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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 20 mars 2020 dans Général

    Vous cherchez à nominaliser un verbe qui, dans l’acception dont vous avez besoin « Faire qu’un poste soit occupé« , s’y refuse.
    Il vous faut donc revenir au verbe.
    Donnez-nous plus de contexte.
    exemple : en ce qui concerne les postes que nous devons pourvoir palliera l’impossibilité de dire ou d’écrire :  en ce qui concerne le « … » des postes
    Si vous avez une liste de tâches à dresser, ce sera plus délicat mais on devrait trouver une solution

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  • Grand maître Demandé le 20 mars 2020 dans Question de langue

    En effet, « quiconque » ici signifie « n’importe qui » c’est à dire « peu importe la personne » donc ici « personne ».
    C’est un pronom et il n’y a aucune raison pour que le verbe dont il est sujet n’accepte pas la négation.

    Il faut donc écrire :
    Pas plus que quiconque n’ avait vu venir la crise des gilets jaunes, personne ne peut se targuer d’avoir compris d’emblée la puissance du virus.

    Deux citations proposées par le Littré :
    Quiconque ne sait pas dévorer un affront, Ni de fausses couleurs se déguiser le front, Loin de l’aspect des grands qu’il s’écarte, qu’il fuie ! Racine
    Quiconque n’est pas d’accord avec la règle, elle les repousse et les condamne ; quiconque vient se heurter contre cette rectitude inflexible, il faut qu’elle les rompe et les brise Bossuet

    et :
    « quiconque ne sait pas souffrir n’a point un grand coeur » Fénelon

    Un exemple plus actuel :

    Les étudiantes sont priées de noter que quiconque ne porte pas l’uniforme obligatoire sera rappelée à l’ordre.

    Cette réponse a été acceptée par caros_line. le 20 mars 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 17 mars 2020 dans Accords

    Voici ce qu’on écrirait pour être correct et compris :

    Si on veut dire que le jaune est lumineux :
    Une épée à la lame d’un jaune lumineux  :  il faut un article à « jaune » qui, parce qu’il est accompagné d’un adjectif, est un nom (l’absence d’article n’est pas incorrecte mais rend l’énoncé obscur)

    Si on veut dire que l’épée est lumineuse :
    Une épée à la lame jaune, lumineuse  : la virgule après « jaune » rapporte « lumineuse » au nom « épée ».

    Si on veut dire que la lame est lumineuse :
    Une épée à la lame, jaune, lumineuse : la virgule après « lame » rapporte les deux adjectifs qui le suivent au nom « lame ».

    On retrouve le choix entre deux possibilités dans la phrase suivante.
    Une traînée d’un jaune lumineux suivait le mouvement. : le jaune est lumineux.
    ou :
    Une traînée jaune,  lumineuse, suivait le mouvement. : c’est la traînée qui est qualifiée de lumineuse.

    Cette réponse a été acceptée par Rally. le 17 mars 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 16 mars 2020 dans Général

    Oui, il en faut un :
    TLF : En parlant d’une caractéristique physique existant à la naissance, d’une aptitude, d’une disposition morale, intellectuelle apparue très tôt ou existant depuis longtemps] Artiste-né, ennemi-né, esclave-né, menteur-né. Les peintres, ces cruels observateurs-nés des ridicules (Balzac)

    Mais aussi dans ce cas : [En parlant des conditions, du rang de naissance] Nouveau-né*, premier-né*, dernier-né*, mort-né* (TLF)

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  • Grand maître Demandé le 15 mars 2020 dans Question de langue

    J’ai dit une bêtise  ? On m’explique? Merci.

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  • Grand maître Demandé le 14 mars 2020 dans Général

    TLF : dilatation localisée des parois d’une artère formant une poche pleine de sang.
    Cathy a raison. Si le sujet a été victime, ce n’est pas, précisément,  de l’anévrisme, mais de sa rupture.

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  • Grand maître Demandé le 14 mars 2020 dans Question de langue

    Attention Cobrastarship, puisqu’on réfléchit ici sur  l’emploi de « ne », je me permets une précision :

    Vous écrivez :  […] le ne explétif ne s’emploie, après « sans que », seulement si la principale est négative.

