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Le préfixe « re- » (ou ré-) sert à construire beaucoup de verbes et de noms ((en général des noms formés à partir de verbes , et qui peut avoir une valeur implicative (répétition).
Reprendre, retenir…
Rejet, retenue…
Et attention regarder n’est pas garder à nouveau , retenir n’est pas non plus tenir à nouveau, un rejet n’est pas un autre jet, etc.
Ajouter un re- à un nom est une chose qu’on fait de façon familière mais le résultat n’est pas réellement lexicalisé.
Ah il est re-en colère! Allez re-réunion!
Si bien que bien sûr on ne peut écrire rebonjour, rencolère ou reréunion comme on écrit repartir.
S’il faut l’écrire on laissera le préfixe en dehors du mot : re- bonjour (notez l’espace entre le tiret et le nom : on n’a pas un trait d’union)- 273446 vues
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Si l’on nous avait dit, il y a 10 ans, que nous en serions là aujourd’hui, nous ne l’aurions jamais cru.
Mais oui.
Vous avez fait correspondre les deux temps composés qui conviennent à l’hypothèse exprimée : au plus que parfait de l’indicatif le conditionnel passéCette réponse a été acceptée par Mam89. le 4 octobre 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Vous avez choisi de raconter au passé. Vous avez donc besoin de temps du passé.
1 – Le fil électrique avait / aurait la souplesse idéale pour étrangler quelqu’un.
Ici, soit le personnage a déjà avec lui le fil électrique et on utilise l’imparfait : Le fil électrique avait la souplesse idéale pour étrangler quelqu’un
Soit il pense au fil électrique qu’il aura lors du crime et il faut le futur du passé : Le fil électrique aurait la souplesse idéale pour étrangler quelqu’un2 – Dans tous les cas, Victor ne chargerait pas Tommy dans le bateau avant de s’assurer que les accès aux rives étaient déserts.
Cette phrase utilise le bon temps : le futur du passé
Il aura toujours la possibilité de repartir et d’aller l’enterrer au fond de l’épaisse forêt de X, à proximité.
Là il faut remplacer le futur du présent par le futur du passé (vous ne pouvez mélanger les système de temps du passé et du présent) :
Il aurait toujours la possibilité de repartir et d’aller l’enterrer au fond de l’épaisse forêt de X, à proximité.—————
3 – Je savais que je ne survivrais pas à un nouvel assaut, pas dans l’état où j’étais.
Les temps sont corrects : le récit est au passé : imparfaits : »savais », « étais » et futur du passé « survivrais ».- 1548 vues
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Il s’agit simplement du futur du passé. Selon que vous utilisez le discours direct ou indirect la phrase sera au futur du présent ou un futur du passé.
Rien à voir avec le conditionnel qui est un mode. Ici on a un temps de l’indicatif (même forme que le conditionnel mais valeur différente).
On a la même chose avec le futur immédiat du présent : « vont commencer » et le futur immédiat du passé « allaient commencer ».- 2109 vues
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La plus dure que son bourreau lui ait jamais infligée.
Oui, c’est juste. Après « le plus .. que » on a souvent un subjonctif.
Ceci parce qu’on fait un choix parmi des possibles. Le subjonctif souligne le processus de la pensée qui évoque ces possibles.
Pour le plus que parfait : quand Simon a commencé à exister, Tommy avait douze ans. Il s’était matérialisé
Il est parfaitement correct de l’utiliser puisque le plus que parfait exprime l’antériorité dans une phrase au passé. c’est bien le cas ici, le fait de se matérialiser ayant eu lieu avant (même un millième de seconde avant) le fait d’exister et la phrase étant au passé (« a commencé », »avait »).- 1653 vues
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French a écrit : La tournure »à ce que » est supportée par le verbe trouver et non pas par »il y a de bizarre », est-ce correct ?
Je pense précisément le contraire.Il y a quelque chose d’étrange dans ce comportement.
