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SI vous abandonnez la participiale pour une subordonnée avec verbe conjugué, alors évidemment, vous ne bénéficiez plus de la valeur du participe présent qui lui, n’a pas de marque temporelle (passé/présent) et marque dans sa forme simple la simultanéité.
Plutôt qu’une lacune, j’y vois un avantage, une souplesse, qui permet de ne pas répéter une notion.Les temps conjugués permettent en effet un grand nombre de nuances. Si vous avez besoin de ces nuances, employez-les
La situation n’est pas à mon avantage, alors j’ai abandonné. (présent + passé composé) Le premier fait est duratif le second ponctuel
La situation n’est pas à mon avantage, alors j’abandonne (présent + présent) simultanéité
La situation n’a pas été à mon avantage, alors j’ai abandonné » (passé composé + passé composé).Mais si vous choisissez le participe présent, ne vous plaignez pas du fait qu’il fonctionne autrement :
La situation n’étant pas à mon avantage (alors disparaît : inutile)* j’ai abandonné
La situation n’étant pas à mon avantage, j’abandonne
La situation n’ayant pas été à mon avantage, j’ai abandonné*notez qu’on fait l’économie de « alors » qui marque un rapport de cause à conséquence. , une notion qui est présente, selon le contexte, avec le participe… autre avantage !
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qu’ils soient une fille ou un garçon / qu’ils soient fille ou garçon (chacun d’entre eux)
qu’ils soient des filles ou des garçons / qu’ils soient filles ou garçons (tous ensemble)
qu’il soit une fille ou un garçon / qu’il soit fille ou garçon—Ils ont essayé de l’éduquer de (la) façon le plus juste (possible)
Lorsqu’il n’y a comparaison qu’entre des états différents d’une même réalité il faut l’adverbe le plus invariable.
Quant à l’article devant « façon » et à l’adjectif « possible » ils sont facultatifs.- 370 vues
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Toutes ces blessures que tu t’es infligées… Cette colère qui te ronge !
Les deux phrases sont elliptiques. Si nous isolons les deux propositions de chacune :
1
toutes ces blessures … proposition principale inachevée (pas de verbe)
que tu t »es infligées : proposition subordonnée relative = tu t’es infligé ces blessures : le pronom est là pour le mot « blessures » il est COD placé avant : l’accord du PP se fait avec lui.
2
cette colère…. proposition principale inachevée (pas de verbe)
qui te ronge : proposition subordonnée relative = cette colère te ronge : pronom sujet— Que je me suis infligées ?
Cette deuxième réplique ne fait que reprendre la proposition relative seule de la phrase 1 « que » est là aussi à la place de « blessures » – il est lui aussi COD placé avant – le PP s’accorde avec lui : féminin pluriel.que tu t’es infligées / Que je me suis infligées : on ne fait que changer de personne
Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 13 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Il faut distinguer les cas où « seul » a valeur adverbiale, des cas où il est adjectif attribut et seul (= uniquement) le sens peut permettre de le faire.
L’adverbe « seul » est synonyme de :
– seulement, uniquement : Seul, le bruit de mes pas sur la pavé résonne
– sans aide : Viens, aide-moi à me soulever, je ne peux plus me lever seul
C’est bien le cas de ils ne sauront pas marcher seuls (= sans aide)Mais dans les phrases :
Je voulais lire la lettre tout seul – elle dîne seule – il la laisse seule (attribut du COD)- nous voyageons seuls, etc. (voir les exemples du TLF), seul est adjectif attribut.
Il faut bien constater que parfois la fonction d’attribut rapproche l’adjectif de l’adverbe.
L’attribut signifie « non accompagné » et on peut lui ajouter tout, toutes, tous, toute précise le TLF
Beaucoup de verbes peuvent être attributifs :
Je voulais lire la lettre (tout) seul – elle dîne (toute)seule – il la laisse (toute) seule (attribut du COD)- nous voyageons (tous) seuls, etc. (voir les exemples du TLF)Dans le cas de ils ne sauront pas marcher seuls, il est difficile de trancher ; « seuls » signifie-t-il sans aide ou non accompagné ?
Est-il adverbe ou adjectif attribut ? L’adverbe concerne le verbe, l’attribut le nom (ou le pronom) : on ne peut pas trancher.
On peut en effet ajouter « tous » > ils ne sauront pas marcher tous seuls.
Adverbe et adjectif attribut se rejoignent ici.- 399 vues
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Oui :
Ce bébé a les yeux gris-bleu foncé = Ce bébé a les yeux d’un gris-bleu foncé
gris-bleu est un nom composé. Deux couleurs : on met un trait d’union entre les deux noms.
et foncé est son adjectif.- 355 vues
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Je suis d’accord avec Marcel parce qu’au contraire il y a un lien entre les deux événements : le sujet a revu Marie et Christophe lors de l’enterrement : non seulement les deux événements sont liés par un rapport de cause à conséquence, mais il y a aussi simultanéité des deux. Je préfèrerais nettement le présent.
