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  • Débutant Demandé le 19 novembre 2018 dans Question de langue

    Bonsoir Zébulon !

    Je crains qu’il n’y ait pas de règle régissant le régime de en soutien.

    Les dictionnaires  consultés (GR, Larousse en ligne, Ac. 8e éd., etc.) ne traitent pas du sujet, sauf le TLFi par l’ex. suivant :
    « Subst. + en soutien. Destiné à soutenir (quelque chose). Les Américains mettant, d’une part, des parachutistes et des chars en soutien des Français (DE GAULLE, Mém. guerre, 1956, p. 59). »

    Les ouvrages spécialisés en ma possession n’évoquent pas non plus la question.

    L’usage des auteurs n’est pas vraiment tranché. 

    Ma conclusion :  Pour ma part, j’écrirais aussi bien Notre entreprise déploie un plan d’action en soutien du programme xyz que Notre entreprise déploie un plan d’action en soutien au  programme xyz.  Aucune de ces deux syntaxes ne m’apparaît fautive. Si tu souhaites te mettre à l’abri de toute critique, tu peux toujours dire ou écrire : … pour soutenir le programme xyz. 

     

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  • Débutant Demandé le 19 novembre 2018 dans Conjugaison

    Lolalola,

    Il est préférable de laisser invariable le participe passé de se plaire dans le sens de « trouver de l’attrait », « se trouver bien » ==> Elles se sont plu en sa compagnie. (Czardas a raison.)
    Effet, c’est la règle,  n’en déplaise à certains écrivains cités par le Bon usage à titre d’ex. quand il dit: « Il  y a dans l’usage une tendance à accorder plu, complu, déplu comme le partic. des autres pronominaux subjectifs « .
    Cette règle est rappelée par l’Académie française, (qui écrit : Elle s’est plu à le contredire) et des ouvrages spécialisés  comme  L’accord du participe passé, de  Maurice Grevisse et Henri Briet  (7e éd., p. 127) et Savoir accorder le participe passé, du même Grevisse (4e ed., p. 35).
    La raison de cette règle : Ces verbes n’ont jamais de C.O.D. 

    Au cas où tu hésiterais, j’ajoute ceci : Dans se plaire l’un à l’autre, le pronom est C.O.I., et non C.O.D. ==> le part. est inv. ==> Elles se sont plu l’une à l’autre. Se plaire au sens de « plaire à soi » : Elle s’est plu.

     

    Badji,

    1° S’agissant de pu, su, dit (ainsi que cru, pensé, dû, permis, prévu, voulu) conjugué avec avoir

    a. Ces part. passés sont invariables quand ils ont pour C.O.D. un infinitif ou une proposition qu’il convient de sous-entendre (= ellipse de ce complément).
    Ce cas se manifeste dans les propositions relatives (Elles ont visité toutes les maisons qu’elles ont pu  = qu’elles ont pu visiter), de comparaison (Ce footballeur a marqué moins de buts que j’aurais cru (qu’il marquerait) et corrélatives (Leur maison est moins grande qu’il n’avait pensé = qu’il n’avait pensé qu’elle était).
    Dans les deux premiers ex., que est C.O.D. du verbe sous-entendu ; il ne peut donc avoir aucune incidence sur l’accord du participe.

    b. Quand ces part. (sauf et pu) sont  précédés par un C.O.D. et suivis par un attribut de ce complément, il est possible de les laisser invariables (si on pense au groupe constitué par le nom ou pronom et l’attribut du C.O.D.)  ou de les accorder.
    Il ne les [ses bottines]  aurait pas crues si laides. (J. Romains, cité par Briet). 
    Des femmes que j’aurais su vertueuses...  (Proust, cité par le Bon usage).

