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  • Grand maître Demandé le 22 mars 2022 dans Conjugaison

    Je me permets d’ajouter un petit complément à la réponse de Joëlle :
    La conjonction « comme si » exprime une comparaison avec un fait irréel, elle s’emploie seulement avec :

    un imparfait pour exprimer la simultanéité:
    Tu parles avec une voix bizarre comme si tu avais mal à la gorge.
    – un plus-que-parfait pour exprimer l’antériorité:
    Il a continué à parler comme s’il n’avait pas entendu ma question.

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  • Grand maître Demandé le 21 mars 2022 dans Question de langue

    Il s’agit d’un adjectif indéfini qui précède un déterminant du substantif (article  défini, art. indéfini, adjectif possessif, adjectif démonstratif.
    Tout le pays – toute la journée – tous les jours – toutes les conventions.
    Il s’accorde en genre et en nombre avec ce substantif.

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  • Grand maître Demandé le 21 mars 2022 dans Question de langue

    L’option de « de » lorsque le nom est précédé de l’article défini, l’emploi des deux prépositions « de » et « pour » quand le nom est précédé de l’article indéfini, s’explique.
    « Avoir l’occasion de » est une locution verbale. Locution, parce qu’elle tient le rôle d’un seul mot : un verbe (« pouvoir », par exemple). En tant que locution partiellement figée, elle ne permet, ni un autre article, ni  une autre préposition.
    J’ai l’occasion de rétablir la vérité.

    Or, dès qu’on touche à la locution par exemple en changeant l’article, ou/et en ajoutant un adjectif, on la défige et on peut changer la préposition :
    J’ai là une splendide occasion de/pour rétablir la vérité.

    Cette réponse a été acceptée par Rikou. le 22 mars 2022 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 21 mars 2022 dans Question de langue

    Dans ce cas est un groupe nominal.
    Comme Feuillu l’a dit récemment, il faut comprendre ce que signifie  le mot locution. Il ne signifie rien d’autre que Groupe de mots ayant dans la phrase la valeur grammaticale d’un mot unique (TLF).
    Ici, le groupe de mots dans ce cas n’a pas valeur de mot unique.

    Et nous tous, […] vieux routiers des intrigues, étions dans ce cas/ dans cette situation.
    La fonction de ce GN est complément circonstanciel.
    On peut dire que la circonstance est la manière car, malgré l’emploi de « dans » la question qui correspond est « comment? » et non pas « où? »

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  • Grand maître Demandé le 21 mars 2022 dans Général

    Nous avons cru que nous avions laissé le sac dans la voiture.
    Les informations données dans la principale sont : l’action : croire – l’agent de cette action : nous  – le temps de cette action : avons cru – de plus, on sait que l’action a un objet (parce que le contexte a certainement éliminé un  emploi absolu du verbe).

    La transformation concerne la proposition subordonnée COD seulement. La principale doit conserver toutes ses informations. Elle n’est affectée que par la place de son COD qui lui seul, change de forme, passant de proposition à pronom.

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  • Grand maître Demandé le 20 mars 2022 dans Question de langue

    De toutes sortes / toutes sortes de   est une expression
    Le singulier qui correspond est d’une sorte / une sorte de

    Elle avait des habits de toutes sortes / elle avait toutes sortes d’habits.
    Elle avait des habits d’une sorte/ elle avait une sorte d’habits.

    L’expression n’est pas totalement figée. >> d’une seule sorte – de plusieurs sortes etc.
    Il ne s’agit pas d’une locution pronominale qui adopte (comme le pronom) les fonctions du nom, comme par exemple :
    Quelque chose – qui que ce soit – qui que ce puisse être....

    De toutes sortes/d’une sorte accompagne généralement le nom : c’est un groupe nominal  complément du nom .

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  • Grand maître Demandé le 19 mars 2022 dans Accords

    Pour résoudre la question j’écrirais : L’entreprise Les Bâtisseurs célèbre…
    Sinon, parce qu’il y a un article, on nous dit d’accorder avec le spécifique mais j’avoue que cela me paraît ambigu, surtout à l’oral >> Les Bâtisseurs célèbrent…

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  • Grand maître Demandé le 19 mars 2022 dans Question de langue


    Aucun dictionnaire n’accepte « tenu à + infinitif. Le dictionnaire de l’Académie non plus
    d’ailleurs :
    Qui est obligé à faire quelque chose. Je ne suis pas tenu à cela. Il est tenu de m’indemniser. Un héritier est tenu des dettes de celui dont il hérite. Proverbe : À l’impossible nul n’est tenu.

    On a dans ces exemples :
    – être tenu à + pronom (cela)
    – être tenu de + infinitif (indemniser)
    _ être tenu de + nom (dettes)
    – être tenu à + adjectif substantivé.
    On n’a jamais « être tenu à » + verbe à l’infinitif.

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  • Grand maître Demandé le 19 mars 2022 dans Question de langue

    Il faut déjà bien comprendre ce qui signifie « clitique ».
    Les clitiques ne sont pas toujours des pronoms.
    Un élément lexical qui  a perdu certaines propriétés de mot indépendant pour acquérir les propriétés d’un affixe, ou un élément lexical qui n’a jamais eu de propriétés de mot indépendant, est dit « clitique » .

    Wiktionnaire
    (Linguistique) Mot syntaxiquement séparé mais phonétiquement rattaché au mot précédent ou suivant comme s’il était préfixe ou suffixe quand il s’agit de la prononciation.
    De plus, si certains mots sont susceptibles d’être accentués, ils sont accentogènes, certains ne le peuvent jamais : ce sont des clitiques, dont l’ordre est fixe, pour cette raison précisément.
    ———–

    —> les pronoms clitiques sont donc ceux qui ne peuvent normalement  être utilisés seuls.
    Par exemple, on ne trouve « je » qu’à côté d’une forme verbale. C’est la même chose pour « y ».
    En face, les mots autonomes peuvent être utilisés seuls :
    Où est-ce ? : la réponse « y » est impossible mais « ici » est possible : « y » est un pronom clitique, « ici » un adverbe autonome
    Lequel veux-tu ? la réponse « le » (clitique)  est impossible, mais « celui-ci » (autonome) est possible.
    Qui vient ce soir ? « ils/elles/ je/.. » est impossible, mais « eux/elles/moi/ … » est possible

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  • Grand maître Demandé le 19 mars 2022 dans Général

    « Que » est souvent employé pour éviter la répétition de la conjonction de subordination.
    Parce que vous venez et que vous êtes son ami…
    Quand il venait ou que vous veniez nous rendre visite…
    Si le temps se gâte ou qu’il neige…

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