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Bonjour,
Passer, verbe intransitif.
D’une manière générale, passer se conjugue avec l’auxiliaire avoir ou être selon que l’on veut exprimer l’action ou l’état; cependant l’usage semble faire prévaloir l’emploi de être , là où avoir serait normal.
Ainsi ne dites donc pas:
« Nous sommes passés par les tuileries; le cortège est passé sur les boulevards. »
Mais dites :
« Nous avons passé par les tuileries; le cortège a passé sur les boulevards. »Racine a pu dire :
« Leur sang est passé jusqu’à vous de Lucrèce en Lucrèce. »; la grammaire exige aujourd’hui : a passé.Pour marquer un état, passer prend l’auxiliaire être:
« En novembre, les beaux jours sont passés.En termes de palais, passer se construit avec avoir:
« Son affaire a passé à la dernière audience.»Jean de la Fontaine,termine sa fable : Le corbeau voulant imiter l’aigle, par les deux vers suivants :
Tous les mangeurs de gens ne sont pas grands Seigneurs ;
Où la Guêpe a passé, le Moucheron demeure.Références:
-Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française – Le Robert.
-Dictionnaire Quillet de la langue française.Voir aussi Le bon usage de Grevisse 12e édition § 783 page 1220.
Cette réponse a été acceptée par jean bordes. le 20 avril 2015 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Dans le système éducatif français, le premier cycle des études secondaires est divisé en quatre classes:
-la sixième
-la cinquième
-la quatrième
-la troisième.On dira:
À la prochaine rentrée scolaire, ma fille entre en sixième.
C’est un élève de cinquième.
La quatrième est une classe charnière.
À la fin de l’année de troisième les élèves passent le brevet.sixième , cinquième , quatrième , troisième sont des noms communs que l’on peut mettre au pluriel.
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Bonjour,
Peut-être serait-il intéressant de remarquer que le verbe oeuvrer est employé ici intransitivement, et par conséquent le COD n’existant pas, le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir reste invariable.Oeuvrer : Agir au service d’une cause, travailler à une oeuvre considérée comme ayant de la dignité, de l’importance, de la noblesse. OEuvrer à, dans, pour qqc.
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Bonjour,
J’avais déjà posé une question similaire:
https://www.question-orthographe.fr/question/indicatif-ou-subjonctif/.Remarque:
Quelque, et tout suivis de que sont des adverbes. Ils sont donc invariables.
Quelque puissants qu‘ils soient je ne les crains point.
Quelque perclus que soient ces vieillards.
Quelque adroitement qu‘il s’y prenne.Ref: Dictionnaire des difficultés de la langue française. Larousse.
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Bonjour,
Bonjour,
Ce n’est pas elle qui confie, mais c’est à elle que l’on confie / donne quelque chose.
Je proposerais:
Me confier cette tâche importante m’ a redonné confiance.
ou
C’est de voir que l’on me confiait cette tâche…- 46491 vues
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Bonjour,
Pour éviter tout questionnement sur l’emploi du singulier ou du pluriel du nom information selon le contexte, vous pouvez utiliser l’expression invariable :
« Jusqu’à plus ample informé.» qui signifie : «en attendant de nouvelles informations.»- 441463 vues
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Bonjour,
Continuer à – continuer de
Ce verbe suivi des prépositions à et de indique dans les deux cas la persistance, mais avec les nuances suivantes:
Continuer à indique la persistance dans un acte déjà commencé.
Durant le repas, alors que je lui parlais d’une chose qui aurait dû l’intéresser, il continua à manger sans porter aucun intérêt à mes propos.
Continuer de indique la persistance dans la manière de se conduire ou signifierait « ne pas cesser de»
En dépit des recommandations péremptoires de son médecin ce patient valétudinaire continue de boire des boissons alcoolisées.