Le pluriel me gêne beaucoup. Je ne l’emploierais pas, spontanément, c’est sût.- 440 vues
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S’agit-il de cet étudiant dont tu nous avais parlé ?
Cette phrase est correcte en effet.
Les deux phrases de base sont :
S’agit-il de cet étudiant
tu nous avais parlé de cet étudiant
Quand on lie les deux propositions on remplace « de cet étudiant souligné par dont qui est pronom COI introduit par « de ».
Vous avez changé « cet » en « le » et ce doit être la raison du refus de votre phrase. Mais l’emploi du pronom est juste.
« Cet » est le déterminant du nom « étudiant » et n’a rien à voir avec le pronom « dont ».
S’agit-il de l’étudiant dont tu nous avais parlé ? :
S’agit-il de l’étudiant
tu nous avais parlé de l’étudiant- 676 vues
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Lorsque le plus, le mieux ou le moins détermine un adjectif ou un participe et que l’on compare différents états, différents degrés d’un même objet ou d’un même être (à divers moments, par exemple), le déterminant est invariable.
Je me suis retrouvée assise là où la pente est le plus escarpée.
C’est dans ces circonstances-là qu’elles sont le plus précieuses.
BDL – extraitC’est bien le cas ici :
Nous avons élaboré une charte de télétravail très souple fondée sur l’apport de valeur qui rappelle les moments où la présence physique est le plus appropriée.– la comparaison porte sur différents états d’un même élément (la présence physique)
– « appropriée » a valeur d’adjectif et s’accorde avec le nom qu’il qualifie (présence)
Cette réponse a été acceptée par Lilline240. le 11 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Si j’avais un coach qui s’occupe de moi, je serais parmi les meilleurs.
Malgré les apparences, cette phrase est au système du présent.
Voici la phrase transposée au système du passé : Si j’avais eu un coach qui s’occupait de moi, j’aurais été parmi les meilleurs.Explication :
Si j’avais un coach qui s’occupe de moi, je serais parmi les meilleurs :
j’avais : imparfait modal sans valeur temporelle qi indique l’hypothèse dans la subordonnée
je serais : conditionnel présent de la proposition principale
qui s’occupe : présent de l’indicatif de la proposition relative complément du nom coachSi j’avais eu un coach qui s’occupait de moi, j’aurais été parmi les meilleurs.
J’avais eu : plus que parfait modal qui indique l’hypothèse dans la subordonnée
J’aurais été : conditionnel passé
qui s’occupait : imparfait de l’indicatif
—
Comme tout système, un système de temps comporte plusieurs éléments qui interagissent entre eux.
Au présent on utilise par exemple : le présent comme temps de base – le futur pour un projection dans l’avenir – l’imparfait et le passé composé pour les retours en arrière – le conditionnel présent – le subjonctif présent et bien d’autres temps des différents modes.
Au passé le temps de base est le passé simple à l’écrit seulement ou le passé composé et l’imparfait – le futur du passé – le plus que parfait – le conditionnel passé -le subjonctif imparfait etc
—-
Dans votre phrase vous pouvez aussi choisir le subjonctif pour le verbe s’occuper :
Si j’avais eu un coach qui s’occupât de moi, j’aurais été parmi les meilleurs.
Si j’avais un coach qui s’occupe de moi, je serais parmi les meilleurs.Comme vous le voyez, avec un verbe en « er » au système présent on n peut détecter s’il s’agit d’un indicatif ou d’un subjonctif. En changeant de verbe, il apparait clairement : si j’avais un coach qui me satisfasse je serais parmi les meilleurs
La chose se complique encore quand on sait que l’imparfait du subjonctif ne s’emploie plus guère et qu’à sa place il est admis d’employer le subjonctif présent même dans une phrase au passé > si j’avais eu un coach qui s’occupe de moi, j’aurais été parmi les meilleurs.
Il y a bien sûr une différence de sens (nuance) entre subjonctif et indicatif pour le verbe « s’occuper » . L’indicatif présente le fait comme une information, au subjonctif, le fait est matière à réflexionCette réponse a été acceptée par Enk. le 11 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Pour ajouter à ce qui a été très judicieusement dit ci-dessus :
Mises à part les implications de l’expression (qui sont importantes sur le plan social, éthique..,), qu’en est-il sur un plan strictement syntaxique ?
Des femmes noires foncées équivaudrait à des femmes qui sont noires et qui sont foncées : absurde : l’adjectif « foncé » ne peut se rapporter qu’à « noir » et seul un nom peut avoir un adjectif comme épithète. C’est le noir qui est foncé.
Il faudrait donc écrire des femmes d’un) noir foncé.
Il me semble que j’écrirais plutôt avec Bruno : des femmes noires au teint très foncé
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