Je vois quelque chose d’étrange à ce comportement.
L’étrangeté appartient au comportement : c’est le sens de la préposition « à » dans ce cas.
Il convient de le garder lorsqu’on utilise une subordonnée :
Il y a quelque chose d’étrange à ce qu’il se comporte de cette façon.Les compléments d’appartenance sont introduits par de ou par à selon la nature du complément.
Quand le complément est un pronom personnel, on emploie à. C’est une habitude à elle et vous ne la changerez pas.
On emploie également la préposition à pour introduire un complément qui sert à rappeler, à renforcer un déterminant possessif précédemment exprimé. Il ne se contentera jamais de leur langue de bois à tous ces officiels
Et c’est le cas ici où l’adjectif est antéposé .
Qu’il y ait ou non un verbe qui introduise la tournure n’y change rien :
je ne vois pas ce qu’il y a de bizarre à ce qu’il se rende dans un hôpital
Même si le retour du pronom « ce » est peu habile.La formule est très différente de :
Je tiens à ce qu’il se comporte ainsi.
Où « à » ne désigne pas l’appartenance mais appartient à la construction du verbe.- 3545 vues
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Les mots d’origine étrangère prennent la marque du pluriel français quand ils sont rentrés dans le langage courant.
Cependant, il y a évidemment des mots qui sont à mi-chemin de l’intégration.
Il me semble que c’est le cas de pak choï.
Alors que faire ? utiliser le pluriel de leur langue d’origine ? cela impliquerait de connaître au moins des rudiments de la langue et cette solution ne pouvant être généralisée est un peu absurde. J’avoue que je ne sais pas quel est le pluriel de pak choï en chinois…L’intégration des mots étrangers s’est toujours faite un peu n’importe comment, je dirais presque à la tête du client. S’il est un aspect qui, dans la réforme de l’orthographe, me semblait moins contestable que beaucoup d’autres, c’était celui-là: privilégier le pluriel à la française, partant du principe que les pluriels empruntés sont un luxe inutile et souvent une pédanterie . B. Dewaele
Oui mais, ce nom est en fait double et je ne sais s’il faut les mettre tous les deux au pluriel.
Ma solution : laisser le nom tel quel comme un nom propre (qu’il est peut-être d’ailleurs partiellement, comme notre piment de Cayenne)
J’écrirais des choux pak choï.
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Il me semble qu’il y a en effet une nuance.
J’ai à disposition quelques objets : j’ai le droit d’utiliser ces objets : il y a l’idée de liberté de disposer de ces objets.
J’ai à ma disposition : j’ai à portée de main ces objets, on me les a mis là pour que j’en dispose.- 4457 vues
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C’est très simple.
Dans un récit ou un discours au présent on peut se projeter dans l’avenir et on utilise le futur de l’indicatif :
Il se prélasse sur son canapé; il pense que demain il devra travailler.
Elle se demande si demain il fera beau.Dans un récit au passé on peut se projeter dans l’avenir et on utilise le futur du passé*
Il se prélassait sur son canapé; il pensait que le lendemain il devrait travailler.
Elle se demandait si le lendemain il ferait beau.* la forme du futur du passé est celle du conditionnel et il est d’ailleurs un temps de l’indicatif au même titre que le futur. Il ne faut pas confondre sa valeur avec celle du mode conditionnel qui a la même forme.
D’ailleurs ces formes en rais/rais/rait/rions/riez/raient ont d’abord été celles d’un futur du passé avant de devenir un mode (le conditionnel)- 1674 vues
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Il leur a été/était/avait été/fut impossible d’en prélever un seul morceau, aussi infime fût-il
Il leur est impossible d’en prélever un seul morceau, aussi infime soit-ilDans une phrase au passé (quel que soit le temps du passé) le temps du subjonctif correspondant est le subjonctif imparfait.
Dans une phrase au présent le temps du subjonctif correspondant est le subjonctif présent.- 5025 vues
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