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  • Grand maître Demandé le 19 septembre 2016 dans Général

    Bonjour.

    Dans une énumération sans conjonction de coordination, on utilise une virgule pour séparer les mots ou groupes de mots.
    Ex. Les vélos, les autos, les camions, sont tous interdits dans cette rue.

    Si la conjonction et (règle valable pour ou et ni), est utilisée avant le dernier mot de l’énumération, et remplace la virgule.
    Ex. Les vélos, les autos et les camions sont interdits dans cette rue

    En revanche si et (ni, ou) sont répétés plus de deux fois, la virgule est de rigueur avant chaque conjonction.
    Ex. On trouve dans son jardin des carottes, et des haricots verts, et des petits pois, et des pommes de terre.
    Mais : On trouve dans son jardin des carottes, des haricots verts, des petits pois et des pommes de terre.

    Pour les autres conjonctions, celles-ci seront toujours précédées de la virgule.

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  • Grand maître Demandé le 16 septembre 2016 dans Accords

    Bonjour.

    C’est selon le sens que vous voulez donner à d’

    Soit « des » : le profil des emprunteurs, et dans ce cas vous utilisez le pluriel

    Soit « de l » : le profil de l’emprunteur, et vous gardez le singulier.

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  • Grand maître Demandé le 16 septembre 2016 dans Accords

    Bonjour Estudiantin.

    Dans cette phrase : « le projet de fusion de nos entreprises semble en bonne voie.« 

    Le sujet est bien le projet, et le verbe ne s’accorde qu’avec lui.

    « De fusion » est un complément du nom (déterminatif), qui complète le nom projet, en apportant des précisions sur la nature du projet: il s’agit d’un projet portant sur la fusion des entreprises.

    De la même façon, « de nos entreprises » est le complément du nom fusion. On explique quels sont les éléments qui doivent fusionner.

    Ces compléments du nom, bien qu’apportant une information importante, ne sont pas indispensables à la construction de la phrase. On peut les supprimer sans que la phrase ne soit incorrecte. « le projet semble en bonne voie« . On aura moins d’informations.

    Cette réponse a été acceptée par Estudiantin. le 17 septembre 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 16 septembre 2016 dans Général

    Bonjour Xalef.

    Dans la formule d’appel, on ne doit jamais faire suivre le titre de civilité du nom de la personne à qui l’on s’adresse.
    On écrira donc : « Madame, Monsieur,« 

    Pour un couple, l’appel est généralement : « Madame, Monsieur, »

    Si l’on connait bien les personnes et que l’on veut utiliser l’adjectif chers, devant les prénoms de personnes de sexe différent, on commencera par le prénom masculin. En effet l’adjectif cher prendra la marque du masculin pluriel, et il est préférable de mettre le nom masculin à côté de l’adjectif : « Chers Paul et Catherine,« 

    Mais il est d’usage de placer le prénom féminin en premier en dehors de ce cas : « Chère Catherine, Cher Paul, » par galanterie !

    http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&id=2099

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  • Grand maître Demandé le 15 septembre 2016 dans Accords

    Bonjour.

    Je réagis de la même façon que vous à la lecture de cette phrase.

    En effet chaque est un adjectif indéfini singulier qui indique la répartition, la distribution. Chaque désigne toute chose, tout être pris individuellement dans un ensemble.
    Le pronom possessif qui se rapporte à cette chose ou à cet être est au singulier.
    Donc je dirai comme vous : « chaque danseur a fait le choix de l’intégrer au plus profond de lui-même »

    C’est différent pour chacun, pronom indéfini singulier : le pronom possessif qui se rapport à chacun peut se mettre au singulier ou au pluriel.
    Ils s’en vont chacun de son côté / leur côté

    Par contre, lors de la répétition de chaque, le verbe se met le plus souvent au singulier mais peut se mettre au pluriel. Dans ce dernier cas, le pronom possessif est également au pluriel.
    Chaque arbre, chaque plante, chaque fleur a son rôle / ont leur rôle dans la nature

    Mais on trouve dans la littérature des exceptions : « chaque insecte, chaque plante me donnait, comme à un créateur, l’image, l’attente de l’animal qui vivait d’eux«  (Giraudoux, Suzanne et le Pacifique, 1921, p. 104) cité dans CNRTL.

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  • Grand maître Demandé le 13 septembre 2016 dans Accords

    Bonjour JacklsJack.

