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Pour bien comprendre la règle illustrée par les réponses précédentes, il suffit de s’adosser au principe général de l’accord d’un participe suivi immédiatement d’un infinitif : il ne s’accorde que si le COD antécédent est sujet du verbe qui accomplit l’action.
Donc, pourquoi « se faire » est-il toujours invariable ? Parce qu’il a un sens passif, et que l’action est systématiquement accomplie par un autre. Ce raisonnement permet de mieux retenir la règle que de considérer qu’il s’agit d’une convention isolée. Dans le même esprit, on pourra rattacher les tournures : elle s’est vu refuser…, elle s’est entendu dire…, etc.- 3867 vues
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Vous rappelez vous-même fort bien la règle à suivre !
Deux raisons différentes peuvent expliquer les réponses divergentes données par le site (est-ce bien www.aidenet.eu ? ).
1 – Une subtilité sémantique sur le verbe rentrer : l’auteur de la phrase avait en tête l’action faite par le berger (on rentre ses bêtes le soir), et non celle des moutons (qui entrent dans la bergerie). À mon sens, les deux sont corrects, mais l’exemple est mal choisi pour illustrer une règle !
2 – Dans le deuxième exemple, le trouble vient du fait que « donner » n’est pas immédiatement suivi de l’infinitif, mais que « à » a été intercalé. « Donner » n’agit donc plus systématiquement comme un auxiliaire de « mettre » et permet l’accord avec le COD antécédent. On aurait pu écrire : …que je vous ai données à l’affranchissement .Règle subtile…
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Les noms propres devenus noms communs par antonomase perdent leur(s) majuscule(s), conservent le trait d’union et, au pluriel, peuvent s’accorder (des saint-bernards) ou rester au singulier (des saint-bernard).
Personnellement, j’accorde volontiers au nom du sacrosaint (orthographe révisée 1990) principe que le nom lexicalisé suit vraiment les règles communes… En tout cas, il convient de conserver une cohérence dans son choix au sein d’un texte avec plusieurs occurrences de ce type de mot.Cette réponse a été acceptée par Delphine. le 21 avril 2015 Vous avez gagné 15 points.
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Sur les sujets typiquement typographiques, rien ne vaut, au-delà des ouvrages de référence, l’avis d’un praticien incontestable tel que feu Jean-Pierre Lacroux. Je vous copie donc ci-après, humblement, le passage concerné de son Orthotypographie, qui devrait couvrir l’ensemble de vos questions…
Si vous êtes appelé à rédiger fréquemment ce type de document, je ne saurais trop vous conseiller d’ajouter à vos favoris le lien http://www.orthotypographie.fr/intros/index.html .————————–
Chiffres supérieurs : 1.
Les chiffres supérieurs composés dans un corps inférieur de 2 points à celui du texte courant sont les plus discrets des appels de notes. Multipliables à loisir, ils sont recommandables dans la quasi-totalité des cas.
Deux restrictions expliquent ce quasi :
— dans les ouvrages où des chiffres sont mis en exposant, la confusion est inévitable ;
— dans les compositions en petit corps (5 ou 6 points), le corps de l’appel (4 points…) est illisible pour une part non négligeable des lecteurs 23.
Chiffres supérieurs entre parenthèses : (1).
Le recours à ces lourds appels n’est envisageable que dans les cas évoqués plus haut (confusion avec les exposants), mais les lettres supérieures entre parenthèses : (a) sont dans ces occurrences préférables, voir : § 2. Les parenthèses sont dans le corps de l’appel : (1) et jamais dans le corps du texte : (2).
Les chiffres du même corps que celui du texte courant ne peuvent être employés qu’entre parenthèses : (1) ou entre crochets : [1], cela se conçoit aisément. L’emploi de ces très lourds appels devrait être limité aux textes composés dans un petit corps..
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Il s’agit de ce qu’on appelle des « noms en apposition ».
Au singulier, il n’y a pas de règle générale pour l’accord de ces noms, mais uniquement des usages dictés par le sens. Dans votre cas, il semble que le service en question s’adresse généralement « aux clients » d’une entreprise. « Service clients » semble donc plus logique. Le singulier est peut-être influencé par « Service clientèle » lui aussi très courant.
Cette réponse a été acceptée par MySh. le 6 février 2016 Vous avez gagné 15 points.
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Ce n’est pas trop le lieu pour se lancer dans des études érudites sur l’origine précise de cette expression. Elle semble incontestablement venir du monde des marins, mais les interprétations divergent trop pour en cautionner aucune ici.
La littérature est abondante, et vous pouvez notamment consulter http://www.cnrtl.fr/definition/adieu-vat qui a le mérite de citer et référencer les différentes sources sérieuses. Après, à vous de choisir celle qui vous inspire le plus et « à la grâce de Dieu »…- 13584 vues
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L’usage, ou la présentation qu’ils font d’eux-mêmes, semble confirmer la large prédominance de « des » devant un nom au pluriel dans les intitulés d’organismes identifiés :
– Faculté des sciences politiques ;
– École pratique des hautes études (EPHE) ;
– École nationale des beaux-arts ;
– Institut des experts-comptables et des conseils fiscaux ;
– Académie des écrivains publics de Suisse.
Néanmoins, il y a des exceptions comme « Faculté de lettres » – un moyen de se distinguer ? – ou « Institut de mathématiques appliquées » – sans doute un héritage du lointain singulier de « mathématique ».On n’élide le de ou le des en d’ devant une voyelle ou un h aspiré que pour des entités ne représentant pas un organisme identifié : Une section d’études approfondies ou Une classe d’experts-comptables.
On sent d’ailleurs immédiatement la différence entre « Une école d’ingénieurs » et « L’École des ingénieurs de Grenoble « …
Dernière précaution : même si les sigles en capitales fleurissent dans ce monde-là, le nom écrit de manière complète ne prend pas en français de capitale aux mots les composant : H.E.C. se déroule en Hautes études commerciales.
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L’exemple le plus connu pour ce type de problème est : « Les langues française et allemande« .
Dans la mesure où les adjectifs (deux ou plus d’ailleurs) qualifient chacun de manière unique le substantif mis en commun, ils ne s’accordent pas en nombre. Les deux exemples de Brizzzz et Maximus sont dans ce cas, donc :
– « L’alignement des séquences sauvage et mutée confirme une délétion chez le mutant […] »
– « aux vertus anti-infectieuse et astringente ».S’il y a doute et plusieurs possibilités, l’accord change le sens et peut orienter la lecture vers l’une ou l’autre des solutions… C’est ce cas que l’on retrouve dans l’accord des couleurs : des drapeaux blanc et rouge (bicolores) ou des drapeaux blancs et rouges (monochromes ).
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Si les étoles (nom féminin) sont :
– bicolores : des étoles blanc et noir ;
– certaines blanches, d’autres noires : des étoles blanches et noires .
Cela permet de bien différencier à l’écrit les deux cas de figure.- 8198 vues
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Il semble qu’il y ait débat de puristes autour du mode à employer avec ces deux tournures, mais je maintiens plutôt les positions suivantes :
– Quelque (devant adjectif ou adverbe) … que (+verbe) : emploi du subjonctif (positions Académie et Projet Voltaire notamment).
Il en va de même avec Si…que…– Tout (devant adjectif ou adverbe) … que (+verbe) : emploi de l’indicatif. Mais qui s’émouvra du subjonctif?
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