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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 15 janvier 2023 dans Question de langue

    Ou alors : « dans les luttes indociles » = 7
    Mais je ne comprends pas bien l’agencement. Les vers de 5 syllabes semblent apparaître de façon aléatoire.
    Il faut parvenir à faire coïncider sens et forme. J’avoue ne pas comprendre : « basculée en ton arrière » : renversée ? – « ton flanc difficile » – « dérouté d’élémentaire »…

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  • Grand maître Demandé le 14 janvier 2023 dans Accords

    Il faut peut-être clarifier quelle est la différence entre un COD et un attribut.
    Le COD est ce sur quoi porte l’action :
    Les conflits ont provoqué une onde de choc
    Le verbe provoquer a un objet, porte sur quelque chose, et cet objet est « onde de choc »  qui est donc son complément, le COD du verbe (COD : complément d’objet direct)

    Avec le verbe constituer nous n’avons pas un COD mais un attribut.
    Les conflits constituent une onde de choc
    La phrase équivaut à peu près :
    les conflits sont une onde de choc
    On peut mettre le signe égal entre « conflits » et « onde de choc » : les conflits = une onde de choc. en ce cas, quand les deux noms ou GN liés par un verbe renvoient à la même chose, le second est attribut.

    Certains verbes sont attributifs (introduisent un attribut), d’autres non.

    Cette réponse a été acceptée par Dewelis. le 14 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 14 janvier 2023 dans Question de langue

    Ah oui ! Mais la construction, elle, me paraît incorrecte.
    On trouve « sonner » en ce sens avec  la construction sonner + adjectif  ou adverbe (ça sonne bien/mal ) ou comme + nom ?

    J’ai trouvé plusieurs exemples :
    Ce bruit mystérieux sonne comme un départ. (Baudelaire)
    Dans notre histoire rien n’est écrit, mais tout sonne comme une évidence.(Grand Corps Malade)
    Le réveil arabe sonne comme un pied de nez à Al Qaïda. (L’Express)
    Joyeux, un pseudo qui sonne comme une incitation au sourire.
    Ça sonne comme un avertissement … non ?
    Le verbe « sonner » est ici pris au sens figuré, ce qui est évident  dans la phrase de Baudelaire et celle de l’Express

    Or, ici nous avons « sonner comme si » + proposition, qui ne me semble pas une construction française correcte, mais calquée sur l’anglais.

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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2023 dans Conjugaison

    Je suis d’un avis différent.
    Les deux temps sont possibles mais impliquent des sens différents.
    Si elle avait décidé de suivre sa voie, il aurait été très heureux, même si alors il avait dû la mettre en garde contre les dangers probables.
    Il avait dû indique un fait réel, qui a eu lieu. Ce fait ne l’aurait pas empêché d’être heureux si elle avait décidé de suivre sa voie.
    Si elle avait décidé de suivre sa voie, il aurait été très heureux, même si alors il aurait dû la mettre en garde contre les dangers probables.
    il aurait dû indique un fait qui n’a pas eu lieu et duquel dépend le fait d’être heureux si elle avait décidé de suivre sa voie

    Je ne comprends pas ce que vous voulez dire Ouatitm : « Le pronom en est le pronom indéterminé COI nécessaire car « être heureux » ne peut pas avoir de COD. »
    En effet, « si elle avait décidé de suivre sa voie » est une proposition subordonnée à l’autre proposition, principale : « il aurait été très heureux ». Sa fonction est complément circonstanciel de condition du verbe de cette principale : aurait été.
    Où serait le COD de « être heureux »?
    Inutile d’utiliser le pronom « en » même si c’est possible.

    Ou alors, il y a quelque chose que je n’ai pas compris…

    Pour moi, ces deux phrases sont parfaitement correctes.

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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2023 dans Accords

    c’est vous qui choisissez selon ce que vous voulez dire. Vous voulez parler d’un état global où la fatigue se mêle à l’angoisse ou d’un état de fatigue, fatigue à laquelle se mêle l’angoisse ? Les deux sont possibles, cela dépend du contexte.

