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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 1 juillet 2015 dans Général

    Contrairement à une analyse éventuellement trop rapide, il ne s’agit pas là d’un problème euphonique…

    Il y a bien deux formes grammaticales différentes :
    C’est le temps qui me manque !  signifie qu’il me manque du temps en général (qui se rapporte à temps et est sujet) ;
    – Dix minutes, c‘est le temps qu’il me manque !  signifie qu’il me manque dix minutes (qu’ se rapporte à temps mais est complément).

    Dans votre exemple, j’opterais clairement pour :
    Pour le temps qu’il me reste à vivre, je vais devenir ton ami.
    car l’expression s’emploie normalement avec la tournure impersonnelle (il me reste combien à vivre?)

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  • Grand maître Demandé le 1 juillet 2015 dans Conjugaison

    Dans l’exemple cité, le passé simple semble s’imposer : essayez la troisième personne du singulier pour vous en convaincre : « pensa-t-il » convient nettement mieux que « pense-t-il », non ?

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  • Grand maître Demandé le 1 juillet 2015 dans Général

    Le sujet des « mots qui n’existent pas » est un thème intéressant.

    Si l’on considère la totalité des dictionnaires, les régionalismes, les fantaisies littéraires, les termes techniques rares ou les vocables qui ont fui le lexique moderne, on doit arriver à près de 500 000, et le nombre croît. Même l’Académie se refuse à donner un chiffre approximatif…

    L’intérêt de le savoir est donc accessoire à celui de comprendre ce qu’il signifie dans un contexte donné et pour un public donné. Si je forge « Un paysage d’automne emplui de larmes« , j’use d’un mot qui n’existe pas, mais je dispose d’un bel alexandrin dans un sonnet et – presque – tout le monde saisira le raccourci entre la pluie et la tristesse.

    Seuls doivent être combattus les vrais « barbarismes » qui font mal à la langue, piétinent l’étymologie et trahissent l’ignorance. Les autres, droits dans leurs racines et à l’aise dans notre culture linguistique ne peuvent être que les bienvenus. Et vive « embruiner » !

    Cette réponse a été acceptée par Solmyr. le 1 juillet 2015 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 1 juillet 2015 dans Général

    Si lesdits fragments se rapportent à plusieurs vies ainsi que vous l’évoquez dans le titre, il est plus cohérent d’accorder le complément :

    « X raconte des fragments de vies qui s’entrechoquent, se séparent, cohabitent, etc.« 

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  • Grand maître Demandé le 29 juin 2015 dans Général

    Employé seul, et dans un niveau de langue courant, « C’est les vacances » sonne simple et juste. À d’autres temps on retrouve aussi ce singulier : « Enfin, ce fut les vacances… » ou « Puis ce sera les vacances… »

    Si on relève d’un cran l’exigence, et surtout si ce membre de phrase est suivi d’un complément, il est souhaitable d’employer le pluriel ; « Ce sont les vacances d’été qui sont les plus longues« . « Ce furent les plus belles vacances de ma jeunesse. »

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  • Grand maître Demandé le 29 juin 2015 dans Accords

    Attention, votre extrait de phrase comporte d’autres erreurs :
    – Habileté
     à
    – créer
    Enfin, et bien que cela ne soit pas fautif, « n’importe quel » précède plutôt un singulier.
    La phrase complète doit donc s’écrire :  «… l’autre pour son habile à créer à partir de n’importe quel(s) matériau(x)».

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  • Grand maître Demandé le 24 juin 2015 dans Question de langue

    Après consultation du TLFi sur les deux formulations, on peut conclure que :
    DE : Large prédominance de « riche de… » pour qualifier l’abondance, surtout avec un complément au singulier (riche de gloire)
    EN : Emploi de « riche en… » si riche est un substantif : Le riche en esprit (par opposition au pauvre en esprit). Mais on trouve aussi : Il est riche en vertus, cela vaut des trésors. [Molière, Les femmes savantes]  ou  Un minerai riche en fer.
    Franchement, je ne sais pas trancher mieux la question. Les deux sont souvent corrects, et le reste est affaire de style ou d’expressions consacrées : riche de promesses, Thèse riche en solutions créatives.

    Relativement aux points de suspension :
    Pas d’espace avant, mais une espace après dans une citation tronquée (partie manquante entre crochets). On doit donc composer comme suit : […] un programme très riche d’animations, de spectacles…

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  • Grand maître Demandé le 24 juin 2015 dans Accords

    L’argument pour le non-accord de « demande » est fondé et les exemples le prouvent. La confusion vient du fait que le terme « demande d’exonération » est mal caractérisé. Il est flagrant qu’il s’agit dans l’esprit du fisc du document « Demande d’exonération » à mettre sur le même plan que la « Déclaration 2482 ». Il n’y a bien qu’une seule demande, et le mot reste au singulier.
    C’est donc presque plus un problème typographique ou de rédaction qu’une question orthographique.
    Personnellement, j’aurais écrit : « Nous vous rappelons que les formulaires Demande d’exonération et claration 2482  ont été supprimées par l’administration fiscale. » Cela évite les ambigüités.

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2015 dans Accords

    Cent fois sur le métier  […]
    Rien ne nous est épargné !

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2015 dans Question de langue

    Je n’ai pas vérifié la citation, mais la tournure exposée me semble effectivement peu moderne.

    J’aurais écrit :  Elle s’est enfermée dans sa chambre et refuse d’ouvrir à qui que ce soit  (ou à quiconque  ).

    Quant à Intel, il est déjà « Inside »…

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