une main fermée.
    En ce cas, on a effectivement le choix avec le pluriel de seul et du verbe.

    C’est la même chose pour montagne qui désigne ici une grande quantité. –> une montagne de livres disposés sur la table.
    On peut concevoir le singulier, si vraiment on veut insister sur la métaphore (au demeurant usée) et la revivifier. Par exemple : une montagne de livres, avec ses escarpements, ses pics et ses vallées était disposée que la table.

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  • Grand maître Demandé le 21 mars 2024 dans Général

    Eh bien simplement parce qu’elles ne disent pas la même chose (qu’elles en aient ou non conscience).

    professeur de langue et de littérature françaises : l’adjectif se  rapporte aux deux noms, avec le sens de langue française et littérature française.

    professeur de langue et de littérature française : l’adjectif ne se rapporte qu’à littérature. Le mot « langue » au singulier a une valeur générique et il n’est pas spécifié qu’il ne s’agisse que de la langue française. Le professeur peut enseigner alors plusieurs langues.

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  • Grand maître Demandé le 20 mars 2024 dans Général

    J’ai deux questions :
    Très généralement, les adverbes en -ment sont formés à partir d’adjectifs.
    Quelques uns sont formés à partir d’un nom, mais ils sont rares : diablement vachement. 
    – Etait-ce le cas de « traitrement », ou bien le mot « traitre » était-il alors aussi bien  adjectif que nom ?
    – au cas où traitre n’était que nom, y a-t-il d’autres cas semblables en ancien français ?

    Merci.

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  • Grand maître Demandé le 19 mars 2024 dans Général

    Il suffit de pas grand-chose  : pas grand chose, c’est déjà quelque chose (!).
    Plus sérieusement : nous n’avons pas ici la négation à deux termes (ne.. pas) . « pas grand chose » est un GN (groupe nominal) –> la négation à deux termes encadre le verbe : cette explication ne me suffit pas.

    Ce n’est pas mal  : cette fois-ci on a bien la négation à deux termes qui encadre le verbe

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