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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 1 mai 2023 dans Accords

    J’en ai beaucoup conduit ici, surtout des jeunes, mais je n’en ai redescendu que très peu guéris

    Le pronom « en », COD, fait exception. Il est neutre et, bien qu’il soit placé avant le verbe conjugué avec avoir, on n’accorde pas,

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  • Grand maître Demandé le 1 mai 2023 dans Question de langue

    Le « ne » n’est pas une négation ici. Il s’agit d’un explétif. On peut très bien l’enlever sans que le sens n’en soit affecté :  Nous avions couru plus que nous (n’)avions marché.

    Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 23 mai 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 1 mai 2023 dans Général

    La notion de complément circonstanciel n’a évidemment pas toujours existé. Elle semble être apparue vers le milieu du XIX e siècle, et progressivement. Antérieurement, les compléments étaient classés seulement en directs et indirects. Les compléments indirects étant introduits pas une préposition. Étaient compléments indirects, aussi bien il parle à son voisin que il va à Lyon ou elle entre dans la maison.
    Normalement, dans les années 50 à 60, la notion de complément circonstanciel était enseignée depuis longtemps. Il serait étonnant que, même dans des régions reculées, ce ne fût pas le cas. La formation des maîtres était efficace.
    Ne serait-il pas plus vraisemblable que ces « anciens » n’aient pas été de « bons élèves » ou bien qu’ils aient oublié leur grammaire??

    Rhétorique et grammaire : petite histoire du circonstanciel

    [article] extrait

    Vers le milieu du xixe siècle, en 1844 exactement, le complément circonstanciel pénètre dans la grammaire scolaire. Cette innovation théorique est sans doute la rupture majeure qui intervient dans la vulgate grammaticale de l’école. Elle porte en germe non seulement le développement ultérieur du système fonctionnel, mais tous les bouleversements structurels à venir : l’accession de la notion de fonction au rang de paramètre fondamental de la grammaire, la redéfinition de la proposition, la métamorphose de l’analyse logique, la transformation du concept de syntaxe, et même une profonde mutation dans la théorie du signe.

    Dans la première grammaire scolaire, celle qui culmine avec la Nouvelle grammaire française de Noël et Chapsal (1823), les compléments du verbe sont directs ou indirects : le circonstanciel n’existe pas. C’est un nègre et homme de paille de Chapsal, Prosper Poitevin, qui, escroqué par son patron, rompt avec lui et lance sur le marché le complément circonstanciel l. Tel est le point de départ de la deuxième grammaire scolaire. Il faudra encore un demi-siècle au moins pour que le concept de « circonstanciel » (complément et subordonnée) prenne sa forme définitive, répondant ainsi aux besoins nouveaux apparus dans le tissu grammatical.

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  • Grand maître Demandé le 1 mai 2023 dans Général

    Amener les enfants de maternelle à être des artistes écoresponsables par le biais d’albums jeunesse.

    Pour le choix entre « de » et « des » :
    ici « des » = de les. Vous l’emploierez donc s’il s’agit d’albums précis.
    « De » est déterminant indéfini.
    Avec « des » vous désignez l’ensemble des albums, avec « de » vous ne désignez qu’une partie de cet ensemble.

    Vous devriez suivre les indications de Joëlle pour reformuler la phrase, fort maladroite.  Vous pourriez par exemple consacrer une phrase pour l’idée « être des artistes responsables » et une autre pour les albums jeunesse comme moyen éducatif.

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  • Grand maître Demandé le 30 avril 2023 dans Général

    Je viens de vous répondre au message précédent.

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  • Grand maître Demandé le 30 avril 2023 dans Accords

    Paroles rapportées :
    Discours direct : Nous avons besoin de la viande car nous ne pouvons pas manger seulement des légumes
    Discours indirect : Il a dit que nous avions besoin de la viande car nous ne pouvions pas manger seulement des légumes.

    Normalement, au discours indirect les verbes des paroles rapportées suivent la concordance des temps. Ici la proposition introductrice « il a dit » est au passé > du présent, les verbes « avoir » et « pouvoir » passent donc à l’imparfait (nous avions- nous ne pouvions).
    Cependant, vous précisez que ce qui est énoncé concerne les êtres humains en général. Vous devez donc garder le présent de vérité générale dans votre phrase rapportant indirectement les paroles. Ce qui donne :
    Il a dit que nous avons besoin de la viande car nous ne pouvons pas manger seulement des légumes.