    2° L’accord du part. passé de se dire justifie des développements particuliers, que l’on retrouve dans la Banque de dépannage linguistique (BDL) :

     « On peut hésiter sur l’accord du participe passé de dire lorsque ce verbe est employé à la forme pronominale, se dire. En fait, pour accorder correctement dit, il faut considérer le sens du verbe dans la phrase et analyser la fonction du pronom se.

     Dans certains emplois, se dire signifie « dire à soi-même »se est alors complément indirect du verbe; il répond à la question dire à qui? à se, comme on aurait dire à Pierreà lui. Dans ces cas, le participe passé dit demeure invariable puisqu’il n’y a pas d’objet direct placé devant le verbe, se étant objet indirect.

     Exemples :

     – Marie s’est dit qu’elle serait enchantée si les événements lui donnaient raison.

    – Ils se sont dit qu’ils devaient être solidaires des décisions prises par la direction.

    – Lucie et Jean-François se sont dit des mots doux toute la soirée. (Le complément direct des mots doux est placé après le verbe.)

      Mais le verbe se dire peut avoir un sens différent et signifier plutôt « se déclarer ». Dans ces emplois, l’accord du participe passé est plus délicat. La plupart des grammairiens analysent alors se comme un complément direct et accordent dit avec ce complément, qui représente en fait le sujet. L’adjectif ou le participe qui suit s’accorde aussi avec ce complément.

     Exemples :

     – Marie s’est dite enchantée de la tournure des événements.

    – Ils se sont dits solidaires des décisions prises par la direction.

      Enfin, se dire peut également avoir un sens passif et être synonyme de avoir été dit. Dans ces cas, le participe passé s’accorde avec le sujet.

     Exemples :

     – Bien des choses se sont dites sur son compte, souvent sans fondement.

    – Ces noms se sont dits à une époque antérieure. »

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  • Débutant Demandé le 18 novembre 2018 dans Accords

    Bonsoir à tous !

    Je suis un peu surpris que personne n’ait  expressément employé la règle traditionnelle : S’il y en avait, y en aurait-il  un(e) ou plusieurs ? 

    Quoi qu’il en soit, il m’apparaît utile de rappeler que Le Projet Voltaire a déjà traité la question de Sans + nom de façon approfondie. 

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  • Débutant Demandé le 18 novembre 2018 dans Question de langue

    Salut Doudou !

    Malgré les imprévus, les malheureuses circonstances de la vie, sois heureuse car on a prévu pour toi quelque chose de plus beau et de meilleur, à quoi tu ne t’attends même pas… 

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  • Débutant Demandé le 18 novembre 2018 dans Général

    Bonsoir Seja,

    Cet usage des points de suspension est bien connu : ils’agit de points de suspension qui relient ce qui suit à ce qui précède (dits phatiques par certains).

    Vous pouvez donc les employer comme vous projetez de le faire dans votre album, soit par ex. :

    « Page 1 : On fait beaucoup de sport…
    Page 2 : …du moins on essaye ! »

    « Des fois cela se passait bien… [Photo] …des fois non… [Photo] …mais c’était toujours amusant. »

    ... à ceci près toutefois qu’ils doivent être suivis d’un(e) espace, comme  au début de cet énoncé. ==> Page 2 :  … du moins on essaye !  et non Page 2 : …du moins on essaye !

    (TIens Zully, j’aurais pu te laisser cette question ! 🙂

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  • Débutant Demandé le 18 novembre 2018 dans Général

    Tu n’as pas de chance, Claire : personne ne te répond. 🙂

    Pour savoir si un mot comporte un accent aigu ou grave, un dictionnaire récent et comportant des tableaux de conjugaison devrait suffire. Quel est précisément le problème que tu rencontres ?

    De même, pourrais-tu expliciter les termes de ta seconde question, STP ?