    Divorcer peut se conjuguer avec être ou avoir, avec un sens un peu différent toutefois.
    Si l’on veut exprimer l’action de divorcer, on aura recours à l’auxiliaire avoir : elle a divorcé hier
    Avec être on exprime plutôt l’état : elle est divorcée depuis longtemps.

    On apporte les mêmes nuances au verbe stationner selon qu’on utilise avoir ou être.

    Cette réponse a été acceptée par JackIsJack. le 13 septembre 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 12 septembre 2016 dans Accords

    Bonjour.

    Il est vrai qu’à l’oral on utilise rarement le pluriel (ce sont) devant un nom ou un prénom pluriel.

    Les deux formes (singulier et pluriel) sont acceptables même si si le pluriel est plutôt utilisé dans le langage soutenu.

    Cependant il existe des situations qui font préférer le singulier :
    – dans les expressions c’est nous, c’est vous. (mais on préférera le pluriel devant eux ou elles)
    – devant des sommes, l’énoncé de l’heure : c’est 3000 euros ! , c’est 8 heures qui sonnent
    – dans les interrogations : qu’est-ce que cette veste ? , est-ce là vos arguments ?
    – devant une préposition : c’est de vos réponses que dépendra votre avenir.
    – dans l’expression si ce n’est : il n’aime pas les légumes si ce n’est haricots verts.

    Dans les autres cas, devant un nom ou un pronom pluriel, on peut utiliser le singulier (c’est) ou le pluriel (ce sont).

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  • Grand maître Demandé le 11 septembre 2016 dans Accords

    Je suis d’accord avec Jean Bordes : la phrase est lourde et il valait mieux recourir à la proposition « les airs de musique que j’ai entendu jouer… » (Pas d’accord car le COD ne fait pas l’action de jouer).

    Mais on pouvait proposer aussi : « les airs de musique que j’ai entendus joués par cet artiste…« . Cette phrase est équivalente à celle proposée par jacklsJack, mais on peut se passer de l’auxiliaire être, joué étant un participe passé utilisé comme adjectif.
    Dans ce cas, en l’absence d’infinitif, entendus s’accorde avec le COD placé avant l’auxiliaire, et l’adjectif joués également.

    Enfin pour garder la phrase proposée, la forme passive utilisée pour jouer implique à mon avis que le sujet est bien « les airs de musique », mais comme dans toute forme passive, ce sujet subit l’action du verbe et ne fait pas l’action. Je n’aurais pas fait l’accord : »les airs de musique que j’ai entendu être joués par cet artiste…« 

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  • Grand maître Demandé le 10 septembre 2016 dans Accords

    Si quatre-vingts est utilisé comme adjectif numéral ordinal, il signifie alors le « quatre-vingtième » et ne prend pas d’s (quatre-vingt).
    Ainsi dans « la chambre quatre-vingt est occupée », comme dans « à la page quatre vingt, l’auteur a écrit… », « article quatre-vingt« , il s’agit bien de l’adjectif numéral ordinal (on peut le remplacer par quatre-vingtième) et il n’y a pas de s.

    Quand on parle du nombre quatre-vingts, il s’agit alors de l’adjectif numéral cardinal, qui est le nom d’un nombre, et à ce titre il prend un s (s’il n’est pas suivi d’un autre nombre).
    On dira donc que « quatre-vingts est un mot difficile à écrire », pour reprendre votre exemple.

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  • Grand maître Demandé le 10 septembre 2016 dans Accords

    Bonsoir

    Effectivement, les déterminants numéraux cardinaux, c’est-à-dire ceux qui expriment un nombre, sont invariables, sauf :
    – un, qui fait une au féminin,
    vingt et cent prennent un s quand ils sont multipliés et qu’ils ne sont pas immédiatement suivis d’un autre déterminant numéral.
    mille, ne varie pas, contrairement à son synonyme millier, qui lui varie comme million et milliard, puisqu’il est un nom.

    Ainsi on écrira quatre-vingts, avec un -s, puisque vingt est multiplié , et n’est pas suivi d’un autre nombre.

    Je ne connais pas l’origine de ces règles, mais on peut remarquer que vingt, cent et mille (comme dix d’ailleurs), sont également utilisés pour exprimer un grand nombre : « je te l’ai déjà dit cent (dix, vingt, mille) fois ! »

    J’attends comme vous des explications historiques ou d’une autre origine …

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