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Bonjour,
Voici la dictée:LE GUÊPIER DE MÉRIMÉE
À la cour de Napoléon III, Prosper Mérimée fut une sorte de phare de savoir et d’intelligence. Par une après-midi pluvieuse de 1857, pour distraire les beaux esprits assemblés au château, l’auteur de Carmen eut l’idée saugrenue de leur soumettre une dictée… Quelques lignes seulement, mais qui offraient une terrifiante concentration d’écueils parmi les plus imparables de l’orthographe française ! Cris, effrois, la plupart des courtisans se désistèrent : ils refusaient de se ridiculiser publiquement pour des participes passés trop complexes. (fin cadets) Pourtant, un petit groupe suivit l’empereur et l’impératrice, décidés à tenter l’épreuve pour ne pas paraître lâches aux yeux de leurs sujets. Réunis autour d’une grande table, dont l’usage fut pour l’occasion détourné de son service de la chère, les courageux participants aiguisèrent leur plume. Aucun d’entre eux ne bayait aux corneilles : il s’agissait plutôt de se remémorer, en un tournemain, règles d’accord et conjugaisons étudiées quelques décennies plus tôt. Mérimée commença à dicter lentement un texte où il était entre autres question d’arrhes réglées. À ces mots-là, non qu’elle voulût provoquer d’esclandre public, mais l’impératrice renâcla : — Monsieur, vous vous moquez de nous ! (fin juniors) Bientôt, les derniers mots de la dictée tombèrent. Quelle qu’eût été la difficulté du texte, Mérimée accorda à peine un tour de clepsydre aux concurrents pour se relire. Puis il ajusta ses bésicles dorées et se mit à corriger sur-le-champ… — Que de fautes ! Que de fautes ! ne cessait-il de répéter, comme s’il eût été atteint de psittacisme. Pour autant, la sentinelle du bien-dire se vit plusieurs fois obligée de se reporter au texte pour s’assurer d’une graphie correcte. Enfin, Mérimée proclama les résultats : — Le lauréat est le prince Richard de Metternich avec juste trois fautes ! Ainsi donc, le plus féru en orthographe et sémantique françaises était ce diplomate viennois, ambassadeur à Paris de l’empire d’Autriche. L’Empereur, dit-on, avait aligné quelque quarante-cinq fautes et l’impératrice quelque soixante-deux… Quant à Alexandre Dumas fils — qui avait quand même malmené l’orthographe à vingt-quatre reprises —, il se montra beau joueur et alla serrer la main du gagnant…
À quelle partie de ce texte se rapporte la phrase que j’ai notée en caractères gras ?
Je voudrais aussi ajouter que l’on dit: « Donner des arrhes, recevoir des arrhes, verser des arrhes», j’avoue ne jamais avoir entendu dire «régler des arrhes» !
On règle une facture, une note d’hôtel…Le mot « arrhes » vient du latin arrha, qui signifie « gage ». Du XIIème au XVIIème siècle, il s’écrivait « erres« . Ce n’est qu’au début du XVIIIème siècle que l’on trouve la graphie actuelle du mot. Le mot latin est lui-même emprunté au grec arrhabôn d’origine sémitique (Proche-Orient).
Arrhes est un nom féminin pluriel qui ne s’emploie qu’au pluriel.
Du point de vue juridique arrhes, acompte, avance ne sont pas synonymes.- 4814 vues
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Bonjour,
En ce qui me concerne je préfère la forme: on peut dire les choses très simplement , mais on peut aussi enrichir son propos de termes plus recherchés, moins banals.
Voici un exemple simple.
Deux parties ont des positions qui s’opposent et donc des points de vue qui divergent.On peut donc dire très simplement :
Il y a les «pour» d’un côté et les «contre» de l’autre .
Cette proposition a ses partisans mais aussi ses opposants.
Bien que cette loi ait de fervents laudateurs elle a aussi de farouches contempteurs.
Cet homme politique soutenu par de fidèles thuriféraires a été pris à partie par de violents détracteurs.- 6624 vues
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Bonjour,
Se replonger signifie se plonger à nouveau dans une activité. On doit donc dire se replonger DANS et non À.
D’autre part sans contexte il est difficile d’accorder les verbes aux temps et aux modes qui conviennent.
Donnez-nous davantage de détails.
S’il s’agit de la Révolution de 1789 ce texte aurait été écrit avant 1900.- 3247 vues
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