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 23 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2023 dans Général

    L’a : nous avons deux mots le  ou la (qui sont pronoms)  + avoir (au présent) :
    Il a cette voiture  depuis un mois >> il l’a depuis un mois( : l’ = la = voiture)
    Au passé : il l’avait depuis un mois
     Ii a ranimé le garçon avec du vinaigre >> Il l’a ranimé avec du vinaigre (l’ = le = garçon)

    La : nous n’avons qu’un mot qui est pronom
    Il ranime cette  victime >> il la ranime (la = victime)
    Le au masculin :
    Il ranime ce garçon >> il le ranime (le = garçon)

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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2023 dans Conjugaison

    Il m’a expliqué à de multiples reprises qu’une crise économique n’est pas envisageable.

    Nous n’avons pas à proprement parler un présent de vérité générale, mais le choix du présent dit que le fait est encore valable au moment de l’énoncé. On a affaire à un élargissement de la valeur d’actualité.

    Cette réponse a été acceptée par Primavolta. le 13 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2023 dans Question de langue

    Jojo est très perturbé par son licenciement, il en a oublié de dîner hier soir.
    Cette femme est passée par toutes sortes d’épreuves ; elle en est devenue meilleure.

    D’une manière générale, le pronom personnel neutre « en » peut avoir pratiquement toute fonction de complément admettant la préposition « de » devant l’antécédent, c’est bien le cas des deux emplois ci-dessus qui sont, comme vous le dites, compléments de cause : il a oublié de dîner hier soir à cause de son licenciement – elle est devenue meilleure  à cause de ces épreuves

    Le complément de phrase (ou circonstanciel peut être pronominalisé. Il l’est même couramment.
    Elle est arrivée à Paris  > elle y est arrivée

    Il vient de sa maison de campagne > il en vient.

    Un pronom non déplaçable peut-il avoir fonction de complément de phrase ? réponse : oui.
    En et y ne sont pas déplaçables en effet

    Cette réponse a été acceptée par Azad. le 13 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2023 dans Question de langue

    La coordination de complétives peut entraîner la non-répétition du « ne » discordantiel* […]
    J’ai peur qu’elle ne soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là.
    (Molière, DJ, I, 1) – 1665
    J’ai peur qu’un homme de mon âge ne soit pas de son goût ; et que cela ne vienne à produire chez moi certains petits désordres qui ne m’accommoderaient pas.
    (Id., Av., II, 5) – 1668
    —-
    Dans le cas qui nous intéresse, j’écrirais :
    Je crains que Célia ne refuse, ne prenne son téléphone et ne contacte Paul directement : étant donné qu’on a une énumération, je répèterais le « ne ».
    C’est sans doute ce que sent aussi Ouatitm qui  vous proposant de « casser » cette énumération : Je crains que Célia ne refuse, qu’elle prenne son téléphone et contacte Paul directement. 
    —-

    *Le ne discordantiel a pour fonction de marquer la discordance, perçue par l’esprit (du sujet de l’énoncé ou du locuteur), entre la visée[…] marquée par le verbe recteur et l’éventualité qu’elle n’aille pas à bon terme et que le procès subordonné se réalise malgré tout. [Certains verbes entraînent presque systématiquement (mas pas obligatoirement) l’emploi du « ne » aux formes affirmative et interrogative : craindre/empêcher /garder/ à moins, de peur que + ne  +V, ] Le ne explétif [révèle] diverses formes […d’une] discordance », impliquée par le verbe recteur ; la crainte est « une attitude psychologique dans laquelle il y a discordance entre ce que le sujet désire et ce qui lui semble probable », […] c’est-à-dire une discordance entre le souhait que le procès subordonné ne se réalise pas et la probabilité non négligeable qu’il puisse se réaliser […].

    Approches théoriques, valeur en langue et emplois du ne dit ‘explétif’ en français classique Nathalie Fournier

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  • Grand maître Demandé le 13 janvier 2023 dans Question de langue

    En effet c’est un anglicisme. Nous avons « cela ressemble à ».

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