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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 30 novembre 2014 dans Accords

    Ne penchez plus ! Le « s » à la fin d’un participe est la marque du pluriel. Or, le « vous » de votre exemple n’est que de politesse, puisque s’adressant à une personne seule (enfin grammaticalement). Donc, vous êtes allée.

    Merci de nous avoir à cette occasion rappelé le verbe « voussoyer » (ou vousoyer), qui fleure si bon les conversations surannées d’antan dans notre époque au tutoiement effréné…

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  • Grand maître Demandé le 30 novembre 2014 dans Accords

    Il faut aller jusqu’au bout de la règle, et pour éviter le doute, se référer au sens.

    Ainsi que l’indique la règle rappelée par vicris107, l’accord est possible quand le complément d’objet direct est d’abord perçu comme complément du participe.

    Or dans les deux exemples cités, ce n’est pas vraiment le cas : « livres » est clairement plus le complément de « relier » que de « donnés », car sinon la phrase perd totalement son sens ; « donner » est un auxiliaire qui ne fait que permettre la construction de la tournure et ne lui confère pas son sens. Idem avec la phrase des secrets. Cette méthode a au moins l’avantage de permettre l’arbitrage raisonné entre deux solutions techniquement possibles.

    Ce n’est certes pas immédiatement intuitif, mais une bonne expression est parfois plus au prix de la réflexion que d’automatismes grammaticaux.

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  • Grand maître Demandé le 30 novembre 2014 dans Accords

    Effectivement, toujours au pluriel puisque le complément est au pluriel !

    À noter, pour mémoire, l’exception qui ne prête généralement pas à  erreur : la plupart du temps est pris par les réponses aux questions des internautes.

    Par ailleurs, ne pas étendre systématiquement le cas de « plupart » aux synonymes qui peuvent revêtir des sens variés. Exemple : la majorité des gens a répondu favorablement  (si on se focalise sur le résultat du vote, c’est  la majorité qui prime sur les réponses individuelles). Mais ce sera sans doute l’objet d’une autre question.

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  • Grand maître Demandé le 30 novembre 2014 dans Général

    Pas de différence, ni de sens ni de syntaxe, même si des esprits subtils ont voulu les différencier.
    Les deux s’emploient donc indifféremment, le style pouvant faire la différence : lorsque est peut-être plus littéraire, et présente une syllabe de plus ce qui peut donner une variante pour équilibrer un alexandrin !

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  • Grand maître Demandé le 30 novembre 2014 dans Accords

    « Se tromper » est un verbe pronominal réfléchi classique : en conséquence, il se conjugue en accordant le participe passé avec le sujet.
    Ne vous laissez pas troubler par le « y » représentant un groupe de mots situés ailleurs dans le texte. On pourrait décortiquer la phrase pour mettre les éléments en relief en : « Les autorités n’ont pas trompé elles-mêmes à ces évènements »
    Donc : « Les autorités ne s’y sont pas trompées. « 

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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2014 dans Général

    Le mot reine, ainsi que ceux désignant d’autres titres, est un nom commun sans majuscule lorsqu’il est accompagné du nom propre ou employé seul . On écrira donc le président Mitterrand, le prince de Metternich, etc.

    Néanmoins, lorsque ce mot est employé seul, sans ambigüité sur la personne et selon le contexte, il peut prendre valeur de nom propre et la majuscule qui sied : Messieurs … le Roi ! ou le Président vient de promulguer la loi …

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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2014 dans Général

    Un ordre est congénitalement une exclamation. Pas de doute donc : Va t’asseoir !  (avec un e de préférence)

    Si l’impératif n’exprime pas un ordre, mais un simple conseil ou une demande, on pourra se passer du point d’exclamation. La ponctuation devient alors un outil stylistique, comme les « trois points » exprimant le doute ou laissant la pensée en suspens… 

    NB : Typographiquement, ne pas oublier l’espace avant le point d’exclamation.

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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2014 dans Question de langue

    Belle illustration de Cathy dans sa réponse, mais difficile d’en retirer une règle…

    Essayons de classer :

    – soit le mot précède un adjectif, verbe ou autre adverbe : il est clairement invariable (valeur de entièrement), à l’exception délicate de l’accord devant un adjectif ou participe féminin commençant par une consonne ou un h aspiré. On écrit donc : elle était toute confuse  ou elles étaient toutes hérissée. Pourquoi ? Parce qu’on n’élide pas un mot devant ces lettres (cf. le hérisson et pas l’hérisson).

    – soit il précède un nom qu’on peut interpréter comme singulier ou pluriel : pas de règle, et il faut retenir une liste d’usage (si l’on veut être vraiment irréprochable). Comme il y en a moins restant au singulier qu’au pluriel, mieux vaut retenir celle-là. Voici les principaux en fréquence : en tout cas, tout compte fait, de toute façon, à toute force, à toute heure, de toute manière, à tout prix, à tout propos, de tout temps  (non exhaustif).

    Pas évident, je le reconnais, mais personne ne devrait vous étriper pour un accord malencontreux…

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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2014 dans Général

    Merci de mieux contrôler certaines réponses avant publication.

    De nos jours, vieil homme  est  bien évidemment la seule solution au quotidien. Mais taxer Hugo ou d’autres auteurs d’erreur est quelque peu cavalier : « vieux » s’est longtemps employé couramment devant une voyelle ou un h muet, avant de disparaître totalement pour des raisons d’euphonie. Mais son emploi dans un écrit du XIXe siècle n’a rien d’anormal. Autres exemples chez Maupassant et même Gide ! D’ailleurs la trace en subsiste encore dans certaines tournures, et notamment devant et/ou  ; on doit normalement employer vieux malgré le hiatus latent : un vieux ou bel appartement  (mais vieil n’est pas fautif).

    Référence :
    http://www.cnrtl.fr/definition/vieil

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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2014 dans Général

    La règle incontestable est d’accentuer les capitales, qu’elles se trouvent en début de phrase ou en cours de phrase. Toutes les sources sérieuses concordent.

    Cela étant, une « école de contestation » s’est développée sans raison objective. Sous l’influence de certains médias qui y voient une simplification de leur travail de mise en page, et des publicitaires pour des raisons graphiques, on devrait tolérer cet oubli ! Malgré mon respect pour Le Monde, qui cautionne ce laxisme au titre de sa tradition interne ancienne qu’on appelle la marche, cette démarche n’est pas acceptable.

    En dehors des confusions possibles (réelles mais assez rares), c’est aussi un brouillage du message de qualité des écrits et de respect de la langue. À (au moins celui-là) moins d’y être contraint, il est donc vraiment préférable d’accentuer, quitte à s’en excuser si l’on ne peut vraiment pas pour des raisons techniques.

    De toute façon, la bataille sur le sujet est loin d’être achevée…

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