    Avec « seulement » on n’utilise jamais « ne ».  Pas de double négation donc.
    >>> le « ne » explétif s’emploie, après « sans que », seulement si la principale est négative.

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  • Grand maître Demandé le 14 mars 2020 dans Question de langue

    « Autres » est ici adjectif.
    Vous dites :  les femmes ont conquis des droits importants/d’importants droits et non  *les femmes ont conquis droits importants/importants droits.
    C’est la même chose. Le nom a besoin de son déterminant .
    Voyez le singulier : les femmes ont conquis un droit important – les femmes ont conquis un autre droit.

    Cette réponse a été acceptée par laurabergamo. le 17 mars 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 13 mars 2020 dans Général

    Vous dites Joëlle : Pour moi, le verbe d’état « passer pour » se conjugue avec être. Le verbe passer se conjugue normalement avec être (je suis passée par ce chemin) sauf quand il est suivi d’un COD (elle a passé le plat de poisson aux invités).
    Pardonnez-moi, ce n’est pas si évident que cela.
    D’abord, le verbe « passer »:
    La BDl :  en principe, le verbe passer peut se conjuguer avec avoir ou être selon qu’on veut mettre l’accent sur l’action (avoir) ou sur l’état résultant (être). Cette règle s’applique à plusieurs verbes tels que changer, descendre, grandir, maigrir, etc. En pratique cependant, passer s’emploie aujourd’hui le plus souvent avec être, du moins à la forme intransitive, c’est-à-dire sans complément d’objet. L’auxiliaire avoir n’est pas fautif et reste donc possible, mais il peut être senti comme vieilli. (C’est moi qui souligne)
    Exemples :
    […]
    – Tu es passé tout droit! (L’auxiliaire avoir reste possible : Tu as passé tout droit!)
    – Les randonneurs sont passés par ici. (ou : Les randonneurs ont passé par ici.)
    – Ma sœur est passée à la télé et elle a été excellente. (ou : Ma sœur a passé à la télé)

    Et dans le TLF : L’orage a passé par cette contrée […]



    Pour ce qui concerne les verbes essentiellement attributifs ( cette appellation est plus rigoureuse que « verbes d’états »  et ne prend pas le sens comme seul critère).
    « Passer pour » est donc essentiellement attributif, comme « sembler », paraître », « avoir l’air », demeurer », « rester »…
    Certains de ces verbes se construisent toujours avec l’auxiliaire être :
    Devenir TLF L’être, désormais, m’était devenu en quelque manière, tangible, savoureux (Teilhard de Ch
    D’autres toujours avec avoir :
    Sembler : Le cliquetis du présentez-armes a retenti si brusquement qu’il m’a semblé une détente de piège (Vercel)
    Paraître :
    Ce matin a paru à la librairie Quantin l’édition illustrée de l’Histoire de la société française pendant la Révolution
    (Goncourt)
    Trois heures et demie étaient sonnées et ce lambin n’avait pas paru
    (Claudel)
    Passer pour
    Ce vieillard instruit, qui a passé aux yeux de tant de gens remarquables pour prudent, averti, d’excellent conseil […] Martin du G.
    (Tous ces exemples sont extraits du TLF)
    Littré  Moïse a toujours passé dans tout l’Orient, et ensuite dans tout l’univers, pour le législateur des Juifs et pour l’auteur des livres qu’ils lui attribuent (Bossuet)

    Il faut donc dire et écrire : elle avait toujours passé pour quelqu’un de raisonnable

    Cette réponse a été acceptée par Marisa. le 13 mars 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2020 dans Accords

    Il faut se méfier des adverbes « derrière » et « devant » qui peuvent ici prêter à confusion. Je préfère dire « à droite » et « à gauche ».
    Merci de m avoir prêté sa valise.
    Le cod est à droite (pas d’accord du participe passé) – le coi est à gauche (le coi, où qu’il soit, n’a jamais aucune incidence sur l’accord du participe passé.

    Il faut être très précis dans  l’emploi des termes, Fvieira : « second » ne signifie pas qui vient après spatialement mais qui est ajouté à un verbe comportant déjà un cod.
    En effet cette notion complique inutilement les choses. (Elle repose sur un critère uniquement sémantique).

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