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  • Grand maître Demandé le 30 avril 2023 dans Question de langue

    Je ne sais pas ce que vous appelez « acceptable ».
    Mon avis est qu’il faut toujours veiller à la cohérence des choix.  Un autre exemple :
    Est-il judicieux d’alterner, pour une même réalité, les « nous » et les « on » : nous sommes sortis très tôt parce qu’on voulait profiter de la fraîcheur.
    Peut-on passer du passé simple au passé composé : il prit son chapeau et son manteau, ouvrit la porte, puis il est sorti sans faire de bruit.
    Etc.
    Évidemment, pour un effet de style, pour reproduire les erreurs de langage d’un narrateur… cela peut se justifier. Sinon, ce n’est que maladresse (même si on s’appelle Maupassant).
    Si je choisis le subjonctif présent pour remplacer le passé (ce qui ne pose pas problème, le subjonctif n’ayant pas besoin de marquer le passé), si je choisis une forme de conditionnel (1e ou 2e forme), je me tiens à mes choix car quel serait l’intérêt de passer de l’un à l’autre ?

    Vous parlez d’euphonie. Je ne suis pas convaincue. Aucune gêne à entendre :
    « Il fallait que je mange, pour que les videurs me laissent entrer. Et, avant que je n’ouvre la bouche, ils me dirent :. »
    Et
    « Il l’aurait dit autrement s’il le pouvait, et, en parlant, il l’aurait regardée avec des yeux emplis de tendresse »
    Ici je me permets une remarque : s’il l’avait pu me paraît plus juste (concordance)

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  • Grand maître Demandé le 30 avril 2023 dans Accords

    J’avoue n’avoir pas pris en compte assez sérieusement votre question qui, loin d’être ridicule, est fort intéressante.

    D’abord, je tente de répondre à celle-ci, qui est secondaire : « Mais cela n’a-t-il pas été l’histoire de « foule, bande , horde, troupeau, etc. »? Tous les mots ne sont-ils pas des métaphores dont on a oublié qu’elle le sont ».
    Il n’y a pas métaphore sauf peut-être pour « foule » quand le mot est employé pour autre chose que pour des personnes. (et d’ailleurs inversement pour « troupeau, mais la métaphore n’est pas dans le mot.

    Maintenant  : le mot « fourmillement » peut-il être traité comme un collectif ?
    On peut le remplacer par un collectif :  multitude, abondance, profusion..
    Alors,  pourquoi acceptons-nous « une multitude de personnes s’agitaient et refusons-nous, pour « fourmillement » l’accord du verbe avec le complément du nom  ?
    C’est parce qu’il s’agit d’une nominalisation : fourmiller> fourmillement – le complément du nom n’a donc pas la même valeur que dans une bande de personnes. 
    Un fourmillement de personnes = des personnes qui fourmillent
    Une bande de personnes = une bande formée de personnes

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  • Grand maître Demandé le 29 avril 2023 dans Accords

    un millier d’espèces vivantes s’activent/s’active en interdépendance.
    un fourmillement  d’espèces vivantes s’active en interdépendance. 

    Un millier est un collectif qui remplace le numéral cardinal « mille » c’est pourquoi on peut choisir comme sujet « un millier » ou  le nom qu’il accompagne.
    « Fourmillement » est un nom « ordinaire » .Il signifie : agitation continuelle en tous sens,  ce n’est pas un collectif comme :

    Bande dizaine ensemble foule horde millier multitude majorité nombre ribambelle totalité troupeau … qui eux, sont des noms collectifs.
    Le nom qui le suit est son complément et ne peut donc être sujet.
    Vous pouvez reformuler. Par  exemple
    un fourmillement  d’espèces vivantes qui s’activent en interdépendance a été remarqué

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  • Grand maître Demandé le 29 avril 2023 dans Conjugaison

    Il existe deux systèmes de temps. c’est à dire deux ensembles de temps, des temps qui se combinent.
    – le système du présent : temps de base : présent — retour en arrière : passé composé — projection dans le futur : futur — etc.
    – le  système du passé : temps de bas : passé simple (parfois remplacé par le passé composé) — retour en arrière : plus que parfait — projection dans le futur : futur du passé (qui a la même forme que le conditionnel présent — etc.

    Chacun des deux systèmes comporte plus de temps que ceux cités ci-dessus et qui appartiennent à tous les modes.
    Lorsqu’on raconte, on doit choisir un des deux systèmes et ne pas les mélanger.

    Cette réponse a été acceptée par fmoraud. le 29 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.

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