     
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  • Débutant Demandé le 18 novembre 2018 dans Général

    Virginie, Je vais finir par t’offrir l’ouvrage spécialisé de la collection « Grevisse Langue française » ! 🙂 Je plaisante, car, comme je l’ai indiqué il n’y a guère, la
    célèbre spécialiste de l’orthographe qu’était Nina Catach a déclaré  : L’usage des majuscules est si délicat et si vaste qu’il nécessite de véritables traités.  (Cf. son « Que sais-je ? » sur la ponctuation, p.84.) Ne t’étonne donc pas si tu recueilles ici des réponses divergentes.

    Pour ma part, je ne mettrais une majuscule initiale qu’à Bibliothèque nationale d’Espagne et àCongrès des Etats-Unis.  Raison : ce sont des institutions uniques

     

    Remarques : 
    1.  Il n’y a pas de raison de distinguer les universités par un u majuscule ; l’individualisation se fait par le nom d’une personne et/ou d’un lieu (qui comporte une maj.) et éventuellement par les disciplines enseignées (avec une ou des minuscules). Toutefois, au sens de « corps enseignant », on écrit Université. 
    2. Les qualités comme chercheur, essayiste, maître de conférences, intervenant, chercheur sont des noms communs et ne prennent donc pas  une majuscule. Il en est de même  des  noms de diplôme comme maîtrise, licence et doctorat.
    Le domaine de la formation professionnelle.
    3. Il ne faut pas se laisser abuser par des majuscules qui sont uniquement employées pour mettre en valeur le nom d’une formation prof., d’un diplôme, d’un établissement d’enseignement, d’une qualité, etc. (ex. : Monsieur Philippe Malet, Docteur en physique théorique).
    4. Se souvenir qu’en français,  la majuscule est l’exception et la minuscule la règle générale ; dès lors, la première ne devrait être utilisée que lorsqu’il y a  vraiment une bonne raison de le faire.
    De plus, l’administration a longtemps été gravement atteinte de « majusculite » ; elle lutte encore contre ce travers, il convient de lui emboîter le pas. Une bonne référence pour cela ‘est le Journal officiel de la République française, qui écrit, comme je l’ai indiqué récemment, le ministère de la justice.  Bien évidemment, il est des cas où on n’a pas le choix : habitudes d’une maison d’édition, instructions données par un cabinet ministériel sur l’emploi des majuscules dans les projets de lettres à la signature du ministre, etc.

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  • Débutant Demandé le 18 novembre 2018 dans Accords

    Tony,  celui qui considérerait saluer en levant la main comme pléonastique aurait tort, ne serait-ce que parce que l’on peut saluer autrement : saluer de la voix, en ôtant son chapeau, en s’inclinant, de la tête, par une inclinaison de la tête, par une révérence, etc. 

    Claire, tu demandes  : « Quelle est la phrase meilleure  pour  exprimer le geste de salutation  de la main  ? ».

    Selon moi, c’est la troisième hypothèse que tu évoques : saluer de la main.

    L’honnêteté me conduit à indiquer que le saluer d’un geste de la main de czardas me plaît bien également.

     

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  • Débutant Demandé le 18 novembre 2018 dans Accords

     Bonjour Reine 25,

    Cette règle est la suivante : Le participe passé d’un verbe pronominal de sens passif s’accorde avec le sujet du verbe (celui-ci n’a ni C.O.D. ni C.O.I.).

    Exemples :

    Ces oranges se sont vendues facilement.

    Ses problèmes se sont réglés alors qu’elle n’y croyait plus.

    Bon après-midi !

    Cette réponse a été acceptée par reine25. le 18 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Débutant Demandé le 17 novembre 2018 dans Question de langue

    Bonsoir Zully,

    Tu n’as pas du tout tort : comme dirait Jacques Drillon, l’auteur du Traité de la ponctuation française (de chez Gallimard) : en principe, il convient d’encadrer par exemple d’une paire de virgules  (ici, paire de virgules est pléonastique !). Cela donne :

    Le groupe de recherche de Y a réussi à prouver, par exemple, qu’avec cette méthode, …

    Bonne nuit !

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