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Extrait du Robert :
Lorsque le complément d’objet direct précédant le participe passé est un nom (ou un groupe nominal) introduit par combien de, le participe passé s’accorde avec ce nom (ou groupe nominal) :Combien d’entretiens avez-vous passés ?
Combien de points as-tu obtenus ?
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combien est un simple déterminant interrogatif.Combien de pommes Mathilde a-t-elle mangées ?.
Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 27 mars 2022 Vous avez gagné 15 points.
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1 Elle s’est coupée et elle s’est blessée.
2 Elle s’est coupé le doigt et elle s’est blessée.
Dans les deux cas le verbe « couper » est pronominal. Cependant il a dans les deux cas un COD. Les verbes pronominaux qui ont un COD suivent la règle du participe passé de l’auxiliaire « avoir »: accord avec le COD si placé avant le verbe.
– en phrase 1 le pronom |se| est COD. Il est placé avant le verbe : on accorde |se remplace « elle » et est féminin singulier|
– en phrase 2 le COD est « le doigt ». |se| passe au rang de COI (elle a coupé le doigt à elle). Le COD, masculin singulier est placé après le verbe, il n’y a pas d’accord (COD au pluriel = elle s’est coupé les doigts)- 3006 vues
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Quelle joie de retrouver leurs cousins pendant les vacances !
Le mot locution ne convient pas : Groupe de mots ayant dans la phrase la valeur grammaticale d’un mot unique.
Il n’y a pas de locution dans cette phrase.
Il faut savoir quel est le niveau d’analyse demandé. Au niveau des propositions, des groupes ou des mots.
Voici comment j’analyserais la phrase :Analyse au niveau des propositions :
de retrouver leurs cousins pendant les vacances : proposition infinitive attribut de « joie »
Car la phrase de forme nominale et de forme exclamative vient de la phrase : la joie (qu’ils ont éprouvée) est de retrouver leurs cousins pendant les vacances.
Analyse au niveau des groupes et des mots :Quelle joie : groupe nominal fonctionnant comme le sujet du verbe sous-entendu « être »
—>Joie : nom commun FS qui fonctionne comme le sujet du verbe sous-entendu « être »
—>Quelle : adjectif exclamatif se rapportant au nom joiede retrouver : groupe verbal
—>de : préposition introduisant l’attribut
—>retrouver : verbe à l’infinitifLeurs cousins : groupe nominal
—>cousins : nom MP COD de retrouver
—>leurs : adjectif possessif (ou déterminant possessif)Pendant les vacances : groupe prépositionnel
—>pendant : préposition introduisant le complément circonstanciel
—>vacances : nom FP complément circonstanciel de temps du verbe « retrouver »
—>les : article défini FP (déterminant du nom « vacances »)
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Lorsque le COD est le pronom « en » il n’y a pas d’accord (en fait parce que « en » est neutre).
Nous avons rencontré une menace comme nous n’en avions jamais vu auparavant.
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Un « s » entre deux voyelles se prononce « z » comme dans rose. Sinon il faut employer deux « s » comme dans « poisson » ou « passer ».
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RE: Entre le futur simple, le futur proche ou le futur compose ç’est quoi l’option plus preferible ?
D’abord permettez-moi : « préférible » n’existe pas (hélas!). Le mot est joli.
On a un adjectif : préférable. Comme il signifie : Qui mérite d’être préféré, choisi, à cause de ses qualités, de ses avantages, et que donc il contient en li-même déjà une idée de comparaison (on choisit quelque chose parmi d’autres et donc après avoir comparé), il ne supporte pas les adverbes de comparaison (ici « le plus ».
Votre question aurait pu être formulée ainsi :
Est-il préférable d’employer le futur simple, le futur proche ou le futur antérieur ?
Je suppose que par « futur composé » vous entendez « futur antérieur ».Pour le verbe parler par exemple, voici :
futur simple : je parlerai
futur proche : je vais parler (= aller + verbe à l’infinitif)
futur antérieur : j’aurai parlé
Chacun de ces temps a son utilité propre, ses valeurs propres, selon ce qu’on veut dire, selon les contextes. Aucun n’est préférable à l’autre comme ça, dans l’absolu.
Exemples :
Il parlera demain, quand tout le monde sera réuni.
Taisez-vous, il va parler.
Tu pourras dire ce que tu penses quand il aura parlé. Le futur antérieur marque l’antériorité : « parler » se passe avant « pouvoir dire ».J’espère vous avoir été utile. Sinon, précisez votre demande.
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D’accord.
Eh bien cela dépend. Le « peu importe » est-il exprimé dans la situation de celui qui écrit par celui qui écrit ?
1. Peu importe le temps qu’il consacrait à ce travail, je peux affirmer que le résultat était régulièrement nul.Le « peu importe » est il exprimé dans la situation du déroulement (passé) du récit ?
2. Peu importait le temps qu’il consacrait à ce travail, on le jugeait régulièrement nul.Les exemples que j’ai fabriqués essaient de mettre en lumière la différence d’angle de vue.
En 1 le commentaire sort du récit au passé : c’est le narrateur qui commente.
En 2 il n’y a pas de commentaire direct du narrateur. on ne sort pas du récit.Cette réponse a été acceptée par marquise. le 9 avril 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Joëlle vous a répondu : il faut juger par vous même, veiller à ce que l’ensemble ne soit pas trop lourd.
L’incise peut être très longue :
– Eh bien voyez vous, dit-elle avec rancœur, car manifestement elle avait été blessée par cette remarque directe, je ne suis pas du tout concernée par cette affaire.
Il arrive même, lorsque l’incise est très longue, qu’on se permette une reprise :
– Eh bien voyez-vous, dit-elle avec rancœur, car manifestement elle avait été blessée par cette remarque directe appuyée d’un sourire, voyez-vous, je ne suis pas du tout concernée par cette affaire.C’est une question de rythme. On désire ou non interrompre le dialogue par du récit décroché des paroles. Mais évidemment,on n’a pas intérêt à multiplier des incises de ce type. cela deviendrait vite lassant et artificiel.
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Peu importe combien elle travaillait
Le sujet du verbe importer est une proposition* « combien elle travaillait ». C’est pour cela qu’il reste au singulier.
*donc neutreDans une phrase comme :
Peu importent ses larmes. Le sujet est un nom pluriel, d’où l’accord.- 2261 vues
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Le ou lui faire renoncer à ses mauvaises habitudes? —> exemple : Son séjour à la campagne le fait renoncer à ses mauvaises habitudes. son séjour à a campagne lui fait renoncer à ses anciennes habitudes.
Nous avons affaire à une forme factitive.
On peut considérer le pronom souligné comme un « sujet sous-jacent » du verbe renoncer, et non comme le COD de faire.
Le choix entre « le » et « lui » n’est pas si systématique.
Il arrive qu’on choisisse le pronom tonique dans une forme factitive et précisément lorsqu’il existe un COD.
Je les ai fait travailler
je leur ai fait apprendre le texte.
En pronominalisant en effet on a : je le leur ai fait apprendre et non : je le les ai fait apprendre (interdiction de deux COD)
Précisons qu’ici « leur » n’est pas COI mais bien agent de apprendre.Et par extension, on le fait aussi dans d’autres cas.
Dans votre phrase, les deux pronoms peuvent être utilisés. Lui souligne le rôle de sujet sous-jacent du verbe renoncer.
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