Le profil de Prince (archive)
Débutant
18
points

Questions
12

Réponses
7596

  • Débutant Demandé le 17 novembre 2018 dans Accords
    Bonsoir Claire !

    Oui, tu peux : cf. notamment le 2°, b,  ci-dessous.

    1° Comme tu le sais sans doute, compte tenu des termes de ta question,  quand le  nom est précédé d’une épithète au pluriel, des est, en général, remplacé par de dans la langue écrite et dans la langue parlée soignée.

    Dans ces cas; on écrira et on dira donc : Ce sont  de  petites maisons.

    2°  Mais :

    a. des domine de dans la langue parlée (non soignée donc).  Claire dit : « Ce sont des vieilles maisons.. » 🙂

    b.  Quand l’adjectif forme avec le nom une locution, on emploie des. Ex. : Ce sont des bons motsdes faux pas, des jeunes mariés, des petits pois., des petits enfants.
    Or, petites filles fait partie de ces locutions. On écrira donc  : Ce sont des petites filles. 

    Dans ce dernier cas, on constate cependant des hésitations, par ex.  concernant de/des gros mots.

    Toutefois,  un adverbe d’intensité conduit à utiliser de Elle avait de très petits enfants. La présence d’un autre adjectif devant le nom rend aussi le de plus normal : Imagine-toi […] de belles et sauvages jeunes filles dansant en brandissant […] des tambours (de Goncourt).
    On écrira donc : Ce sont de très petites filles.

    Source : Le Bon usage électronique de 2017.

     

    • 15593 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 17 novembre 2018 dans Général

    Bonjour Hichamb,

    Je vais vous indiquer l’essentiel.

    1° Les deux-points (certains grammairiens ne mettent pas de trait d’union ; on dit aussi un deux-points et un double point) ne sont pas toujours suivis d’une majuscule.

    Le deux-points n’est pas suivi, en principe,  d’une majuscule quand la phrase se continue dans une énumération (en ligne ou en colonne), dans l’exposé d’une conséquence, d’une cause, d’une équivalence, une synthèse, dans une explication ou un jugement, etc.

    Voici quelques ex.

    a. Enumération  en colonne :
    Voici les produits à acheter :
    – un kilo de bananes ;
    – deux ananas ;
    – – une barquette de fraises.

    b. Cause :
    Sa surprise fut extrême ; la clarté était telle qu’elle l’éblouissait (A. de Saint-Exupéry).

    c. Conséquence                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Ta soeur a les même yeux que toi : je l’ai reconnue.

    Quand le deux-points introduit une citation, il est généralement* suivi d’une majuscule. 
    Jan   Karski écrit : « Nous étions prisonniers de l’Armée rouge. »  (Yannick Haennel.)
    * Voyez 4° ci-près.

    « Si la citation est fragmentaire et appartient grammaticalement à la phrase, les guillemets suffisent, le deux-points  est superflu, et la minuscule obligatoire »  :
    Personne n’a jamais fumé « la cigarette de sa vie ».
    Drillon, Traité de la ponctuation française, Gallimard.

    Il y aurait encore à dire sur ce sujet ; toutefois, retenez déjà cela : ça sera beaucoup.  Du reste,  vous pouvez me demander des précisions ou des compléments, et d’autres intervenants peut-être vous en apporteront.

    • 30833 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 16 novembre 2018 dans Question de langue

    Bonsoir constit,

    Je pense comme vous : que est ici une conjonction de subordination ; les deux qui sont, à mon sens, des pronoms interrogatifs, dans une interrogation indirecte bien sûr. 
    C’est le cas aussi, par ex. ,  dans ce célèbre proverbe : Dis-moi qui tu hantes, je te dirais qui tu es
    Les qui sont nominaux.

    Vous ne demandez pas la fonction, je ne vous l’indique donc pas.

    • 4229 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 16 novembre 2018 dans Conjugaison
    • 1886 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 16 novembre 2018 dans Conjugaison

    Bonsoir Runner !

    C’est bien la règle générale d’ l’accord du participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir qui s’applique au présent cas. ==>« les conséquences que cette situation a  entraînées/a eues pour moi. »

    Bonne soirée !

    Cette réponse a été acceptée par Runner. le 16 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

    • 1886 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 16 novembre 2018 dans Accords

    Bonsoir Phil

    Identifiées s’accorde effectivement avec problématiques, donc au féminin pluriel  ==> identifiées.

    Par ailleurs, il faut faire l’élision ici ==> telles qu’identifiées.

    La règle concernant ce cas est la suivante :

    L’élision est toujours marquée dans l’écriture  quandelle concerne e dans les monosyllabes me te se le que de ne , et dans jusque  :
    Ex.  Qu’il est joli, ton chapeau ! 

    • 4159 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 15 novembre 2018 dans Accords


    Tony,

    Il faut savoir que certains grammairiens n’admettent pas repartir à zéro et que l’Ac. fr. considère cette expression comme  familière : 

    « Dictionnaire de l’Académie française, s.v. repartir :
    Repartir de rien, de zéro ou, fam., à zéro, sur des bases entièrement nouvelles ». 

    • 2185 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 15 novembre 2018 dans Général

    Bonsoir Steoh !

    Votre question est la suivante :
    « J’essaie de comprendre pourquoi il n’y a pas de pluriel à « pieds »pour la discipline d’athlétisme qu’est la course à pied .
    A priori on court avec ses deux pieds ? »

    Peut-être  car,  à moins de se déplacer comme un kangourou, on n’utilise jamais qu’un seul pied à la fois.

    Autre hypothèse :  pied est au singulier peut-être parce qu’il est compris comme le support sur lequel repose le corps,

     

     

     

    • 5372 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 15 novembre 2018 dans Conjugaison

    J’ajoute que le présent de vérité générale est dénommé également présent omnitempore et présent gnomique.

    Toukamalou, si vous lisez ces « gros mots », vous saurez ce qu’ils désignent. 

    • 2654 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Débutant Demandé le 15 novembre 2018 dans Conjugaison

    Toukamalou bonsoir,

    J’utiliserais le présent de l’indicatif, car il énonce ici une vérité générale. On l’appelle d’ailleurs « présent de vérité générale ».

    • 2654 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes