Bonjour Ganigh.

Vous avez raison, la présence d’une préposition laisse à penser qu’il s’agit d’un COI, ce qui est vrai le plus souvent.

Mais dans l’exemple que vous donnez, « à » est une préposition « vide » , qui est vide de sens, qui ne sert qu’à obtenir une syntaxe correcte (on ne peut pas dire j’apprends conduire).

On comprend mieux qu’il s’agit d’un COD quand on utilise le nom correspondant à à conduire : « j’apprends la conduite ».

Il s’agit d’une exception comme dans j’aime à lire, elle cesse de parler...

Bonjour pivot86

Je pense qu’il faut remanier et décortiquer la phrase pour mieux comprendre.

« Donner à quelqu’un (de) » signifie lui fournie la possibilité, l’occasion de.

Il est un pronom impersonnel, qui ne correspond pas à un individu particulier.

À la forme active on écrirait, au présent de l’indicatif : On me donne de lire la source la plus récente.

Au passé composé : On m’a donné de lire la source la plus récente.

À la forme passive, le COD devient sujet et le verbe est conjugué avec être sui prend la marque du passé composé : La source la plus récente a été donnée par « on » à « moi ».
Cette phrase est bien sûr impossible.
On remplace « à moi », COI par « m' » : la source la plus récente m’a été donnée de lire par « on ».
Phrase toujours impossible. On remplace « on » par « il » sujet apparent : la source la plus récente qu’il m’a été donné de lire.

Le sujet apparent est « il », impersonnel singulier masculin.
Le verbe conjugué à la forme passive s’accorde avec le sujet donc avec il, et on écrira : « la source la plus récente qu’il m’a été donné de lire« 

Pour l’accord du participe, on distingue bien les situations suivantes :
– La source qu’on m’a donnée (Verbe conjugué avec avoir, accord avec le COD placé avant le verbe)
– La source qu’on m’a donné à lire (verbe au passé composé construit avec avoir mais suivi d’un infinitif, accord avec le COD placé avant si le COD fait l’action exprimée par l’infinitif. Ici le COD est également COD de lire, donc pas d’accord)
– La source qu’il m’a été donné de lire (accord avec le sujet, à la voix passive)

Désolé d’avoir peut-être un peu trop simplifié !

Bonsoir.

Ainsi et aussi ont le sens de « également » et même de « en outre », « de plus ». Ils peuvent exprimer la comparaison voire une idée d’addition.

Les deux adverbes peuvent être utilisés.
« Merci à…, ainsi qu’à… »
ou « Merci à… et à… aussi » Il est préférable de placer aussi après le mot qu’il détermine donc ici après le nom de la personne qu’on remercie.

On aurait pu recourir également à « comme », ou se passer d’adverbe « Merci à… et … »

Une question du même type a été posée récemment.
https://www.question-orthographe.fr/question/pluriel-singulier/

Le sujet est bien « la santé », « du producteur et du consommateur » sont des compléments du nom, qui permettent de préciser de qui l’on parle.
Ces compléments du nom, bien qu’apportant une information importante, ne sont pas indispensables à la construction de la phrase. On peut les supprimer sans que la phrase ne soit incorrecte.

Bonjour.

Tous les mots formés avec le préfixe re– , le sont sans trait d’union.
On écrira donc refaire.

Les formes ré- ou r- sont utilisées devant un mot commençant par une voyelle ou un h muet
ouvrir -> rouvrir
augmenter -> raugmenter ou réaugmenter

Les formes res– sont employées pour les mots commençant par un s suivi d’une voyelle, sauf les exceptions suivantes : resalir, resaler, resituer, resonner ( http://www.projet-voltaire.fr/blog/regle-orthographe/res-ou-ress)

Se refaire, forme pronominale, a plusieurs sens :
– se refaire des amis = en faire d’autres
– se refaire une réputation = faire une réputation après l’avoir perdue
– on ne se refait pas = ne pas pôuvoir modifier son caractère
– se refaire une santé : recouvrer la santé, reprendre des forces
– se refaire à la vie en communauté = se réhabituer
et familièrement : se refaire = rétablir sa situation financière

Bonsoir.

Dans votre phrase, responsable est un adjectif.

Quand les adjectifs sont précédés de non, non garde sa valeur adverbiale et on ne met pas de trait d’union entre non et l’adjectif.

Certains adjectifs précédés de non sont très fréquemment utilisés et la construction est souvent lexicalisée et prend la valeur d’un nom composé avec un trait d’union.
Ex. non-aligné, non-conformiste…

À ma connaissance non responsable n’est pas lexicalisé et je l’écrirai sans trait d’union.

http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?t1=1&id=1613

Bonsoir.

La féminisation des noms de métiers est largement réalisée dans l’usage et dans les dictionnaires : factrice, institutrice, directrice, auteure…

Mais il semble souhaitable pour l’Académie de distinguer les noms des métiers, des termes utilisés pour désigner des fonctions, et de n’utiliser que le masculin, comme genre »neutre », pour ces dernières.

Ainsi le policier est agent de la force publique, quel qu’en soit le sexe.

Pourtant le cinéma avait tenté depuis longtemps (1982) de faire entrer dans l’usage les célèbres « gendarmettes« 

Bonsoir.

Nous pouvons nous poser une ou plusieurs questions au sujet d’un thème quelconque et il convient donc de proposer de visiter le site pour y obtenir la ou les réponses ou pour y poser une ou plusieurs questions. Questions doit être au pluriel.
En revanche, une seule inscription se fera pour chaque personne le désirant et on peut donc laisser inscription au singulier.

On pourrait également écrire : « Pour poser vos questions et vous inscrire, … »

Bonjour Estudiantin.

Effectivement les verbes d’action sont le plus souvent suivis d’un COD.
Mais ce n’est pas toujours le cas.

L’attribut est un mot (ou un groupe de mots) qui permet de qualifier un objet ou une personne.

L’attribut peut se rapporter au sujet du verbe ou au complément d’objet (COD ou COI).

ex. Cette pomme est verte (verte attribut du sujet pomme)
ex. l’entraineur tient ce joueur pour responsable de la défaite (responsable attribut du COD joueur)

L’attribut est relié au sujet par :
– le verbe être
Ex. la maison est grande
– un verbe d’état contenant l’idée d’être (devenir, paraître, rester…)
Ex. Son ami semble découragé, la maison me parait grande
– un verbe d’action auquel on associe l’état d’être (on peut ajouter « étant » au verbe)
ex. Il entre (étant) dénutri à l’hôpital mais en ressort (étant) revigoré

Mais l’attribut est relié au complément d’objet par un verbe d’action exprimant l’idée d’être.
Ex. Je trouve cette tapisserie (étant) très démodée

Bonjour DM.

« plus de« est un adjectif indéfini qui peut signifier « en quantité supérieure à » et sera suivi d’un nombre, d’une quantité.
Ex. Le garagiste a réparé plus de dix voitures aujourd’hui.
Ex. Il est revenu il y a plus d’une heure.

L’accord se fait en fonction de la quantité définie par l’adjectif numéral

…ou, suivi d’un substantif,  signifie « davantage de« , ou « une quantité supérieure de » justifiant le pluriel, sauf pour les mots n’ayant pas de pluriel ou une signification différente au singulier et au pluriel !
Ex. Il lui a envoyé plus de fleurs que d’habitude.
Ex. Ce tableau lui a fait dépensé plus d’argent que prévu.
Ex. Il y a plus de place dans cette armoire que dans cette autre. Mais : Il a acheté plus de places qu’il n’en avait besoin pour ce match de football, car il veut en revendre au marché noir.

Dans votre exemple, on doit utiliser le pluriel, puisque l’on propose plus qu’une seule information.
« Pour plus d’infos … »